Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Au bout des doigts" de Ludovic Bernard avec Jules Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas…
La musique est le secret de Mathieu Malinski, un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique l’en sort en échange d’heures d’intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au concours national de piano. Mathieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés…
Bande annonce
"L'Homme Fidèle" de Louis Garrel avec Laetitia Casta, Louis Garrel, Lily-Rose Depp…
Abel et Marianne sont séparés depuis 10 ans. Alors qu’ils se retrouvent, Abel décide de reconquérir Marianne. Mais les choses ont changé : Marianne a un fils, Joseph, et sa tante, la jeune Ève, a grandi. Et ils ont des secrets à révéler….
Bande annonce
"Mia et le Lion Blanc" de Gilles de Maistre avec Daniah De Villiers, Mélanie Laurent, Langley Kirkwood…
Mia a onze ans quand elle noue une relation hors du commun avec Charlie, un lion blanc né dans la ferme de félins de ses parents en Afrique du Sud. Tous deux grandissent comme frère et sœur et deviennent vite inséparables. Trois ans plus tard, Charlie est devenu un lion imposant. Mia découvre alors le secret que cache la ferme : son père vend les lions à des « chasseurs de trophées ». Mia n’aura désormais qu’une obsession : sauver Charlie, à tout prix.
Bande annonce
Séances spéciales
Avant-premières du film "Qu'est-ce qu'on a (encore) fait au bon Dieu ?" de Philippe de Chauveron avec Christian Clavier, Chantal Lauby,
Mardi 1er janvier 2018 à 18h – Cinéma L'Eden 5bis rue de Pontoise Montmorency.
Mardi 1er janvier 2018 à 18h – UGC 38 rue du Général de Gaulle Enghien-les-Bains.
Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Ludovic Bernard, réalisateur de "Au bout des doigts"
Comment est né ce projet ?
Le film est né très simplement : alors que j’étais à la gare de Bercy et que je m’apprêtais à prendre le train, j’ai entendu un jeune homme jouer du piano. C’était un jeune qui, à première vue, ne possédait absolument pas les codes de la musique classique, mais qui jouait une valse de Chopin divinement bien.
C’était un moment magique, il y avait peu de monde autour de moi. Je suis monté dans le train et j’ai écrit le passé et le futur du jeune homme en me demandant comment il avait pu apprendre à jouer aussi bien. Cela a été le point de départ de mon film et je l’ai ensuite transposé gare du Nord.
Il y a dans ce film un acte de foi et une déclaration d’amour à la musique classique. C’est un art qui vous habite ?
Oui, complètement. J’écoute beaucoup d’opéra, et notamment "La Tosca" en boucle. J’aime aussi énormément les symphonies de Mozart et j’écoute souvent du piano car j’adore Chopin. Quand je travaille à la maison, j’aime mettre de la musique classique : elle me remplit, m’envahit et me procure des émotions que je ne trouve nulle part ailleurs. Lorsque j’ai besoin d’écrire des scénarios, je vais chercher la bonne musique et c’est souvent instrumental car je recherche l’émotion la plus pure, la plus intacte et la plus forte. La musique classique me transporte : c’est d’ailleurs l’autre personnage de ce film tellement elle est y centrale et présente. Mais au montage, il fallait trouver le bon dosage entre le score et la musique jouée au piano. Cela a été un travail difficile. Dans les premières versions, la musique était trop présente et écrasait le film et nous avons trouvé la juste mesure.
Peut-on dire que Mathieu n’est pas né au bon endroit ?
Absolument ! Sincèrement, je pense que la musique classique est aujourd’hui considérée comme un peu poussiéreuse, particulièrement dans les cités ou milieux populaires, et c’est ce qui m’a interpelé en entendant ce jeune homme à la gare. Avec ce film, j’ai essayé de remettre au goût du jour la musique classique et de montrer que tout le monde peut connaître Rachmaninov, Mozart et d’autres.
La musique classique est considérée comme trop élitiste alors que des milliers de chansons modernes s’en inspirent. Elle doit être populaire.
Comment s’est passé le casting ?
