Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Möbius" d'Eric Rochant
L'histoire
Grégory Lioubov, alias Moïse, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.
Un film d'Eric Rochant avec Jean Dujardin, Cécile de France, Tim Roth, Emilie Dequenne...
Bonus : propos de Cécile de France, héroïne du film
Comment êtes-vous arrivée sur le projet ?
De manière assez classique, par mon agent. J'étais très impatiente, et très curieuse, de lire ce script, car j’avais beaucoup aimé "Les patriotes". J'ai trouvé le scénario de "Möbius" excellent, et j’ai adoré mon personnage. Et puis, on m’a fait part du désir d’Eric de vraiment vouloir travailler avec moi. Cela m’a beaucoup touché, d'autant que la production s'est arrangée pour décaler les dates de tournage afin que je sois plus disponible.
Comment vous êtes-vous préparée au rôle ?
Eric est venu chez moi à plusieurs reprises et on s'est lancés dans une longue préparation : il m'a notamment donné des cours de finance parce que je n'y connaissais vraiment rien ! Et il fallait quand même que je joue une femme trader très forte, très expérimentée. Du coup, c’était assez drôle et j’ai appris plein de trucs. Puis, au fur et à mesure, je suis entrée dans l’histoire et dans le personnage que j’ai eu énormément de plaisir à interpréter. Je me suis aussi bien amusée à construire le personnage avec Carine, la costumière, car Alice a un style particulier.
Pour vous, "Möbius" est-il un thriller ?
C’est à la fois une histoire d’amour et un thriller, mais je crois que c’est avant tout – en tous cas, c’est comme ça qu’Eric m’en avait parlé la première fois qu’on s’est vus – une histoire d’amour. Une très belle histoire d’amour qui se situe dans un cadre un peu hitchcockien et qui révèle une intrigue passionnante. Du coup, on entre dans cet univers avec plaisir et on a vraiment envie de suivre les personnages et de savoir ce qui va se passer.
Comment pourriez-vous dépeindre votre personnage ?
Alice n'est pas une espionne au départ, mais elle cherche à recouvrer sa liberté et un casier judiciaire vierge, parce que lorsqu'elle était aux États-Unis, elle a contribué à la chute de Lehman Brothers, où elle travaillait. Du coup, elle ne peut plus rentrer aux États-Unis, et afin de pouvoir y revenir, la CIA lui propose un marché : travailler pour eux. L'espionnage n'est donc pas son activité. Mais il lui arrive ce qui ne devait pas lui arriver : elle tombe amoureuse de l'homme qui enquête sur elle…
Qu'est-ce qui vous a séduite dans cette relation amoureuse ?
C’est une très belle histoire qui, à mon avis, évite les clichés et la facilité. Eric a eu l’intelligence d’aller chercher des choses plus surprenantes car il s'agit vraiment d'un amour profond. C'est aussi la première fois qu'Alice découvre qu’elle est heureuse avec un homme. Elle lui donne beaucoup et elle lui montre à quel point il l'épanouit, surtout quand ils font l’amour.
Avez-vous eu l’impression que le couple que vous formez avec Jean Dujardin fait écho à certains couples mythiques du cinéma français ?
Je pense que c'était la volonté d’Eric d'imaginer un duo qui corresponde à un code cinématographique très esthétique, qui fait référence à des couples qui sont entrés dans notre imaginaire et dans notre filmothèque idéale. Mais, encore une fois, sans tomber dans la facilité de se laisser enfermer dans des stéréotypes, car Eric a vraiment un style qui lui est propre.
Comment Eric Rochant a-t-il travaillé la lumière ?
Avec Pierre Novion, le directeur de la photo, Eric a cherché à magnifier les acteurs, parce qu'il fallait qu’on fasse rêver et frissonner. Si la lumière est très belle, elle permet aussi au spectateur de mieux rentrer dans l'histoire. On n’est pas du tout dans l’hyperréalisme des frères Dardenne ! On est dans un univers très stylisé, où chaque plan est extrêmement sophistiqué, qu'il s'agisse de la lumière, des costumes, du maquillage, ou des coiffures, sans pour autant que cela paraisse figé. Cette esthétique-là fait vraiment rêver !
La scène du coup de foudre a-t-elle été particulièrement difficile à jouer ?
