Les sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Le jeu" de Fred Cavayé avec Bérénice Bejo, Suzanne Clément, Stéphane De Groodt
Le temps d’un diner, des couples d’amis décident de jouer à un « jeu » : chacun doit poser son téléphone portable au milieu de la table et chaque SMS, appel téléphonique, mail, message Facebook, etc. devra être partagé avec les autres. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que ce « jeu » se transforme en cauchemar.
Bande annonce
"Capharnaüm" de Nadine Labaki avec Zain Alrafeea, Nadine Labaki, Yordanos Shifera.
À l'intérieur d'un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question : " Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? ", Zain lui répond : " Pour m'avoir donné la vie ! ". Capharnaüm retrace l'incroyable parcours de cet enfant en quête d'identité et qui se rebelle contre la vie qu'on cherche à lui imposer.
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"First Man - le premier homme sur la Lune" de Damien Chazelle avec Ryan Gosling, Claire Foy, Jason Clarke
Pilote jugé « un peu distrait » par ses supérieurs en 1961, Neil Armstrong sera, le 21 juillet 1969, le premier homme à marcher sur la lune. Durant huit ans, il subit un entraînement de plus en plus difficile, assumant courageusement tous les risques d’un voyage vers l’inconnu total. Meurtri par des épreuves personnelles qui laissent des traces indélébiles, Armstrong tente d’être un mari aimant auprès d’une femme qui l’avait épousé en espérant une vie normale.
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Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Nadine Labaki, réalisatrice du film "Capharnaüm"
Quels étaient justement, au départ, les thèmes notés sur ce tableau ?
Je ressens toujours un besoin, à travers mes films, de m’interroger sur le système préétabli, son incohérence, et même d’imaginer des systèmes alternatifs.
Au départ de "Capharnaüm", il y a eu tous ces thèmes : les immigrés clandestins, l’enfance maltraitée, les travailleurs immigrés, la notion de frontières, leur absurdité, la nécessité d’avoir un papier pour prouver notre existence, laquelle serait invalide le cas échéant, le racisme, la peur de l’autre, l’impassibilité de la convention des droits des enfants…
Vous avez toutefois choisi d’axer le film sur le thème de l’enfance…
L’idée de construire "Capharnaüm" autour de la question de l’enfance maltraitée est née parallèlement à ce travail de brainstorming, à la suite d’un moment bouleversant, surtout de par sa coïncidence avec la réflexion que j’avais entamée.
En rentrant d’une soirée, il devait être 1h du matin, je m’arrête au feu rouge et je vois là, sous ma fenêtre, un enfant assoupi dans les bras de sa mère qui mendiait à même le bitume. Le plus frappant, c’est que ce petit qui avait 2 ans ne pleurait pas, il ne demandait rien et ne semblait rien vouloir d’autre que dormir. Cette image de ses yeux qui se fermaient ne m’a plus quittée, si bien qu’en arrivant chez moi, je me suis trouvée prise d’une nécessité : en faire quelque chose. Je me suis mise alors à dessiner le visage d’un enfant qui crie à la face des adultes, comme s’il leur en voulait de lui avoir donné naissance dans un monde qui le prive de tous ses droits.
C’est par la suite que l’idée de Capharnaüm s’est mise à germer, en prenant l’enfance comme point de départ parce que, de toute évidence, c’est cette période qui détermine le reste de la vie.
Quel est donc le sujet de votre film ?
Capharnaüm raconte le périple de Zain, 12 ans, qui décide d’intenter un procès à ses parents pour l’avoir mis au monde alors qu’ils n’étaient pas capables de l’élever convenablement, ne serait-ce qu’en lui donnant de l’amour. Le combat de cet enfant maltraité, dont les parents n’ont pas été à la hauteur de leur rôle, résonne en quelque sorte comme le cri de tous les négligés par notre système, une plainte universelle à travers des yeux candides…
(extrait dossier de presse)
Les sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Le jeu" de Fred Cavayé avec Bérénice Bejo, Suzanne Clément, Stéphane De Groodt
Le temps d’un diner, des couples d’amis décident de jouer à un « jeu » : chacun doit poser son téléphone portable au milieu de la table et chaque SMS, appel téléphonique, mail, message Facebook, etc. devra être partagé avec les autres. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que ce « jeu » se transforme en cauchemar.
