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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 22-01-2020

Le film de la semaine :

"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" d'Arnaud Viard avec Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Benjamin Lavernhe, Camille Rowe, Elsa Zylberstein, Aurore Clément...
Dans la belle maison familiale, à la fin de l’été, Aurore fête ses 70 ans, entourée de ses 4 enfants, tous venus pour l’occasion. Plus tard, un jour, l’un d’eux va prendre une décision qui changera leur vie…
> Bande annonce

Autres sorties à noter :

"La Llorona" de Jayro Bustamante avec María Mercedes Coroy, Sabrina de La Hoz, Julio Diaz…
La Llorrona : seuls les coupables l’entendent pleurer. Selon la légende, la Llorona est une pleureuse, un fantôme qui cherche ses enfants. Aujourd’hui, elle pleure ceux qui sont morts durant le génocide des indiens mayas. Le général, responsable du massacre mais acquitté, est hanté par une Llorona. Serait-ce Alma, la nouvelle domestique ? Est-elle venue punir celui que la justice n’a pas condamné ?
> Bande annonce

"Scandale" de Jay Roach avec Charlize Theron, Nicole Kidman, Margot Robbie…
Inspiré de faits réels, "Scandale" nous plonge dans les coulisses d’une chaîne de télévision aussi puissante que controversée. Des premières étincelles à l’explosion médiatique, découvrez comment des femmes journalistes ont réussi à briser la loi du silence pour dénoncer l’inacceptable.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Bonus : propos d'Arnaud Viard, réalisateur du film ""Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part"

Quelle a été la genèse de votre film ?
Tout a commencé lorsque j’ai acheté – à cause de son titre, si séduisant – le premier livre d’Anna Gavalda. C’était l’été 1999, j’avais tellement aimé ses nouvelles que je lui avais écrit une lettre. Elle m’avait d’ailleurs répondu sur une carte postale que j’ai gardée. Notre correspondance s’est arrêtée là. Quelques années plus tard, j’ai rencontré Anna Gavalda, qui avait vu et aimé mon premier film "Clara et moi". J’ai relu ses nouvelles, et émis le souhait d’en faire un film. J’ai alors déjeuné avec son éditeur et commencé à écrire le scénario. Nous étions en 2010.

Et que s’est-il passé ?
L’écriture a duré un an et lorsque nous avons essayé de monter le film avec le producteur de l’époque (Nord-Ouest), il s’est avéré assez vite que le système ne voulait pas du projet, ce qui me paraissait assez incompréhensible puisque le livre s’était vendu à plus de 2 millions d’exemplaires. Donc, le film ne s’est pas fait.
Alors, la société de production que j’avais créée avec mes amis d’enfance pour "Clara et moi" a repris une option sur le livre. D’ailleurs, je voudrais remercier ici l’éditeur Dominique Gaultier et Anna Gavalda, puisqu’ils ont – je crois – toujours gardé les droits cinématographiques pour moi. Le temps a passé, j’ai fait un autre film et deux enfants… Puis, en 2017, j’ai retravaillé le scénario grâce à Rémi Burah d’Arte qui m’avait fait amicalement une très belle note critique. Alors, le film a rencontré son producteur, Marc-Benoît Créancier (Easy Tiger). Et un jour, tout s’est débloqué lorsque Jean-Paul Rouve a dit oui au projet. Ensuite, UGC, très enthousiaste sur le scénario, s’est positionné. A partir de là, je me suis dit que j’allais - peut-être, enfin - pouvoir faire ce film.

De nombreux films sont inspirés par des livres. Le vôtre, est tiré d’un recueil de nouvelles très différentes les unes des autres. Comment avez-vous procédé ?
Oui, c’est vrai, à la première lecture, le seul point commun à toutes ces nouvelles, c’est Anna Gavalda. En réfléchissant davantage, il m’a semblé que le sujet du livre, c’était le désir. Plus concrètement, et après avoir remué ces nouvelles dans tous les sens, après avoir compris qu’il y avait un nombre infini d’adaptations possibles, j’ai fait un choix qui s’est imposé presque inconsciemment mais avec une grande évidence : je suis parti de la nouvelle « Clic Clac » qui raconte l’histoire de deux sœurs et d’un frère qui a du mal à couper le cordon avec ses sœurs. Et puis en travaillant avec Vincent Dietschy, j’ai ajouté à cette fratrie, le Jean-Pierre de la nouvelle "Le fait du jour". J’avais ma fratrie. J’ai ensuite insufflé à ces 4 personnages des situations, des bouts de dialogues ou d’histoires, que j’ai piochés dans les nouvelles. Par exemple, Juliette est en même temps l’héroïne de la nouvelle "IIG" et celle de "Epilogue". J’ai créé le personnage de la mère, qui n’existe pas dans les nouvelles de Gavalda, personnage qui me semble essentiel lorsque l’on veut mettre en scène une famille. Ou en tout cas, la mienne. Tout devenait clair pour moi, j’avais trouvé un sujet – la famille – et une architecture où l’on retrouvait les nouvelles de Gavalda (fidélité) tout en ne les retrouvant pas (trahison).

