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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency !

Publié le : 26-09-2018
UN PEUPLE ET SON ROI de Pierre Schoeller I FEEL GOOD de Benoit Délépine et Gustave Kerven LE VENT TOURNE de Bettina Oberli

Les sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Un peuple et son roi" de Pierre Schoeller avec Gaspard Ulliel, Adèle Haenel, Olivier Gourmet…
En 1789, un peuple est entré en révolution. Écoutons-le. Il a des choses à nous dire. "Un peuple et son roi" croise les destins d’hommes et de femmes du peuple, et de figures historiques. Leur lieu de rencontre est la toute jeune Assemblée nationale. Au coeur de l’histoire, il y a le sort du Roi et le surgissement de la République…
Bande annonce

"I feel good" de Benoît Delépine et Gustave Kervern avec Jean Dujardin, Yolande Moreau, Joseph Dahan…
Monique dirige une communauté Emmaüs près de Pau. Après plusieurs années d’absence, elle voit débarquer son frère, Jacques, un bon à rien qui n’a qu’une obsession : trouver l’idée qui le rendra riche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent.
Bande annonce

"Le vent tourne" de Bettina Oberli avec Mélanie Thierry, Pierre Deladonchamps, Nuno Lopes…
Pauline, une jeune paysanne, élève ses bêtes dans le respect de la nature. L’arrivée de Samuel, venu installer une éolienne, va bouleverser son couple, ses valeurs.
Bande annonce

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts) -  reprise le 22 septembre.
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

I FEEL GOOD de Benoit Delépine et Gustave KervernBonus : propos de Jean Dujardin, acteur principal du film "I feel good"

Que connaissiez-vous de Benoît Delépine et de Gustave Kervern avant de travailler avec eux ?
Je connaissais Groland, bien sûr, et j'avais vu quelques-uns de leurs films, dont "Mammuth" et "Le Grand Soir". C'est d'ailleurs à l'occasion de la présentation à Cannes du "Grand Soir", en 2012, que je les ai rencontrés. Dès ce moment nous nous étions promis de travailler un jour ensemble…
Sur le tournage de "I Feel Good", j'ai retrouvé ce que j'apprécie chez eux depuis longtemps : une liberté de ton, subversive et poétique, qui s'exprime à l'intérieur d'un cadre fermement défini. Le cinéma de Benoît et de Gustave possède le sens de l'artisanat. C'est, je crois, une qualité devenue rare aujourd'hui.

Au centre de "I Feel Good" il y a ce village Emmaüs situé non loin de Pau…
La découverte du village a été merveilleuse. L'endroit lui-même, mais aussi et surtout les compagnons qui y vivent, et la personne grâce à qui ce lieu existe : Germain. La situation aurait pu ne pas être simple et pourtant elle l'a tout de suite été : le tournage s'est fait de façon très chaleureuse et en grande proximité avec les gens qui vivent là.
Pendant un week-end un peu avant le tournage, j'ai pu découvrir le village, Pau, les alentours… Sans ce lieu il n'y aurait peut-être pas de film. Celui-ci, du moins, aurait été différent. Une partie importante de l'inspiration de Benoît et de Gustave vient du village : un entrepôt, une maison renversée, un wagon, tout cela donne des idées…

En quoi leur méthode vous a-t-elle paru particulière ? C'est la première fois que vous travaillez avec un duo de cinéastes…
J'ai admiré l'écoute et le respect qui existent entre eux. Ils se tiennent tous les deux derrière l'écran de contrôle. D'une certaine manière ils travaillent plus à l'oreille qu'à l'image, en tout cas quand ils ont trouvé le cadre. Ils s’écoutent et se regardent, pour être sûrs d'avoir obtenu ce qu'ils cherchent.
Ils sont complémentaires. Benoît peut avoir des fulgurances, décider soudain de changer une scène parce qu'il a trouvé quelque chose qui lui paraît plus drôle et qui, souvent, l'est ! Gus, lui, est plus dans l'humain, les personnages : c'est dans les coins que ses interventions sont décisives.
Benoît et Gustave, c'est connu, ne font pas de champ contrechamp. Le texte, lui, est très écrit, et il peut être assez fourni. Dans le même temps, une idée ne cesse d'en chasser une autre. Il faut donc être très disponible, savoir s'adapter en permanence. Il le faut toujours au cinéma, mais encore plus avec eux ! Ce qui est à la fois stimulant et éreintant. Pendant les quinze derniers jours du tournage, je ne dormais plus : mon cerveau était en ébullition constante, à cause de ce mélange spécial d'écriture et d'improvisation.

Dans "I Feel Good" vous apparaissez un peu vieilli, abîmé, différent de l'image qu'on a de vous…
C'est vrai. Et cela ne me gêne pas du tout. Au contraire. Je n'ai de toute façon aucun problème avec mon image. J'ai l'impression de la flinguer à chaque fois… J'ai besoin de ressembler au personnage, pas de me ressembler. C'est très volontiers que je me suis malmené, que je me tiens mal, me coiffe mal… J'ai pris du poids, je me suis voûté. "I Feel Good" est un film sur des cabossés et Jacques en fait partie, même s'il se pense très différent. Et puis il me semblait d'autant plus important de bousculer la confiance de Jacques, d'y introduire de la fragilité…
(extrait dossier de presse)

UN PEUPLE ET SON ROI de Pierre Schoeller I FEEL GOOD de Benoit Délépine et Gustave Kerven LE VENT TOURNE de Bettina Oberli

Les sorties de la semaine : la sélection du Journal !

