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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 08-01-2020

UN VRAI BONHOMME de Benjamin ParentLe film de la semaine :

"Un vrai bonhomme" de Benjamin Parent avec Thomas Guy, Benjamin Voisin, Isabelle Carré…
Tom, un adolescent timide et sensible, s’apprête à faire sa rentrée dans un nouveau lycée. Pour l’aider à s’intégrer, il peut compter sur les conseils de Léo, son grand frère et véritable mentor.Léo va s’employer à faire de Tom un mec, un vrai, mais son omniprésence va rapidement se transformer en une influence toxique. Tom va devoir batailler pour s’affranchir de l’emprise de Léo et trouver son propre chemin….
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"L'Adieu" (The Farewell) de Lulu Wang avec Awkwafina, Tzi Ma, X Mayo…
Lorsqu’ils apprennent que Nai Nai, leur grand-mère et mère tant aimée, est atteinte d’une maladie incurable, ses proches, selon la tradition chinoise, décident de lui cacher la vérité. Ils utilisent alors le mariage de son petit-fils comme prétexte à une réunion de famille pour partager tous ensemble ses derniers instants de bonheur. Pour sa petite fille, Billi, née en Chine mais élevée aux Etats-Unis, le mensonge est plus dur à respecter. Mais c’est aussi pour elle une chance de redécouvrir ses origines, et l’intensité des liens qui l’unissent à sa grand-mère.
> Bande annonce

"SOL" de Jézabel Marques avec Chantal Lauby, Camille Chamoux, Giovanni Pucci
Sol, célèbre interprète de Tango argentin, vit à Buenos-Aires depuis de nombreuses années. Derrière son tempérament excessif et son sourire incandescent, la Diva cache une blessure dont elle ne s’est jamais réellement remise : la perte de son fils unique, Raphaël, avec qui elle avait rompu tout lien. Sol revient à Paris dans l’espoir de rencontrer enfin Jo, son petit-fils de 7 ans, né de l’union de Raphaël et d’Eva, sa belle-fille, qu’elle ne connaît pas.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Bonus : propos de Benjamin Parent pour son film "Un vrai bonhomme"

UN VRAI BONHOMME de Benjamin ParentD’où est née l’idée du film ?
D’une discussion lors d’un brainstorming avec Victor Rodenbach et Tristan Schulmann autour de la série "Les Grands" que j’écrivais alors pour OCS. Comme je n’étais pas satisfait de mon travail, nous avions mis le développement de la série en pause et réfléchissions à la façon de l’orienter différemment. Durant la réunion, un des auteurs m’a demandé : « Et toi, Benjamin, comment étais-tu quand tu étais ado ? ». En moins de cinq minutes, a fusé l’idée d’un ado frustré par son manque de virilité qui trouvait de l’aide auprès de son grand frère. Sauf que ce grand frère était…mort. On tenait quelque chose. Nous n’avons pas développé ce thème dans la série, dont la production était déjà très avancée, mais je l’ai gardé en tête. Je sentais que les gens accrochaient tout de suite quand je leur racontais le pitch.

Il y a donc beaucoup de vous dans cette histoire…
Je n’ai pas perdu mon frère, c’est moi l’aîné pourtant, d’une façon dissimulée et avec beaucoup de distance, le film parle de ma famille. Avec l’adolescence, ma famille est un des sujets qui anime tout mon travail…

On vous a découvert en 2012 avec un court métrage "Ce n’est pas un film de cow-boys", vous avez initié et écrit les six premiers épisodes des "Grands". Les ados, c’est quand même vraiment votre marque de fabrique ?
Ce qui m’intéresse c’est l’adolescence et plus précisément la mienne, sans doute faut-il y voir une volonté réparatrice de refaire l’histoire. J’aime explorer ce que j’ai vécu. Certes le langage change – les ados d’aujourd’hui n’ont plus les mêmes codes ni expressions qu’à mon époque - mais les thématiques restent : comment construit-on son identité lorsqu’on est un garçon ? Quel homme veut-on être et, d’ailleurs, c’est quoi, être un homme aujourd’hui ?

La question traverse tout votre film. Tom veut à tout prix obéir aux injonctions de masculinité auxquelles son frère répond si bien jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il y a un autre chemin à prendre qui lui correspond beaucoup mieux.
C’est un thème qui m’obsède. D’ailleurs, et quoique de façon plus instinctive, mon court-métrage traitait déjà de cela. En s’interrogeant sur l’émotion qu’il a ressenti à la vision de "Brokeback Mountains", j’ai compris, après coup, que Vincent, mon héros, se questionne plus sur sa masculinité que sur son rapport à l’homosexualité. J’ai souhaité creuser cette thématique et lu beaucoup d’ouvrages à ce propos, notamment « Le Mythe de la virilité », d’Olivia Gazalé, un livre remarquable qui a sûrement influencé l’écriture du film. Il ne s’agit pas de faire de la sociologie- je fais du cinéma- mais je tiens à défendre un point de vue sur notre époque.
(extrait dossier de presse)