Votre film commence par une scène assez explicite…
La scène d’ouverture a vraiment été conçue comme un prologue. On y entrevoit la relation mère/fils entre Aurore (Aurore Clément) et Jean-Pierre. Devant sa mère et l’intimité de la chambre, Jean-Pierre est comme le petit garçon qu’il était lorsqu’il l’attend assis sur le lit, mais aussi comme son mari lorsqu’il lui met son collier, et qu’elle le regarde avec une infinie tendresse. J’ai voulu montrer ce lien extrêmement fort qui les réunit, et montrer que c’était aussi, peut-être, l’endroit du drame. Il me semblait important de commencer le film par cette scène mère/fils, et de commencer le film avec Jean-Pierre.

… Qui est incarné par Jean-Paul Rouve.
Mon choix s’est porté sur lui à cause d’un plan dans "Les Souvenirs", film qu’il a aussi réalisé et dans lequel il interprète un patron d’hôtel. Si je ne le connaissais pas personnellement, je l’avais repéré depuis longtemps comme acteur pour avoir vu au théâtre "Les aventures du Robins des bois". J’avais rarement vu un comédien aussi drôle. J’ai fait sa connaissance avant le tournage évidemment, et ce qui m’a séduit, c’est l’homme : sa pudeur, sa gentillesse, sa simplicité. C’est très agréable d’échanger avec lui. C’est un bon camarade. Sur le plateau, j’ai découvert un acteur d’une grande finesse, qui comprend tout très vite, et qui, je crois, peut se glisser dans de nombreux univers, et c’est assez rare. Il est très séduisant dans mon film, et l’avoir filmé de cette manière à 50 ans, me touche beaucoup.
(extrait dossier de presse)

 

Le film de la semaine :

"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" d'Arnaud Viard avec Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Benjamin Lavernhe, Camille Rowe, Elsa Zylberstein, Aurore Clément...
Dans la belle maison familiale, à la fin de l’été, Aurore fête ses 70 ans, entourée de ses 4 enfants, tous venus pour l’occasion. Plus tard, un jour, l’un d’eux va prendre une décision qui changera leur vie…
> Bande annonce

Autres sorties à noter :

"La Llorona" de Jayro Bustamante avec María Mercedes Coroy, Sabrina de La Hoz, Julio Diaz…
La Llorrona : seuls les coupables l’entendent pleurer. Selon la légende, la Llorona est une pleureuse, un fantôme qui cherche ses enfants. Aujourd’hui, elle pleure ceux qui sont morts durant le génocide des indiens mayas. Le général, responsable du massacre mais acquitté, est hanté par une Llorona. Serait-ce Alma, la nouvelle domestique ? Est-elle venue punir celui que la justice n’a pas condamné ?
> Bande annonce

"Scandale" de Jay Roach avec Charlize Theron, Nicole Kidman, Margot Robbie…
Inspiré de faits réels, "Scandale" nous plonge dans les coulisses d’une chaîne de télévision aussi puissante que controversée. Des premières étincelles à l’explosion médiatique, découvrez comment des femmes journalistes ont réussi à briser la loi du silence pour dénoncer l’inacceptable.
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Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

Bonus : propos d'Arnaud Viard, réalisateur du film ""Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part"

Quelle a été la genèse de votre film ?
Tout a commencé lorsque j’ai acheté – à cause de son titre, si séduisant – le premier livre d’Anna Gavalda. C’était l’été 1999, j’avais tellement aimé ses nouvelles que je lui avais écrit une lettre. Elle m’avait d’ailleurs répondu sur une carte postale que j’ai gardée. Notre correspondance s’est arrêtée là. Quelques années plus tard, j’ai rencontré Anna Gavalda, qui avait vu et aimé mon premier film "Clara et moi". J’ai relu ses nouvelles, et émis le souhait d’en faire un film. J’ai alors déjeuné avec son éditeur et commencé à écrire le scénario. Nous étions en 2010.

