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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 01-01-2020

PLAY de Anthony MarcianoLe film de la semaine :

"Play" d'Anthony Marciano avec Max Boublil, Alice Isaaz, Malik Zidi…
En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c’est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Séjour dans les monts Fuchun" de Gu Xiaogang avec Qian Youfa, Wang Fengjuan, Sun Zhangjian
Le destin d’une famille s’écoule au rythme de la nature, du cycle des saisons et de la vie d’un fleuve.
> Bande annonce

"Les Vétos" de Julie Manoukian avec Noémie Schmidt, Clovis Cornillac, Carole Franck
Au cœur du Morvan, Nico, dernier véto du coin, se démène pour sauver ses patients, sa clinique, et sa famille. Quand Michel, son associé et mentor, lui annonce son départ à la retraite, Nico sait que le plus dur est à venir. « T’en fais pas, j’ai trouvé la relève. » Sauf que… La relève c’est Alexandra, diplômée depuis 24 heures, brillante, misanthrope, et pas du tout d’accord pour revenir s’enterrer dans le village de son enfance. Nico parviendra-t-il à la faire rester ?
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

PLAY de Anthony MarcianoBonus : propos du réalisateur Anthony Marciano, réalisateur de "Play".

Après les gamins, "Play" apparaît comme un film très personnel, presque autobiographique. Qu’est-ce qui a motivé cette démarche ?
Le grand nostalgique que je suis a eu envie de se replonger dans les souvenirs qui ont marqué ces 25 dernières années. Étant né en 1979, j’ai grandi dans un monde où le téléphone portable et internet n’existaient pas. Quand j’avais un amour de vacances, je lui écrivais des lettres et guettais le facteur en retour. J’attendais que le téléphone sonne et que ma mère décroche le combiné avant de me le passer. Sans dire que c’était mieux avant, c’est quelque chose de sentimental qui m’a donné envie de revivre ces moments et de me remettre dans l’état dans lequel j’étais à cet âge-là. Je ne voulais pas mettre en scène cette époque révolue mais la revivre ! Et la seule façon d’y arriver, c’était de fabriquer des faux rushes. J’ai eu la chance que mes producteurs aiment cette idée et m’encouragent à me lancer. Dès l’écriture, j’ai ressenti que la démarche était différente de celles de mes précédents projets : je n’écrivais pas un film pour le sortir, je n’imaginais pas un casting pour qu’il ait du succès mais je couchais spontanément sur papier ce que je voulais revivre. J’y ai déposé tous mes bagages et dit ce que j’avais à dire sur ce qui me hante : le temps qui passe, ma peur de mourir, les enfants… Finalement, cela s’apparentait plus à
un accouchement.

Pensez-vous que c’est en étant le plus personnel qu’on peut toucher un plus large public ?
J’en suis persuadé. Il y a une sincérité qui ne se triche pas, qui ne se fabrique pas. Il ne s’agissait pas seulement de lister des événements des années 90 et 2000. C’est un ressenti et un point de vue, qui sont tellement personnels que j’ai le sentiment que mes autres films ne le seront jamais autant.

Vous avez retrouvé Max Boublil, co-auteur de vos précédents films, pour l’écrire. Vous ressemblez-vous tant que ça tous les deux ?
Nous avons des personnalités totalement opposées mais nous sommes nés la même année et avons grandi ensemble, à Paris, donc on partage les mêmes références. Par ailleurs, dans le travail, nous sommes complémentaires.