"Un peuple et son roi" de Pierre Schoeller avec Gaspard Ulliel, Adèle Haenel, Olivier Gourmet…
En 1789, un peuple est entré en révolution. Écoutons-le. Il a des choses à nous dire. "Un peuple et son roi" croise les destins d’hommes et de femmes du peuple, et de figures historiques. Leur lieu de rencontre est la toute jeune Assemblée nationale. Au coeur de l’histoire, il y a le sort du Roi et le surgissement de la République…
Bande annonce

"I feel good" de Benoît Delépine et Gustave Kervern avec Jean Dujardin, Yolande Moreau, Joseph Dahan…
Monique dirige une communauté Emmaüs près de Pau. Après plusieurs années d’absence, elle voit débarquer son frère, Jacques, un bon à rien qui n’a qu’une obsession : trouver l’idée qui le rendra riche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent.
Bande annonce

"Le vent tourne" de Bettina Oberli avec Mélanie Thierry, Pierre Deladonchamps, Nuno Lopes…
Pauline, une jeune paysanne, élève ses bêtes dans le respect de la nature. L’arrivée de Samuel, venu installer une éolienne, va bouleverser son couple, ses valeurs.
Bande annonce

 

Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts) -  reprise le 22 septembre.
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :

Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

I FEEL GOOD de Benoit Delépine et Gustave KervernBonus : propos de Jean Dujardin, acteur principal du film "I feel good"

Que connaissiez-vous de Benoît Delépine et de Gustave Kervern avant de travailler avec eux ?
Je connaissais Groland, bien sûr, et j'avais vu quelques-uns de leurs films, dont "Mammuth" et "Le Grand Soir". C'est d'ailleurs à l'occasion de la présentation à Cannes du "Grand Soir", en 2012, que je les ai rencontrés. Dès ce moment nous nous étions promis de travailler un jour ensemble…
Sur le tournage de "I Feel Good", j'ai retrouvé ce que j'apprécie chez eux depuis longtemps : une liberté de ton, subversive et poétique, qui s'exprime à l'intérieur d'un cadre fermement défini. Le cinéma de Benoît et de Gustave possède le sens de l'artisanat. C'est, je crois, une qualité devenue rare aujourd'hui.

Au centre de "I Feel Good" il y a ce village Emmaüs situé non loin de Pau…
La découverte du village a été merveilleuse. L'endroit lui-même, mais aussi et surtout les compagnons qui y vivent, et la personne grâce à qui ce lieu existe : Germain. La situation aurait pu ne pas être simple et pourtant elle l'a tout de suite été : le tournage s'est fait de façon très chaleureuse et en grande proximité avec les gens qui vivent là.
Pendant un week-end un peu avant le tournage, j'ai pu découvrir le village, Pau, les alentours… Sans ce lieu il n'y aurait peut-être pas de film. Celui-ci, du moins, aurait été différent. Une partie importante de l'inspiration de Benoît et de Gustave vient du village : un entrepôt, une maison renversée, un wagon, tout cela donne des idées…

En quoi leur méthode vous a-t-elle paru particulière ? C'est la première fois que vous travaillez avec un duo de cinéastes…
J'ai admiré l'écoute et le respect qui existent entre eux. Ils se tiennent tous les deux derrière l'écran de contrôle. D'une certaine manière ils travaillent plus à l'oreille qu'à l'image, en tout cas quand ils ont trouvé le cadre. Ils s’écoutent et se regardent, pour être sûrs d'avoir obtenu ce qu'ils cherchent.
Ils sont complémentaires. Benoît peut avoir des fulgurances, décider soudain de changer une scène parce qu'il a trouvé quelque chose qui lui paraît plus drôle et qui, souvent, l'est ! Gus, lui, est plus dans l'humain, les personnages : c'est dans les coins que ses interventions sont décisives.
Benoît et Gustave, c'est connu, ne font pas de champ contrechamp. Le texte, lui, est très écrit, et il peut être assez fourni. Dans le même temps, une idée ne cesse d'en chasser une autre. Il faut donc être très disponible, savoir s'adapter en permanence. Il le faut toujours au cinéma, mais encore plus avec eux ! Ce qui est à la fois stimulant et éreintant. Pendant les quinze derniers jours du tournage, je ne dormais plus : mon cerveau était en ébullition constante, à cause de ce mélange spécial d'écriture et d'improvisation.

Dans "I Feel Good" vous apparaissez un peu vieilli, abîmé, différent de l'image qu'on a de vous…
C'est vrai. Et cela ne me gêne pas du tout. Au contraire. Je n'ai de toute façon aucun problème avec mon image. J'ai l'impression de la flinguer à chaque fois… J'ai besoin de ressembler au personnage, pas de me ressembler. C'est très volontiers que je me suis malmené, que je me tiens mal, me coiffe mal… J'ai pris du poids, je me suis voûté. "I Feel Good" est un film sur des cabossés et Jacques en fait partie, même s'il se pense très différent. Et puis il me semblait d'autant plus important de bousculer la confiance de Jacques, d'y introduire de la fragilité…
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