Et que s’est-il passé ?
L’écriture a duré un an et lorsque nous avons essayé de monter le film avec le producteur de l’époque (Nord-Ouest), il s’est avéré assez vite que le système ne voulait pas du projet, ce qui me paraissait assez incompréhensible puisque le livre s’était vendu à plus de 2 millions d’exemplaires. Donc, le film ne s’est pas fait.
Alors, la société de production que j’avais créée avec mes amis d’enfance pour "Clara et moi" a repris une option sur le livre. D’ailleurs, je voudrais remercier ici l’éditeur Dominique Gaultier et Anna Gavalda, puisqu’ils ont – je crois – toujours gardé les droits cinématographiques pour moi. Le temps a passé, j’ai fait un autre film et deux enfants… Puis, en 2017, j’ai retravaillé le scénario grâce à Rémi Burah d’Arte qui m’avait fait amicalement une très belle note critique. Alors, le film a rencontré son producteur, Marc-Benoît Créancier (Easy Tiger). Et un jour, tout s’est débloqué lorsque Jean-Paul Rouve a dit oui au projet. Ensuite, UGC, très enthousiaste sur le scénario, s’est positionné. A partir de là, je me suis dit que j’allais - peut-être, enfin - pouvoir faire ce film.

De nombreux films sont inspirés par des livres. Le vôtre, est tiré d’un recueil de nouvelles très différentes les unes des autres. Comment avez-vous procédé ?
Oui, c’est vrai, à la première lecture, le seul point commun à toutes ces nouvelles, c’est Anna Gavalda. En réfléchissant davantage, il m’a semblé que le sujet du livre, c’était le désir. Plus concrètement, et après avoir remué ces nouvelles dans tous les sens, après avoir compris qu’il y avait un nombre infini d’adaptations possibles, j’ai fait un choix qui s’est imposé presque inconsciemment mais avec une grande évidence : je suis parti de la nouvelle « Clic Clac » qui raconte l’histoire de deux sœurs et d’un frère qui a du mal à couper le cordon avec ses sœurs. Et puis en travaillant avec Vincent Dietschy, j’ai ajouté à cette fratrie, le Jean-Pierre de la nouvelle "Le fait du jour". J’avais ma fratrie. J’ai ensuite insufflé à ces 4 personnages des situations, des bouts de dialogues ou d’histoires, que j’ai piochés dans les nouvelles. Par exemple, Juliette est en même temps l’héroïne de la nouvelle "IIG" et celle de "Epilogue". J’ai créé le personnage de la mère, qui n’existe pas dans les nouvelles de Gavalda, personnage qui me semble essentiel lorsque l’on veut mettre en scène une famille. Ou en tout cas, la mienne. Tout devenait clair pour moi, j’avais trouvé un sujet – la famille – et une architecture où l’on retrouvait les nouvelles de Gavalda (fidélité) tout en ne les retrouvant pas (trahison).

Votre film commence par une scène assez explicite…
La scène d’ouverture a vraiment été conçue comme un prologue. On y entrevoit la relation mère/fils entre Aurore (Aurore Clément) et Jean-Pierre. Devant sa mère et l’intimité de la chambre, Jean-Pierre est comme le petit garçon qu’il était lorsqu’il l’attend assis sur le lit, mais aussi comme son mari lorsqu’il lui met son collier, et qu’elle le regarde avec une infinie tendresse. J’ai voulu montrer ce lien extrêmement fort qui les réunit, et montrer que c’était aussi, peut-être, l’endroit du drame. Il me semblait important de commencer le film par cette scène mère/fils, et de commencer le film avec Jean-Pierre.

… Qui est incarné par Jean-Paul Rouve.
Mon choix s’est porté sur lui à cause d’un plan dans "Les Souvenirs", film qu’il a aussi réalisé et dans lequel il interprète un patron d’hôtel. Si je ne le connaissais pas personnellement, je l’avais repéré depuis longtemps comme acteur pour avoir vu au théâtre "Les aventures du Robins des bois". J’avais rarement vu un comédien aussi drôle. J’ai fait sa connaissance avant le tournage évidemment, et ce qui m’a séduit, c’est l’homme : sa pudeur, sa gentillesse, sa simplicité. C’est très agréable d’échanger avec lui. C’est un bon camarade. Sur le plateau, j’ai découvert un acteur d’une grande finesse, qui comprend tout très vite, et qui, je crois, peut se glisser dans de nombreux univers, et c’est assez rare. Il est très séduisant dans mon film, et l’avoir filmé de cette manière à 50 ans, me touche beaucoup.
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