Comment procédez-vous ?
Ça dépend des films mais généralement je fais tout ce qui est rasoir, jusqu’à ce qu’il vienne me retrouver dans un restaurant et me dise « bon alors, on parle de quoi aujourd’hui ? ». S’ensuit un ping-pong verbal de 3-4 heures où il se révèle toujours très fort pour trouver des situations de comédie.
Max a une vraie connaissance de l’humain et sait ce qui est touchant, parce qu’il est très généreux dans la vie. Évidemment, il ne sait pas s’arrêter et je dois parfois siffler l’arrêt de jeu, mais dans les 400 idées qu’il envoie à la seconde, je pioche ce qui me plait et je repars chez moi pour structurer l’ensemble et le dialoguer.
Ce film nécessitait aussi une écriture à part parce que mon obsession de fabriquer du faux vrai nous obligeait à nous poser toujours les mêmes questions : « quelle raison valable a poussé quelqu’un à allumer la caméra cette fois-là ? », « qui filme ? », « comment le sait-on ? ». On n’allume jamais un caméscope pour filmer un dialogue ; les gens regardent aussi souvent la caméra. C’est presque l’inverse du cinéma. Ça rendait Max fou parfois car il avait de superbes idées de séquences et je lui disais « non »,
parce qu’il n’y avait aucune raison que le protagoniste allume la caméra à ce moment-là.

Le format "enchaînement de rushes" n’a-t-il jamais effrayé les financiers ?
Non car au cinéma, la difficulté est toujours de trouver un sujet où le fond peut rejoindre la forme et là, c’est vraiment cohérent. Faire ce film avec des rushes était le seul moyen d’aller chercher la nostalgie chez le spectateur. Pas en la forçant à coup de numéro d’acteur ou de mise en scène appuyée mais en leur donnant l’impression qu’on a sorti les cassettes de leur propre vidéothèque.

Max Boublil et Alice Isaaz étaient-ils au casting dès le départ ?
Dans mon idée initiale, je ne voulais pas d’acteurs connus pour rendre le propos plus crédible. Mais ce n’était pas vraiment faisable et Max s’est imposé. Pour son personnage, je suis donc parti de lui adulte.
Alice est arrivée ensuite. C’est une actrice extraordinaire qui a aussi cette particularité de faire très jeune, ce qui m’arrangeait pour la faire traverser les époques. C’est important car elle incarne le grand amour de Max et cela aurait été étrange de se rendre compte que 10 ans plus tard, ce n’est plus la même comédienne.
(extrait dossier de presse)

PLAY de Anthony MarcianoLe film de la semaine :

"Play" d'Anthony Marciano avec Max Boublil, Alice Isaaz, Malik Zidi…
En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c’est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Séjour dans les monts Fuchun" de Gu Xiaogang avec Qian Youfa, Wang Fengjuan, Sun Zhangjian
Le destin d’une famille s’écoule au rythme de la nature, du cycle des saisons et de la vie d’un fleuve.
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"Les Vétos" de Julie Manoukian avec Noémie Schmidt, Clovis Cornillac, Carole Franck
Au cœur du Morvan, Nico, dernier véto du coin, se démène pour sauver ses patients, sa clinique, et sa famille. Quand Michel, son associé et mentor, lui annonce son départ à la retraite, Nico sait que le plus dur est à venir. « T’en fais pas, j’ai trouvé la relève. » Sauf que… La relève c’est Alexandra, diplômée depuis 24 heures, brillante, misanthrope, et pas du tout d’accord pour revenir s’enterrer dans le village de son enfance. Nico parviendra-t-il à la faire rester ?
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

PLAY de Anthony MarcianoBonus : propos du réalisateur Anthony Marciano, réalisateur de "Play".

Après les gamins, "Play" apparaît comme un film très personnel, presque autobiographique. Qu’est-ce qui a motivé cette démarche ?
Le grand nostalgique que je suis a eu envie de se replonger dans les souvenirs qui ont marqué ces 25 dernières années. Étant né en 1979, j’ai grandi dans un monde où le téléphone portable et internet n’existaient pas. Quand j’avais un amour de vacances, je lui écrivais des lettres et guettais le facteur en retour. J’attendais que le téléphone sonne et que ma mère décroche le combiné avant de me le passer. Sans dire que c’était mieux avant, c’est quelque chose de sentimental qui m’a donné envie de revivre ces moments et de me remettre dans l’état dans lequel j’étais à cet âge-là. Je ne voulais pas mettre en scène cette époque révolue mais la revivre ! Et la seule façon d’y arriver, c’était de fabriquer des faux rushes. J’ai eu la chance que mes producteurs aiment cette idée et m’encouragent à me lancer. Dès l’écriture, j’ai ressenti que la démarche était différente de celles de mes précédents projets : je n’écrivais pas un film pour le sortir, je n’imaginais pas un casting pour qu’il ait du succès mais je couchais spontanément sur papier ce que je voulais revivre. J’y ai déposé tous mes bagages et dit ce que j’avais à dire sur ce qui me hante : le temps qui passe, ma peur de mourir, les enfants… Finalement, cela s’apparentait plus à
un accouchement.