Pour incarner Mathieu, le processus a été long : initialement, je voulais quelqu’un de jeune, et un vrai pianiste. Nous avons rencontré une cinquantaine de jeunes hommes de 25 à 30 ans qui jouaient du piano, mais chez lesquels je n’ai pas trouvé ce supplément d’âme que je recherchais. Du coup, la directrice de casting, Nathalie Chéron, et moi avons décidé de changer de classe d’âge : ce qui m’intéressait, c’était de trouver un garçon qui ne soit plus un enfant et pas encore un homme, car un grand adolescent est plus touchant. Nous n’avons pas trouvé de pianiste. Mais lorsque j’ai rencontré Jules Benchetrit, je l’ai trouvé immédiatement magnétique.
Parlez-moi de son entraînement.
Il a travaillé au piano 3 heures par jour, d’arrachepied, tous les morceaux avec Jennifer Fichet, virtuose et professeure de piano. Il s’agissait pour Jules d’acquérir la bonne gestuelle, la bonne posture des mains sur le clavier. Il fallait qu’il s’approprie tout cela et il l’a merveilleusement retranscrit. Quand elle l’a découvert à l’écran, Jennifer était en larmes du début à la fin : on y croit totalement.
Kristin Scott Thomas et Lambert Wilson campent les deux autres protagonistes.
J’ai écrit en pensant à Kristin Scott Thomas et à personne d’autre. Et j’ai eu la chance qu’elle nous dise oui en quatre jours ! Je ne rêvais que d’elle : j’ai longtemps habité en Angleterre et j’adore la rigueur des Anglais, leur façon d’être, et ce qu’ils sont capables de donner. Elle a en elle une profonde sensibilité et elle a su parfaitement incarner cette double face de la comtesse. C’est aussi pendant le travail d’écriture que j’ai pensé à Lambert Wilson. Il a une immense humanité en lui et c’est un acteur très talentueux. Ce qu’il fait à l’image m’a bluffé. Il y a notamment cette scène remarquable où il parle à l’oreille de Mathieu quand il a joué Liszt : on le sent à fleur de peau.
(extrait dossier de presse)
Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Au bout des doigts" de Ludovic Bernard avec Jules Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas…
La musique est le secret de Mathieu Malinski, un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique l’en sort en échange d’heures d’intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au concours national de piano. Mathieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés…
Bande annonce
"L'Homme Fidèle" de Louis Garrel avec Laetitia Casta, Louis Garrel, Lily-Rose Depp…
Abel et Marianne sont séparés depuis 10 ans. Alors qu’ils se retrouvent, Abel décide de reconquérir Marianne. Mais les choses ont changé : Marianne a un fils, Joseph, et sa tante, la jeune Ève, a grandi. Et ils ont des secrets à révéler….
Bande annonce
"Mia et le Lion Blanc" de Gilles de Maistre avec Daniah De Villiers, Mélanie Laurent, Langley Kirkwood…
Mia a onze ans quand elle noue une relation hors du commun avec Charlie, un lion blanc né dans la ferme de félins de ses parents en Afrique du Sud. Tous deux grandissent comme frère et sœur et deviennent vite inséparables. Trois ans plus tard, Charlie est devenu un lion imposant. Mia découvre alors le secret que cache la ferme : son père vend les lions à des « chasseurs de trophées ». Mia n’aura désormais qu’une obsession : sauver Charlie, à tout prix.
Bande annonce
Séances spéciales
Avant-premières du film "Qu'est-ce qu'on a (encore) fait au bon Dieu ?" de Philippe de Chauveron avec Christian Clavier, Chantal Lauby,
Mardi 1er janvier 2018 à 18h – Cinéma L'Eden 5bis rue de Pontoise Montmorency.
Mardi 1er janvier 2018 à 18h – UGC 38 rue du Général de Gaulle Enghien-les-Bains.
Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Ludovic Bernard, réalisateur de "Au bout des doigts"
Comment est né ce projet ?
Le film est né très simplement : alors que j’étais à la gare de Bercy et que je m’apprêtais à prendre le train, j’ai entendu un jeune homme jouer du piano. C’était un jeune qui, à première vue, ne possédait absolument pas les codes de la musique classique, mais qui jouait une valse de Chopin divinement bien.
