Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Celle que vous croyez" de Safy Nebbou avec Juliette Binoche, François Civil, Nicole Garcia…
Pour épier son amant Ludo, Claire Millaud, 50 ans, crée un faux profil sur les réseaux sociaux et devient Clara une magnifique jeune femme de 24 ans. Alex, l’ami de Ludo, est immédiatement séduit. Claire, prisonnière de son avatar, tombe éperdument amoureuse de lui. Si tout se joue dans le virtuel, les sentiments sont bien réels. Une histoire vertigineuse où réalité et mensonge se confondent.
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"Marie Stuart, reine d'Ecosse" de Josie Rourke avec Saoirse Ronan, Margot Robbie, Jack Lowden…
Le destin tumultueux de la charismatique Marie Stuart. Épouse du Roi de France à 16 ans, elle se retrouve veuve à 18 ans et refuse de se remarier conformément à la tradition. Au lieu de cela elle repart dans son Écosse natale réclamer le trône qui lui revient de droit. Mais la poigne d’Élisabeth Iʳᵉ s’étend aussi bien sur l’Angleterre que l’Écosse. Les deux jeunes reines ne tardent pas à devenir de véritables sœurs ennemies et, entre peur et fascination réciproques, se battent pour la couronne d’Angleterre. Rivales aussi bien en pouvoir qu’en amour, toutes deux régnant sur un monde dirigé par des hommes, elles doivent impérativement statuer entre les liens du mariage ou leur indépendance. Mais Marie menace la souveraineté d’Elisabeth. Leurs deux cours sont minées par la trahison, la conspiration et la révolte qui mettent en péril leurs deux trônes et menacent de changer le cours de l’Histoire.
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"Santiago, Italia" documentaire de Nanni Moretti.
Après le coup d'État militaire du général Pinochet de septembre 1973, l'ambassade d'Italie à Santiago (Chili) a accueilli des centaines de demandeurs d'asile. À travers des témoignages, le documentaire de Nanni Moretti raconte cette période durant laquelle de nombreuses vies ont pu être sauvées grâce à quelques diplomates italiens.
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Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Safy Nebbou, réalisateur du film "Celle que vous croyez"
Celle que vous croyez est l’adaptation du roman éponyme de Camille Laurens. Comment êtes-vous arrivé jusqu’à lui ?
J’ai découvert le pitch de son roman dans la lettre d’information éditée par Gallimard. J’ai alors très vite émis le souhait de le lire, avant même qu’il ne soit publié. Et je l’ai dévoré d’une traite. Un véritable coup de coeur ! En le
lisant, j’ai tout de suite pensé à "Rashomon" d’Akira Kurosawa, où chacun, tour à tour, raconte sa version. J’ai également pensé à "Vertigo" d’Alfred Hitchcock, où James Stewart est amoureux de l’image d’une femme fantôme. Mais encore à Marivaux et ses "Fausses confidences", à Choderlos de Laclos et ses "Liaisons dangereuses", à Borges, à Pirandello… Michel Saint Jean, mon producteur, était aussi enthousiaste que moi. Nous avons donc décidé de développer l’écriture d’un scénario. "Celle que vous croyez" est notre troisième film ensemble, après "L’Empreinte de l’ange" et "Comme un homme".
Avez-vous pensé à Juliette Binoche tout de suite ?
Immédiatement ! J’ai pensé à elle dès l’écriture du scénario. Lorsque je lui ai envoyé le script, elle l’a lu en 3 heures et m’a tout de suite répondu « oui ». Nous nous sommes accordés sur le scénario de manière simple et constructive. Juliette a une vision de la narration à la fois globale et très aiguisée, elle était sans cesse dans la proposition.
Je peux vraiment parler d’évidence entre nous, et de confiance. J’ai senti qu’il y avait quelque chose, au-delà de l’histoire et du rôle, qui lui parlait en tant que femme. Sur le plateau, c’est un Stradivarius, et tout ça avec une honnêteté et un courage rares ! Elle n’a rien perdu de la petite fille qui s’amusait à faire l’actrice. Elle est généreuse et n’a jamais peur de se mettre en danger ni de se mettre à nue. Elle se regarde en face dans son âge, c’est pourquoi elle rayonne et c’est aussi pour cela que j’ai eu un plaisir extraordinaire à la filmer.
François Civil, dans le rôle du jeune amant berné et Nicole Garcia, dans celui de la psy, s’imposent également avec une belle intensité…
François est un jeune acteur naissant, extrêmement talentueux. Je le connaissais mal dans un registre plus dramatique. Il a accepté de faire des essais, et lui aussi m’est apparu comme une évidence. Il est entré dans le rôle avec beaucoup d’humilité et de sensibilité. Pendant toute la première partie du film, il doit faire passer des émotions à travers des échanges téléphoniques, ce qui n’est pas simple du tout !
Pour mettre le plus possible Juliette et François en situation, nous avons d’ailleurs tourné ces séquences dans la continuité, et en direct sur le plateau, sans jamais qu’ils ne se rencontrent. Et cela a très bien fonctionné. Quant à Nicole Garcia, c’était un rêve pour moi, car elle est à la fois une actrice, beaucoup trop rare, et une cinéaste de talent. De fait, elle impose sa fonction de psy par sa seule présence dans le film. Mais au delà de ça, elle apporte beaucoup de fragilité et de subtilité à ce personnage qui vit un transfert, puisque cette psy dysfonctionne et entre en empathie avec sa patiente. J’aime l’idée d’une solidarité féminine.