Pensez-vous que c’est en étant le plus personnel qu’on peut toucher un plus large public ?
J’en suis persuadé. Il y a une sincérité qui ne se triche pas, qui ne se fabrique pas. Il ne s’agissait pas seulement de lister des événements des années 90 et 2000. C’est un ressenti et un point de vue, qui sont tellement personnels que j’ai le sentiment que mes autres films ne le seront jamais autant.

Vous avez retrouvé Max Boublil, co-auteur de vos précédents films, pour l’écrire. Vous ressemblez-vous tant que ça tous les deux ?
Nous avons des personnalités totalement opposées mais nous sommes nés la même année et avons grandi ensemble, à Paris, donc on partage les mêmes références. Par ailleurs, dans le travail, nous sommes complémentaires.

Comment procédez-vous ?
Ça dépend des films mais généralement je fais tout ce qui est rasoir, jusqu’à ce qu’il vienne me retrouver dans un restaurant et me dise « bon alors, on parle de quoi aujourd’hui ? ». S’ensuit un ping-pong verbal de 3-4 heures où il se révèle toujours très fort pour trouver des situations de comédie.
Max a une vraie connaissance de l’humain et sait ce qui est touchant, parce qu’il est très généreux dans la vie. Évidemment, il ne sait pas s’arrêter et je dois parfois siffler l’arrêt de jeu, mais dans les 400 idées qu’il envoie à la seconde, je pioche ce qui me plait et je repars chez moi pour structurer l’ensemble et le dialoguer.
Ce film nécessitait aussi une écriture à part parce que mon obsession de fabriquer du faux vrai nous obligeait à nous poser toujours les mêmes questions : « quelle raison valable a poussé quelqu’un à allumer la caméra cette fois-là ? », « qui filme ? », « comment le sait-on ? ». On n’allume jamais un caméscope pour filmer un dialogue ; les gens regardent aussi souvent la caméra. C’est presque l’inverse du cinéma. Ça rendait Max fou parfois car il avait de superbes idées de séquences et je lui disais « non »,
parce qu’il n’y avait aucune raison que le protagoniste allume la caméra à ce moment-là.

Le format "enchaînement de rushes" n’a-t-il jamais effrayé les financiers ?
Non car au cinéma, la difficulté est toujours de trouver un sujet où le fond peut rejoindre la forme et là, c’est vraiment cohérent. Faire ce film avec des rushes était le seul moyen d’aller chercher la nostalgie chez le spectateur. Pas en la forçant à coup de numéro d’acteur ou de mise en scène appuyée mais en leur donnant l’impression qu’on a sorti les cassettes de leur propre vidéothèque.

Max Boublil et Alice Isaaz étaient-ils au casting dès le départ ?
Dans mon idée initiale, je ne voulais pas d’acteurs connus pour rendre le propos plus crédible. Mais ce n’était pas vraiment faisable et Max s’est imposé. Pour son personnage, je suis donc parti de lui adulte.
Alice est arrivée ensuite. C’est une actrice extraordinaire qui a aussi cette particularité de faire très jeune, ce qui m’arrangeait pour la faire traverser les époques. C’est important car elle incarne le grand amour de Max et cela aurait été étrange de se rendre compte que 10 ans plus tard, ce n’est plus la même comédienne.
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