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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency !

Publié le : 03-10-2018
A STAR IS BORN de Bradley Cooper AMIN de Philippe Faucon NOS BATAILLES de Guillaume Senez

Les sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"A star is born" de Bradley Cooper avec Lady Gaga, Bradley Cooper, Sam Elliott…
Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin…
Bande annonce

"Amin" de Philippe Faucon avec Moustapha Mbengue, Emmanuelle Devos, Marème N'Diaye…
Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail, d’autres amis que les hommes qui résident au foyer.
Aïcha ne voit son mari qu’une à deux fois par an, pour une ou deux semaines, parfois un mois. Elle accepte cette situation comme une nécessité de fait : l’argent qu’Amin envoie au Sénégal fait vivre plusieurs personnes.
Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. Au début, Amin est très retenu. Il y a le problème de la langue, de la pudeur. Jusque-là, séparé de sa femme, il menait une vie consacrée au devoir et savait qu’il fallait rester vigilant.
Bande annonce

"Nos batailles" de Guillaume Senez avec Romain Duris, Laure Calamy, Laetitia Dosch
Olivier se démène au sein de son entreprise pour combattre les injustices. Mais du jour au lendemain quand Laura, sa femme, quitte le domicile, il lui faut concilier éducation des enfants, vie de famille et activité professionnelle. Face à ses nouvelles responsabilités, il bataille pour trouver un nouvel équilibre, car Laura ne revient pas.
Bande annonce

 

Séance spéciale

Rencontre avec Ombline Ley et Caroline Capelle pour leur documentaire "Dans la terrible jungle"
Vendredi 5 octobre 2018 à 21h – Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Prévente depuis le mercredi 3 octobre à la caisse du cinéma.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

AMIN de Philippe FauconBonus : propos de Philippe Faucon, réalisateur du film "Amin"

Il me semble que c’est la première fois que vous évoquez le déracinement de l’immigration en articulant votre récit sur deux géographies distinctes : le pays d’origine et le pays d’accueil. Pourquoi avoir choisi cette fois de traiter ce thème crucial de cette manière ?
Parce que justement, il m’a semblé qu’il n’avait pas été traité de cette façon (ou très peu, très succinctement), alors que précisément ces deux géographies fondent un parcours d’exil ou de migration. Le cinéma a cette capacité de mise en parallèle très forte entre les deux mondes. On passe directement d’une séquence dans le pays d’origine à une séquence dans le pays d’accueil, avec un effet de « cut », de confrontation immédiate de tout ce que contiennent les images : les conditions de vie, les préoccupations des personnages, les enjeux sociaux ou familiaux. Ça ne procéderait pas aussi immédiatement par l’écrit, qui a d’autres moyens d’évocation, mais qui demandent le temps de développement des phrases.

Depuis près de 30 ans, votre cinéma observe la société française, sa diversité avec une acuité qui vous fait avoir toujours une longueur d’avance sur notre époque. Vous considérez vous comme un cinéaste du sociétal et/ou du politique ?
Oui. Je vis dans une société et une époque données et je ne conçois pas de m’intéresser à une expression comme le cinéma tout en me désintéressant du monde et de l’époque dans laquelle je vis. Mais je m’intéresse avant tout au cinéma pour la force, les mystères, la poétique de ses moyens formels propres.

Même si Amin est le rôle titre, le scénario est choral. Cela permet de mettre un pluriel au mot générique d’immigré et de montrer la multiplicité des destins d’hommes et de femmes concernés par cette problématique. Est-ce la raison du choix d’un film pluriel ?
Oui. Il y a plusieurs situations d’hommes seuls, qui déclinent des vécus différents : Amin a laissé au pays sa femme et ses enfants, qu’il ne revoit qu’après de longues périodes d’absence. Abdelaziz est plus âgé, il a recommencé une vie en France et les enfants qu’il a eus d’une première union au Maroc lui renvoient qu’il n’a qu’à « rester en France avec ses enfants français ». Il y a aussi la frustration et la misère sexuelle de ce jeune homme dont la vie est quasi réduite à sa force de travail. Il y a les femmes et les enfants restés au pays d’origine, les femmes rencontrées en France et les enfants qui y sont nés, comme les deux filles d’Abdelaziz.

Comme souvent dans votre cinéma, le scénario repose sur des choses très factuelles. Les personnages s’écrivant au travers de gestes quotidiens. Pourquoi ce choix d’écriture ?
Parce qu’à l’écran, le visuel, c’est à dire les corps, les gestes, les visages, les regards, expriment tout autant que les paroles prononcées par les personnages.
L’introspection psychologique n’est pas le domaine des personnages d’Amin. Ils avancent dans leurs vies, poussés par des nécessités vitales, qui laissent peu d’espace à ça. En France, Amin garde le plus souvent pour lui ses pensées, que son visage et ses regards expriment quelquefois à son insu. Il ne donne libre cours à ses sentiments que lorsqu’il se trouve en confiance : au foyer avec ses amis, lorsqu’il retrouve les siens au Sénégal, et peu à peu avec Gabrielle.
(extrait dossier de presse)

 