C’était un moment magique, il y avait peu de monde autour de moi. Je suis monté dans le train et j’ai écrit le passé et le futur du jeune homme en me demandant comment il avait pu apprendre à jouer aussi bien. Cela a été le point de départ de mon film et je l’ai ensuite transposé gare du Nord.
Il y a dans ce film un acte de foi et une déclaration d’amour à la musique classique. C’est un art qui vous habite ?
Oui, complètement. J’écoute beaucoup d’opéra, et notamment "La Tosca" en boucle. J’aime aussi énormément les symphonies de Mozart et j’écoute souvent du piano car j’adore Chopin. Quand je travaille à la maison, j’aime mettre de la musique classique : elle me remplit, m’envahit et me procure des émotions que je ne trouve nulle part ailleurs. Lorsque j’ai besoin d’écrire des scénarios, je vais chercher la bonne musique et c’est souvent instrumental car je recherche l’émotion la plus pure, la plus intacte et la plus forte. La musique classique me transporte : c’est d’ailleurs l’autre personnage de ce film tellement elle est y centrale et présente. Mais au montage, il fallait trouver le bon dosage entre le score et la musique jouée au piano. Cela a été un travail difficile. Dans les premières versions, la musique était trop présente et écrasait le film et nous avons trouvé la juste mesure.
Peut-on dire que Mathieu n’est pas né au bon endroit ?
Absolument ! Sincèrement, je pense que la musique classique est aujourd’hui considérée comme un peu poussiéreuse, particulièrement dans les cités ou milieux populaires, et c’est ce qui m’a interpelé en entendant ce jeune homme à la gare. Avec ce film, j’ai essayé de remettre au goût du jour la musique classique et de montrer que tout le monde peut connaître Rachmaninov, Mozart et d’autres.
La musique classique est considérée comme trop élitiste alors que des milliers de chansons modernes s’en inspirent. Elle doit être populaire.
Comment s’est passé le casting ?
Pour incarner Mathieu, le processus a été long : initialement, je voulais quelqu’un de jeune, et un vrai pianiste. Nous avons rencontré une cinquantaine de jeunes hommes de 25 à 30 ans qui jouaient du piano, mais chez lesquels je n’ai pas trouvé ce supplément d’âme que je recherchais. Du coup, la directrice de casting, Nathalie Chéron, et moi avons décidé de changer de classe d’âge : ce qui m’intéressait, c’était de trouver un garçon qui ne soit plus un enfant et pas encore un homme, car un grand adolescent est plus touchant. Nous n’avons pas trouvé de pianiste. Mais lorsque j’ai rencontré Jules Benchetrit, je l’ai trouvé immédiatement magnétique.
Parlez-moi de son entraînement.
Il a travaillé au piano 3 heures par jour, d’arrachepied, tous les morceaux avec Jennifer Fichet, virtuose et professeure de piano. Il s’agissait pour Jules d’acquérir la bonne gestuelle, la bonne posture des mains sur le clavier. Il fallait qu’il s’approprie tout cela et il l’a merveilleusement retranscrit. Quand elle l’a découvert à l’écran, Jennifer était en larmes du début à la fin : on y croit totalement.
Kristin Scott Thomas et Lambert Wilson campent les deux autres protagonistes.
J’ai écrit en pensant à Kristin Scott Thomas et à personne d’autre. Et j’ai eu la chance qu’elle nous dise oui en quatre jours ! Je ne rêvais que d’elle : j’ai longtemps habité en Angleterre et j’adore la rigueur des Anglais, leur façon d’être, et ce qu’ils sont capables de donner. Elle a en elle une profonde sensibilité et elle a su parfaitement incarner cette double face de la comtesse. C’est aussi pendant le travail d’écriture que j’ai pensé à Lambert Wilson. Il a une immense humanité en lui et c’est un acteur très talentueux. Ce qu’il fait à l’image m’a bluffé. Il y a notamment cette scène remarquable où il parle à l’oreille de Mathieu quand il a joué Liszt : on le sent à fleur de peau.
(extrait dossier de presse)
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