En fait, chaque scène était très importante, et on ne s'est jamais dit : "oh là, c’est facile ". Mais, effectivement, la scène du coup de foudre, ou encore celle où Alice et Moïse comprennent qui ils sont chacun, vers la fin du film, sont des séquences-clés. Celle-ci a été difficile à jouer parce qu’on l’a tourné très tôt et que, du coup, on s'est retrouvé à tourner le dénouement avant le début. Quelles que soient les scènes, la concentration était maximale et Eric ne lâchait rien. Il a énormément de respect et de confiance envers ses acteurs, mais il reste d'une grande exigence sur la qualité du jeu et sur la puissance des émotions.
Quel est votre regard sur Jean Dujardin en tant qu’homme et en tant qu’acteur ?
En tant qu’homme, Jean est très cool et extrêmement gentil. Il ne se prend pas du tout au sérieux, il est drôle, et c’est donc très agréable de tourner avec lui. En tant qu’acteur, c’était génial de jouer avec lui car ce qu’on avait à faire tous les deux n'était pas simple et je dois dire qu'il m’a beaucoup aidé. Et même si on ne le voyait pas dans le cadre, il était toujours à mes côtés. Je l’en remercie vraiment.
Comment se sont passées vos scènes avec Tim Roth ?
Tim a une manière de travailler très particulière : son personnage est d'une grande force et on a le sentiment qu'il vient avec sur le plateau. Cette puissance peut être très déstabilisante, et pourtant, mon personnage était censé être à l’aise avec lui. En tout cas, Alice ne devait pas montrer qu’elle avait peur, même si le but était de le séduire et d'obtenir des confidences de sa part. Du coup, je n'étais pas dans une position facile : il y avait d'un côté Cécile, un peu troublée et perturbée, d’autant plus que c’est mon acteur préféré, et de l'autre, mon personnage. Mais cela m'a aidé à progresser et je suis très fière d'avoir tourné avec lui.
Étiez-vous heureuse de donner la réplique à Emilie Dequenne ?
Bien sûr ! D'ailleurs, j'étais étonnée qu’on n’ait pas encore tourné ensemble. Même si on n'a pas partagé beaucoup de scènes, c'étaient des séquences cruciales. J'aurais beaucoup de plaisir à retourner plus tard avec elle
(extrait dossier de presse)
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Möbius" d'Eric Rochant
L'histoire
Grégory Lioubov, alias Moïse, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.
Un film d'Eric Rochant avec Jean Dujardin, Cécile de France, Tim Roth, Emilie Dequenne...
Bonus : propos de Cécile de France, héroïne du film
Comment êtes-vous arrivée sur le projet ?
De manière assez classique, par mon agent. J'étais très impatiente, et très curieuse, de lire ce script, car j’avais beaucoup aimé "Les patriotes". J'ai trouvé le scénario de "Möbius" excellent, et j’ai adoré mon personnage. Et puis, on m’a fait part du désir d’Eric de vraiment vouloir travailler avec moi. Cela m’a beaucoup touché, d'autant que la production s'est arrangée pour décaler les dates de tournage afin que je sois plus disponible.
Comment vous êtes-vous préparée au rôle ?
Eric est venu chez moi à plusieurs reprises et on s'est lancés dans une longue préparation : il m'a notamment donné des cours de finance parce que je n'y connaissais vraiment rien ! Et il fallait quand même que je joue une femme trader très forte, très expérimentée. Du coup, c’était assez drôle et j’ai appris plein de trucs. Puis, au fur et à mesure, je suis entrée dans l’histoire et dans le personnage que j’ai eu énormément de plaisir à interpréter. Je me suis aussi bien amusée à construire le personnage avec Carine, la costumière, car Alice a un style particulier.
Pour vous, "Möbius" est-il un thriller ?
C’est à la fois une histoire d’amour et un thriller, mais je crois que c’est avant tout – en tous cas, c’est comme ça qu’Eric m’en avait parlé la première fois qu’on s’est vus – une histoire d’amour. Une très belle histoire d’amour qui se situe dans un cadre un peu hitchcockien et qui révèle une intrigue passionnante. Du coup, on entre dans cet univers avec plaisir et on a vraiment envie de suivre les personnages et de savoir ce qui va se passer.
Comment pourriez-vous dépeindre votre personnage ?