A STAR IS BORN de Bradley Cooper AMIN de Philippe Faucon NOS BATAILLES de Guillaume Senez

Les sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"A star is born" de Bradley Cooper avec Lady Gaga, Bradley Cooper, Sam Elliott…
Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin…
Bande annonce

"Amin" de Philippe Faucon avec Moustapha Mbengue, Emmanuelle Devos, Marème N'Diaye…
Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail, d’autres amis que les hommes qui résident au foyer.
Aïcha ne voit son mari qu’une à deux fois par an, pour une ou deux semaines, parfois un mois. Elle accepte cette situation comme une nécessité de fait : l’argent qu’Amin envoie au Sénégal fait vivre plusieurs personnes.
Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. Au début, Amin est très retenu. Il y a le problème de la langue, de la pudeur. Jusque-là, séparé de sa femme, il menait une vie consacrée au devoir et savait qu’il fallait rester vigilant.
Bande annonce

"Nos batailles" de Guillaume Senez avec Romain Duris, Laure Calamy, Laetitia Dosch
Olivier se démène au sein de son entreprise pour combattre les injustices. Mais du jour au lendemain quand Laura, sa femme, quitte le domicile, il lui faut concilier éducation des enfants, vie de famille et activité professionnelle. Face à ses nouvelles responsabilités, il bataille pour trouver un nouvel équilibre, car Laura ne revient pas.
Bande annonce

 

Séance spéciale

Rencontre avec Ombline Ley et Caroline Capelle pour leur documentaire "Dans la terrible jungle"
Vendredi 5 octobre 2018 à 21h – Cinéma "Les Toiles" place François Truffaut Saint-Gratien – Prévente depuis le mercredi 3 octobre à la caisse du cinéma.

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

AMIN de Philippe FauconBonus : propos de Philippe Faucon, réalisateur du film "Amin"

Il me semble que c’est la première fois que vous évoquez le déracinement de l’immigration en articulant votre récit sur deux géographies distinctes : le pays d’origine et le pays d’accueil. Pourquoi avoir choisi cette fois de traiter ce thème crucial de cette manière ?
Parce que justement, il m’a semblé qu’il n’avait pas été traité de cette façon (ou très peu, très succinctement), alors que précisément ces deux géographies fondent un parcours d’exil ou de migration. Le cinéma a cette capacité de mise en parallèle très forte entre les deux mondes. On passe directement d’une séquence dans le pays d’origine à une séquence dans le pays d’accueil, avec un effet de « cut », de confrontation immédiate de tout ce que contiennent les images : les conditions de vie, les préoccupations des personnages, les enjeux sociaux ou familiaux. Ça ne procéderait pas aussi immédiatement par l’écrit, qui a d’autres moyens d’évocation, mais qui demandent le temps de développement des phrases.

Depuis près de 30 ans, votre cinéma observe la société française, sa diversité avec une acuité qui vous fait avoir toujours une longueur d’avance sur notre époque. Vous considérez vous comme un cinéaste du sociétal et/ou du politique ?
Oui. Je vis dans une société et une époque données et je ne conçois pas de m’intéresser à une expression comme le cinéma tout en me désintéressant du monde et de l’époque dans laquelle je vis. Mais je m’intéresse avant tout au cinéma pour la force, les mystères, la poétique de ses moyens formels propres.

Même si Amin est le rôle titre, le scénario est choral. Cela permet de mettre un pluriel au mot générique d’immigré et de montrer la multiplicité des destins d’hommes et de femmes concernés par cette problématique. Est-ce la raison du choix d’un film pluriel ?
Oui. Il y a plusieurs situations d’hommes seuls, qui déclinent des vécus différents : Amin a laissé au pays sa femme et ses enfants, qu’il ne revoit qu’après de longues périodes d’absence. Abdelaziz est plus âgé, il a recommencé une vie en France et les enfants qu’il a eus d’une première union au Maroc lui renvoient qu’il n’a qu’à « rester en France avec ses enfants français ». Il y a aussi la frustration et la misère sexuelle de ce jeune homme dont la vie est quasi réduite à sa force de travail. Il y a les femmes et les enfants restés au pays d’origine, les femmes rencontrées en France et les enfants qui y sont nés, comme les deux filles d’Abdelaziz.

Comme souvent dans votre cinéma, le scénario repose sur des choses très factuelles. Les personnages s’écrivant au travers de gestes quotidiens. Pourquoi ce choix d’écriture ?
Parce qu’à l’écran, le visuel, c’est à dire les corps, les gestes, les visages, les regards, expriment tout autant que les paroles prononcées par les personnages.
L’introspection psychologique n’est pas le domaine des personnages d’Amin. Ils avancent dans leurs vies, poussés par des nécessités vitales, qui laissent peu d’espace à ça. En France, Amin garde le plus souvent pour lui ses pensées, que son visage et ses regards expriment quelquefois à son insu. Il ne donne libre cours à ses sentiments que lorsqu’il se trouve en confiance : au foyer avec ses amis, lorsqu’il retrouve les siens au Sénégal, et peu à peu avec Gabrielle.
(extrait dossier de presse)

 

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