(extrait dossier de presse)
Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Celle que vous croyez" de Safy Nebbou avec Juliette Binoche, François Civil, Nicole Garcia…
Pour épier son amant Ludo, Claire Millaud, 50 ans, crée un faux profil sur les réseaux sociaux et devient Clara une magnifique jeune femme de 24 ans. Alex, l’ami de Ludo, est immédiatement séduit. Claire, prisonnière de son avatar, tombe éperdument amoureuse de lui. Si tout se joue dans le virtuel, les sentiments sont bien réels. Une histoire vertigineuse où réalité et mensonge se confondent.
Bande annonce
"Marie Stuart, reine d'Ecosse" de Josie Rourke avec Saoirse Ronan, Margot Robbie, Jack Lowden…
Le destin tumultueux de la charismatique Marie Stuart. Épouse du Roi de France à 16 ans, elle se retrouve veuve à 18 ans et refuse de se remarier conformément à la tradition. Au lieu de cela elle repart dans son Écosse natale réclamer le trône qui lui revient de droit. Mais la poigne d’Élisabeth Iʳᵉ s’étend aussi bien sur l’Angleterre que l’Écosse. Les deux jeunes reines ne tardent pas à devenir de véritables sœurs ennemies et, entre peur et fascination réciproques, se battent pour la couronne d’Angleterre. Rivales aussi bien en pouvoir qu’en amour, toutes deux régnant sur un monde dirigé par des hommes, elles doivent impérativement statuer entre les liens du mariage ou leur indépendance. Mais Marie menace la souveraineté d’Elisabeth. Leurs deux cours sont minées par la trahison, la conspiration et la révolte qui mettent en péril leurs deux trônes et menacent de changer le cours de l’Histoire.
Bande annonce
"Santiago, Italia" documentaire de Nanni Moretti.
Après le coup d'État militaire du général Pinochet de septembre 1973, l'ambassade d'Italie à Santiago (Chili) a accueilli des centaines de demandeurs d'asile. À travers des témoignages, le documentaire de Nanni Moretti raconte cette période durant laquelle de nombreuses vies ont pu être sauvées grâce à quelques diplomates italiens.
Bande annonce
Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Safy Nebbou, réalisateur du film "Celle que vous croyez"
Celle que vous croyez est l’adaptation du roman éponyme de Camille Laurens. Comment êtes-vous arrivé jusqu’à lui ?
J’ai découvert le pitch de son roman dans la lettre d’information éditée par Gallimard. J’ai alors très vite émis le souhait de le lire, avant même qu’il ne soit publié. Et je l’ai dévoré d’une traite. Un véritable coup de coeur ! En le
lisant, j’ai tout de suite pensé à "Rashomon" d’Akira Kurosawa, où chacun, tour à tour, raconte sa version. J’ai également pensé à "Vertigo" d’Alfred Hitchcock, où James Stewart est amoureux de l’image d’une femme fantôme. Mais encore à Marivaux et ses "Fausses confidences", à Choderlos de Laclos et ses "Liaisons dangereuses", à Borges, à Pirandello… Michel Saint Jean, mon producteur, était aussi enthousiaste que moi. Nous avons donc décidé de développer l’écriture d’un scénario. "Celle que vous croyez" est notre troisième film ensemble, après "L’Empreinte de l’ange" et "Comme un homme".
Avez-vous pensé à Juliette Binoche tout de suite ?
Immédiatement ! J’ai pensé à elle dès l’écriture du scénario. Lorsque je lui ai envoyé le script, elle l’a lu en 3 heures et m’a tout de suite répondu « oui ». Nous nous sommes accordés sur le scénario de manière simple et constructive. Juliette a une vision de la narration à la fois globale et très aiguisée, elle était sans cesse dans la proposition.
Je peux vraiment parler d’évidence entre nous, et de confiance. J’ai senti qu’il y avait quelque chose, au-delà de l’histoire et du rôle, qui lui parlait en tant que femme. Sur le plateau, c’est un Stradivarius, et tout ça avec une honnêteté et un courage rares ! Elle n’a rien perdu de la petite fille qui s’amusait à faire l’actrice. Elle est généreuse et n’a jamais peur de se mettre en danger ni de se mettre à nue. Elle se regarde en face dans son âge, c’est pourquoi elle rayonne et c’est aussi pour cela que j’ai eu un plaisir extraordinaire à la filmer.
François Civil, dans le rôle du jeune amant berné et Nicole Garcia, dans celui de la psy, s’imposent également avec une belle intensité…
François est un jeune acteur naissant, extrêmement talentueux. Je le connaissais mal dans un registre plus dramatique. Il a accepté de faire des essais, et lui aussi m’est apparu comme une évidence. Il est entré dans le rôle avec beaucoup d’humilité et de sensibilité. Pendant toute la première partie du film, il doit faire passer des émotions à travers des échanges téléphoniques, ce qui n’est pas simple du tout !
Pour mettre le plus possible Juliette et François en situation, nous avons d’ailleurs tourné ces séquences dans la continuité, et en direct sur le plateau, sans jamais qu’ils ne se rencontrent. Et cela a très bien fonctionné. Quant à Nicole Garcia, c’était un rêve pour moi, car elle est à la fois une actrice, beaucoup trop rare, et une cinéaste de talent. De fait, elle impose sa fonction de psy par sa seule présence dans le film. Mais au delà de ça, elle apporte beaucoup de fragilité et de subtilité à ce personnage qui vit un transfert, puisque cette psy dysfonctionne et entre en empathie avec sa patiente. J’aime l’idée d’une solidarité féminine.
(extrait dossier de presse)
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