UN VRAI BONHOMME de Benjamin ParentLe film de la semaine :

"Un vrai bonhomme" de Benjamin Parent avec Thomas Guy, Benjamin Voisin, Isabelle Carré…
Tom, un adolescent timide et sensible, s’apprête à faire sa rentrée dans un nouveau lycée. Pour l’aider à s’intégrer, il peut compter sur les conseils de Léo, son grand frère et véritable mentor.Léo va s’employer à faire de Tom un mec, un vrai, mais son omniprésence va rapidement se transformer en une influence toxique. Tom va devoir batailler pour s’affranchir de l’emprise de Léo et trouver son propre chemin….
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"L'Adieu" (The Farewell) de Lulu Wang avec Awkwafina, Tzi Ma, X Mayo…
Lorsqu’ils apprennent que Nai Nai, leur grand-mère et mère tant aimée, est atteinte d’une maladie incurable, ses proches, selon la tradition chinoise, décident de lui cacher la vérité. Ils utilisent alors le mariage de son petit-fils comme prétexte à une réunion de famille pour partager tous ensemble ses derniers instants de bonheur. Pour sa petite fille, Billi, née en Chine mais élevée aux Etats-Unis, le mensonge est plus dur à respecter. Mais c’est aussi pour elle une chance de redécouvrir ses origines, et l’intensité des liens qui l’unissent à sa grand-mère.
> Bande annonce

"SOL" de Jézabel Marques avec Chantal Lauby, Camille Chamoux, Giovanni Pucci
Sol, célèbre interprète de Tango argentin, vit à Buenos-Aires depuis de nombreuses années. Derrière son tempérament excessif et son sourire incandescent, la Diva cache une blessure dont elle ne s’est jamais réellement remise : la perte de son fils unique, Raphaël, avec qui elle avait rompu tout lien. Sol revient à Paris dans l’espoir de rencontrer enfin Jo, son petit-fils de 7 ans, né de l’union de Raphaël et d’Eva, sa belle-fille, qu’elle ne connaît pas.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Bonus : propos de Benjamin Parent pour son film "Un vrai bonhomme"

UN VRAI BONHOMME de Benjamin ParentD’où est née l’idée du film ?
D’une discussion lors d’un brainstorming avec Victor Rodenbach et Tristan Schulmann autour de la série "Les Grands" que j’écrivais alors pour OCS. Comme je n’étais pas satisfait de mon travail, nous avions mis le développement de la série en pause et réfléchissions à la façon de l’orienter différemment. Durant la réunion, un des auteurs m’a demandé : « Et toi, Benjamin, comment étais-tu quand tu étais ado ? ». En moins de cinq minutes, a fusé l’idée d’un ado frustré par son manque de virilité qui trouvait de l’aide auprès de son grand frère. Sauf que ce grand frère était…mort. On tenait quelque chose. Nous n’avons pas développé ce thème dans la série, dont la production était déjà très avancée, mais je l’ai gardé en tête. Je sentais que les gens accrochaient tout de suite quand je leur racontais le pitch.

Il y a donc beaucoup de vous dans cette histoire…
Je n’ai pas perdu mon frère, c’est moi l’aîné pourtant, d’une façon dissimulée et avec beaucoup de distance, le film parle de ma famille. Avec l’adolescence, ma famille est un des sujets qui anime tout mon travail…

On vous a découvert en 2012 avec un court métrage "Ce n’est pas un film de cow-boys", vous avez initié et écrit les six premiers épisodes des "Grands". Les ados, c’est quand même vraiment votre marque de fabrique ?
Ce qui m’intéresse c’est l’adolescence et plus précisément la mienne, sans doute faut-il y voir une volonté réparatrice de refaire l’histoire. J’aime explorer ce que j’ai vécu. Certes le langage change – les ados d’aujourd’hui n’ont plus les mêmes codes ni expressions qu’à mon époque - mais les thématiques restent : comment construit-on son identité lorsqu’on est un garçon ? Quel homme veut-on être et, d’ailleurs, c’est quoi, être un homme aujourd’hui ?

La question traverse tout votre film. Tom veut à tout prix obéir aux injonctions de masculinité auxquelles son frère répond si bien jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il y a un autre chemin à prendre qui lui correspond beaucoup mieux.
C’est un thème qui m’obsède. D’ailleurs, et quoique de façon plus instinctive, mon court-métrage traitait déjà de cela. En s’interrogeant sur l’émotion qu’il a ressenti à la vision de "Brokeback Mountains", j’ai compris, après coup, que Vincent, mon héros, se questionne plus sur sa masculinité que sur son rapport à l’homosexualité. J’ai souhaité creuser cette thématique et lu beaucoup d’ouvrages à ce propos, notamment « Le Mythe de la virilité », d’Olivia Gazalé, un livre remarquable qui a sûrement influencé l’écriture du film. Il ne s’agit pas de faire de la sociologie- je fais du cinéma- mais je tiens à défendre un point de vue sur notre époque.
(extrait dossier de presse)

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