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"Capharnaüm" de Nadine Labaki avec Zain Alrafeea, Nadine Labaki, Yordanos Shifera.
À l'intérieur d'un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question : " Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? ", Zain lui répond : " Pour m'avoir donné la vie ! ". Capharnaüm retrace l'incroyable parcours de cet enfant en quête d'identité et qui se rebelle contre la vie qu'on cherche à lui imposer.
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"First Man - le premier homme sur la Lune" de Damien Chazelle avec Ryan Gosling, Claire Foy, Jason Clarke
Pilote jugé « un peu distrait » par ses supérieurs en 1961, Neil Armstrong sera, le 21 juillet 1969, le premier homme à marcher sur la lune. Durant huit ans, il subit un entraînement de plus en plus difficile, assumant courageusement tous les risques d’un voyage vers l’inconnu total. Meurtri par des épreuves personnelles qui laissent des traces indélébiles, Armstrong tente d’être un mari aimant auprès d’une femme qui l’avait épousé en espérant une vie normale.
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Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Nadine Labaki, réalisatrice du film "Capharnaüm"
Quels étaient justement, au départ, les thèmes notés sur ce tableau ?
Je ressens toujours un besoin, à travers mes films, de m’interroger sur le système préétabli, son incohérence, et même d’imaginer des systèmes alternatifs.
Au départ de "Capharnaüm", il y a eu tous ces thèmes : les immigrés clandestins, l’enfance maltraitée, les travailleurs immigrés, la notion de frontières, leur absurdité, la nécessité d’avoir un papier pour prouver notre existence, laquelle serait invalide le cas échéant, le racisme, la peur de l’autre, l’impassibilité de la convention des droits des enfants…
Vous avez toutefois choisi d’axer le film sur le thème de l’enfance…
L’idée de construire "Capharnaüm" autour de la question de l’enfance maltraitée est née parallèlement à ce travail de brainstorming, à la suite d’un moment bouleversant, surtout de par sa coïncidence avec la réflexion que j’avais entamée.
En rentrant d’une soirée, il devait être 1h du matin, je m’arrête au feu rouge et je vois là, sous ma fenêtre, un enfant assoupi dans les bras de sa mère qui mendiait à même le bitume. Le plus frappant, c’est que ce petit qui avait 2 ans ne pleurait pas, il ne demandait rien et ne semblait rien vouloir d’autre que dormir. Cette image de ses yeux qui se fermaient ne m’a plus quittée, si bien qu’en arrivant chez moi, je me suis trouvée prise d’une nécessité : en faire quelque chose. Je me suis mise alors à dessiner le visage d’un enfant qui crie à la face des adultes, comme s’il leur en voulait de lui avoir donné naissance dans un monde qui le prive de tous ses droits.
C’est par la suite que l’idée de Capharnaüm s’est mise à germer, en prenant l’enfance comme point de départ parce que, de toute évidence, c’est cette période qui détermine le reste de la vie.
Quel est donc le sujet de votre film ?
Capharnaüm raconte le périple de Zain, 12 ans, qui décide d’intenter un procès à ses parents pour l’avoir mis au monde alors qu’ils n’étaient pas capables de l’élever convenablement, ne serait-ce qu’en lui donnant de l’amour. Le combat de cet enfant maltraité, dont les parents n’ont pas été à la hauteur de leur rôle, résonne en quelque sorte comme le cri de tous les négligés par notre système, une plainte universelle à travers des yeux candides…
(extrait dossier de presse)
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