Alice n'est pas une espionne au départ, mais elle cherche à recouvrer sa liberté et un casier judiciaire vierge, parce que lorsqu'elle était aux États-Unis, elle a contribué à la chute de Lehman Brothers, où elle travaillait. Du coup, elle ne peut plus rentrer aux États-Unis, et afin de pouvoir y revenir, la CIA lui propose un marché : travailler pour eux. L'espionnage n'est donc pas son activité. Mais il lui arrive ce qui ne devait pas lui arriver : elle tombe amoureuse de l'homme qui enquête sur elle…
Qu'est-ce qui vous a séduite dans cette relation amoureuse ?
C’est une très belle histoire qui, à mon avis, évite les clichés et la facilité. Eric a eu l’intelligence d’aller chercher des choses plus surprenantes car il s'agit vraiment d'un amour profond. C'est aussi la première fois qu'Alice découvre qu’elle est heureuse avec un homme. Elle lui donne beaucoup et elle lui montre à quel point il l'épanouit, surtout quand ils font l’amour.
Avez-vous eu l’impression que le couple que vous formez avec Jean Dujardin fait écho à certains couples mythiques du cinéma français ?
Je pense que c'était la volonté d’Eric d'imaginer un duo qui corresponde à un code cinématographique très esthétique, qui fait référence à des couples qui sont entrés dans notre imaginaire et dans notre filmothèque idéale. Mais, encore une fois, sans tomber dans la facilité de se laisser enfermer dans des stéréotypes, car Eric a vraiment un style qui lui est propre.
Comment Eric Rochant a-t-il travaillé la lumière ?
Avec Pierre Novion, le directeur de la photo, Eric a cherché à magnifier les acteurs, parce qu'il fallait qu’on fasse rêver et frissonner. Si la lumière est très belle, elle permet aussi au spectateur de mieux rentrer dans l'histoire. On n’est pas du tout dans l’hyperréalisme des frères Dardenne ! On est dans un univers très stylisé, où chaque plan est extrêmement sophistiqué, qu'il s'agisse de la lumière, des costumes, du maquillage, ou des coiffures, sans pour autant que cela paraisse figé. Cette esthétique-là fait vraiment rêver !
La scène du coup de foudre a-t-elle été particulièrement difficile à jouer ?
En fait, chaque scène était très importante, et on ne s'est jamais dit : "oh là, c’est facile ". Mais, effectivement, la scène du coup de foudre, ou encore celle où Alice et Moïse comprennent qui ils sont chacun, vers la fin du film, sont des séquences-clés. Celle-ci a été difficile à jouer parce qu’on l’a tourné très tôt et que, du coup, on s'est retrouvé à tourner le dénouement avant le début. Quelles que soient les scènes, la concentration était maximale et Eric ne lâchait rien. Il a énormément de respect et de confiance envers ses acteurs, mais il reste d'une grande exigence sur la qualité du jeu et sur la puissance des émotions.
Quel est votre regard sur Jean Dujardin en tant qu’homme et en tant qu’acteur ?
En tant qu’homme, Jean est très cool et extrêmement gentil. Il ne se prend pas du tout au sérieux, il est drôle, et c’est donc très agréable de tourner avec lui. En tant qu’acteur, c’était génial de jouer avec lui car ce qu’on avait à faire tous les deux n'était pas simple et je dois dire qu'il m’a beaucoup aidé. Et même si on ne le voyait pas dans le cadre, il était toujours à mes côtés. Je l’en remercie vraiment.
Comment se sont passées vos scènes avec Tim Roth ?
Tim a une manière de travailler très particulière : son personnage est d'une grande force et on a le sentiment qu'il vient avec sur le plateau. Cette puissance peut être très déstabilisante, et pourtant, mon personnage était censé être à l’aise avec lui. En tout cas, Alice ne devait pas montrer qu’elle avait peur, même si le but était de le séduire et d'obtenir des confidences de sa part. Du coup, je n'étais pas dans une position facile : il y avait d'un côté Cécile, un peu troublée et perturbée, d’autant plus que c’est mon acteur préféré, et de l'autre, mon personnage. Mais cela m'a aidé à progresser et je suis très fière d'avoir tourné avec lui.
Étiez-vous heureuse de donner la réplique à Emilie Dequenne ?
Bien sûr ! D'ailleurs, j'étais étonnée qu’on n’ait pas encore tourné ensemble. Même si on n'a pas partagé beaucoup de scènes, c'étaient des séquences cruciales. J'aurais beaucoup de plaisir à retourner plus tard avec elle
(extrait dossier de presse)
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