Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Le Jeune Ahmed" de Luc et Jean-Pierre Dardenne avec Idir Ben Addi, Olivier Bonnaud, Myriem Akheddiou…
En Belgique, aujourd’hui, le destin du Jeune Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie.
Bande annonce
"Les Plus belles années d'une vie" de Claude Lelouch avec Jean-Louis Trintignant, Anouk Aimée, Marianne Denicourt
Ils se sont connus voilà bien longtemps. Un homme et une femme, dont l’histoire d’amour fulgurante, inattendue, saisie dans une parenthèse devenue mythique, aura révolutionné notre façon de voir l’amour.
Aujourd’hui, l’ancien pilote de course se perd un peu sur les chemins de sa mémoire. Pour l’aider, son fils va retrouver celle que son père n’a pas su garder mais qu’il évoque sans cesse. Anne va revoir Jean-Louis et reprendre leur histoire où ils l’avaient laissée...
Bande annonce
"Une part d'ombre" de Samuel Tilman avec Fabrizio Rongione, Natacha Régnier, Baptiste Lalieu…
David est un père de famille comblé : une femme qu'il aime, deux enfants adorables, une bande de potes soudée. Au retour de leurs dernières vacances, David est interrogé par la police dans le cadre d’un meurtre. Rapidement, l’enquête établit qu’il n’est pas irréprochable. Même si son meilleur ami et son avocat le soutiennent, le doute se propage dans son entourage...
Bande annonce
Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Jean-Pierre et Luc Dardenne, réalisateur du film "Le jeune Ahmed"
En terminant l’écriture de ce scénario nous nous sommes rendus compte que d’une certaine manière nous avions écrit l’histoire des tentatives infructueuses de divers personnages pour conduire le jeune fanatique Ahmed, notre personnage principal, à renoncer à son meurtre. Quels que soient ces personnages : Inès sa professeure, sa mère, son frère, sa sœur, son éducateur, le juge, la psychologue du Centre Fermé, son avocat, les propriétaires de la ferme où il est placé, leur fille Louise, aucun ne réussit à entrer en communication avec le noyau dur, mystérieux de ce garçon prêt à tuer sa professeure au nom de ses convictions religieuses.
En commençant l’écriture, nous n’imaginions pas que nous étions en train de donner naissance à un personnage si fermé, capable de nous échapper à ce point, de nous laisser sans possibilité de construction dramatique pour le rattraper, le faire sortir de sa folie meurtrière. Même Youssouf, l’imam de la mosquée intégriste, le séducteur qui a capté l’énergie des idéaux de l’adolescent pour les mettre au service de la pureté et de la haine de l’impureté, même lui, le maître, est surpris par la détermination de son disciple.
Et pourtant, pouvait-il en être autrement ? Pouvait-il en être autrement si le fanatisé est si jeune, presque un enfant, et si, de plus, son maître séducteur l’encourage à vénérer un cousin martyr, un mort ?
Comment arrêter la course au meurtre de ce jeune garçon fanatique, hermétique à la bienveillance de ses éducateurs, à l’amour de sa mère, à l’amitié et aux jeux amoureux de la jeune Louise ? Comment l’immobiliser dans un moment où, sans l’angélisme et l’invraisemblance d’un happy end, il pourrait s’ouvrir à la vie, se convertir à l’impureté jusque-là abhorrée ? Quelle serait la scène, quels seraient les plans qui permettraient de filmer cette métamorphose et troubleraient le regard du spectateur entré dans la nuit d’Ahmed, au plus près de ce qui le possède, de ce dont il serait enfin délivré ?
(extrait dossier de presse)
Sorties de la semaine : la sélection du Journal !
"Le Jeune Ahmed" de Luc et Jean-Pierre Dardenne avec Idir Ben Addi, Olivier Bonnaud, Myriem Akheddiou…
En Belgique, aujourd’hui, le destin du Jeune Ahmed, 13 ans, pris entre les idéaux de pureté de son imam et les appels de la vie.
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"Les Plus belles années d'une vie" de Claude Lelouch avec Jean-Louis Trintignant, Anouk Aimée, Marianne Denicourt
Ils se sont connus voilà bien longtemps. Un homme et une femme, dont l’histoire d’amour fulgurante, inattendue, saisie dans une parenthèse devenue mythique, aura révolutionné notre façon de voir l’amour.
Aujourd’hui, l’ancien pilote de course se perd un peu sur les chemins de sa mémoire. Pour l’aider, son fils va retrouver celle que son père n’a pas su garder mais qu’il évoque sans cesse. Anne va revoir Jean-Louis et reprendre leur histoire où ils l’avaient laissée...
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"Une part d'ombre" de Samuel Tilman avec Fabrizio Rongione, Natacha Régnier, Baptiste Lalieu…
David est un père de famille comblé : une femme qu'il aime, deux enfants adorables, une bande de potes soudée. Au retour de leurs dernières vacances, David est interrogé par la police dans le cadre d’un meurtre. Rapidement, l’enquête établit qu’il n’est pas irréprochable. Même si son meilleur ami et son avocat le soutiennent, le doute se propage dans son entourage...
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Programme des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)
Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)
Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)
Bonus : propos de Jean-Pierre et Luc Dardenne, réalisateur du film "Le jeune Ahmed"
En terminant l’écriture de ce scénario nous nous sommes rendus compte que d’une certaine manière nous avions écrit l’histoire des tentatives infructueuses de divers personnages pour conduire le jeune fanatique Ahmed, notre personnage principal, à renoncer à son meurtre. Quels que soient ces personnages : Inès sa professeure, sa mère, son frère, sa sœur, son éducateur, le juge, la psychologue du Centre Fermé, son avocat, les propriétaires de la ferme où il est placé, leur fille Louise, aucun ne réussit à entrer en communication avec le noyau dur, mystérieux de ce garçon prêt à tuer sa professeure au nom de ses convictions religieuses.
En commençant l’écriture, nous n’imaginions pas que nous étions en train de donner naissance à un personnage si fermé, capable de nous échapper à ce point, de nous laisser sans possibilité de construction dramatique pour le rattraper, le faire sortir de sa folie meurtrière. Même Youssouf, l’imam de la mosquée intégriste, le séducteur qui a capté l’énergie des idéaux de l’adolescent pour les mettre au service de la pureté et de la haine de l’impureté, même lui, le maître, est surpris par la détermination de son disciple.
Et pourtant, pouvait-il en être autrement ? Pouvait-il en être autrement si le fanatisé est si jeune, presque un enfant, et si, de plus, son maître séducteur l’encourage à vénérer un cousin martyr, un mort ?
Comment arrêter la course au meurtre de ce jeune garçon fanatique, hermétique à la bienveillance de ses éducateurs, à l’amour de sa mère, à l’amitié et aux jeux amoureux de la jeune Louise ? Comment l’immobiliser dans un moment où, sans l’angélisme et l’invraisemblance d’un happy end, il pourrait s’ouvrir à la vie, se convertir à l’impureté jusque-là abhorrée ? Quelle serait la scène, quels seraient les plans qui permettraient de filmer cette métamorphose et troubleraient le regard du spectateur entré dans la nuit d’Ahmed, au plus près de ce qui le possède, de ce dont il serait enfin délivré ?
(extrait dossier de presse)
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