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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 11-03-2020

LA BONNE EPOUSE de Martin ProvostLe film de la semaine :

"La bonne épouse" de Martin Provost avec Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky…
Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?
> Bande annonce

Autres sorties à noter :

"Radioactive" de Marjane Satrapi avec Rosamund Pike, Sam Riley, Aneurin Barnard…
Paris, fin du 19ème siècle. Marie est une scientifique passionnée, qui a du mal à imposer ses idées et découvertes au sein d’une société dominée par les hommes. Avec Pierre Curie, un scientifique tout aussi chevronné, qui deviendra son époux, ils mènent leurs recherches sur la radioactivité et finissent par découvrir deux nouveaux éléments : le radium et le polonium. Cette découverte majeure leur vaut le prix Nobel et une renommée internationale. Mais après un tragique accident, Marie doit continuer ses recherches seule et faire face aux conséquences de ses découvertes sur le monde moderne…
> Bande annonce

"Un fils" de Mehdi M. Barsaoui avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri…
Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Lors d’une virée dans le sud de la Tunisie, leur voiture est prise pour cible par un groupe terroriste et le jeune garçon est grièvement blessé..
> Bande annonce


Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)


LA BONNE EPOUSE de Martin ProvostBonus : propos de Martin Provost, réalisateur de "La bonne épouse"

Tous vos films parlent de l’émancipation féminine…
Cela vient de mon histoire sans doute, puisque je me suis violemment opposé à mon père, pour qui la domination masculine était légitime. C’est aussi cette opposition qui m’a poussé à quitter ma famille très jeune et à faire les films que je fais. "La Bonne Épouse" est certainement le film qui me ressemble le plus. Il réunit tous les autres. C’est mon film le plus libre, mais aussi peut-être, et contrairement aux apparences, le plus engagé.
Quand j’ai tourné "Séraphine", je me souviens d’une discussion avec une amie qui me reprochait mon manque d’engagement politique. Je lui avais répondu que faire un film sur une femme de ménage qui se voue à la peinture envers et contre tout, c’était ma façon à moi de m’impliquer. Au moment de la sortie du film suivant, "Où va la nuit", j’ai été surpris de constater à quel point faire un film sur une femme battue qui assassine son mari était encore dérangeant.
Tous ces personnages féminins sont rattrapés par un besoin de liberté, elle s’impose à eux comme l’unique route à suivre : celle de l’émancipation.

Pourquoi situer cette histoire sur une saison charnière, celle de 1967-1968 ?
Parce qu’après 1970-71, toutes les écoles ménagères avaient disparu. Et il y en avait énormément jusque-là. Des grandes, des petites, quelques écoles plus bourgeoises, mais surtout des écoles dites rurales, puisque la France était encore à 30% rurale. C’est une donnée très importante. Il y avait Paris, et la Province. Mai 68 va tout faire voler en éclat : c’est le point de départ d’une formidable prise de conscience, qui allait accélérer le mouvement d’émancipation des femmes.

Vous saviez tout de suite que ce serait une comédie ?
Oui. Parce que toute l’imagerie véhiculée par ces écoles est à la fois infiniment drôle et terrifiante. Elle raconte toute une époque. Je voulais que le film soit très stylisé, avec des dialogues ciselés, un rythme soutenu, de l’émotion… qu’il soit plein de cette énergie incroyable qui s’est libérée avec 68.

Il y a dans le film tous les marqueurs de l’époque…
Adamo, Joe Dassin, Menie Grégoire, Guy Lux et Anne-Marie Peysson. Le grand fossé entre Paris et la Province. Dans ma jeunesse, Paris incarnait le rêve absolu. La rapidité des transports et des moyens de communication a changé la donne. D’ailleurs on ne dit plus la Province mais les Régions. Avec Séverine nous avons très vite pensé à l’Alsace parce que c’est une région qui a beaucoup souffert de la Seconde Guerre mondiale. Une région éloignée, sauvage, comme l’était la Bretagne de mon enfance.

Vous avez pensé tout de suite à Juliette Binoche ?
J’ai écrit le rôle de Paulette pour Juliette. J’avais très envie de travailler avec elle. C’est une comédienne étonnante, en constante recherche et qui est capable de prendre tous les risques. Elle a le désir profond de se surpasser, je n’avais aucun doute qu’elle serait une Paulette idéale. Je connaissais par ailleurs sa passion pour la danse et je savais qu’elle pouvait chanter. Sur le plateau elle est d’une sincérité absolue, c’est la générosité même. Toujours attentive, concentrée, disponible. Et elle est incroyablement concrète. Elle est irrésistible de drôlerie dans le film. C’est tellement rare d’être capable de passer aussi vite du rire aux larmes.
(extrait dossier de presse)

LA BONNE EPOUSE de Martin ProvostLe film de la semaine :

"La bonne épouse" de Martin Provost avec Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky…
Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?
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Autres sorties à noter :

"Radioactive" de Marjane Satrapi avec Rosamund Pike, Sam Riley, Aneurin Barnard…
Paris, fin du 19ème siècle. Marie est une scientifique passionnée, qui a du mal à imposer ses idées et découvertes au sein d’une société dominée par les hommes. Avec Pierre Curie, un scientifique tout aussi chevronné, qui deviendra son époux, ils mènent leurs recherches sur la radioactivité et finissent par découvrir deux nouveaux éléments : le radium et le polonium. Cette découverte majeure leur vaut le prix Nobel et une renommée internationale. Mais après un tragique accident, Marie doit continuer ses recherches seule et faire face aux conséquences de ses découvertes sur le monde moderne…
> Bande annonce

"Un fils" de Mehdi M. Barsaoui avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri…
Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Lors d’une virée dans le sud de la Tunisie, leur voiture est prise pour cible par un groupe terroriste et le jeune garçon est grièvement blessé..
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Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)


LA BONNE EPOUSE de Martin ProvostBonus : propos de Martin Provost, réalisateur de "La bonne épouse"

Tous vos films parlent de l’émancipation féminine…
Cela vient de mon histoire sans doute, puisque je me suis violemment opposé à mon père, pour qui la domination masculine était légitime. C’est aussi cette opposition qui m’a poussé à quitter ma famille très jeune et à faire les films que je fais. "La Bonne Épouse" est certainement le film qui me ressemble le plus. Il réunit tous les autres. C’est mon film le plus libre, mais aussi peut-être, et contrairement aux apparences, le plus engagé.
Quand j’ai tourné "Séraphine", je me souviens d’une discussion avec une amie qui me reprochait mon manque d’engagement politique. Je lui avais répondu que faire un film sur une femme de ménage qui se voue à la peinture envers et contre tout, c’était ma façon à moi de m’impliquer. Au moment de la sortie du film suivant, "Où va la nuit", j’ai été surpris de constater à quel point faire un film sur une femme battue qui assassine son mari était encore dérangeant.
Tous ces personnages féminins sont rattrapés par un besoin de liberté, elle s’impose à eux comme l’unique route à suivre : celle de l’émancipation.

Pourquoi situer cette histoire sur une saison charnière, celle de 1967-1968 ?
Parce qu’après 1970-71, toutes les écoles ménagères avaient disparu. Et il y en avait énormément jusque-là. Des grandes, des petites, quelques écoles plus bourgeoises, mais surtout des écoles dites rurales, puisque la France était encore à 30% rurale. C’est une donnée très importante. Il y avait Paris, et la Province. Mai 68 va tout faire voler en éclat : c’est le point de départ d’une formidable prise de conscience, qui allait accélérer le mouvement d’émancipation des femmes.

Vous saviez tout de suite que ce serait une comédie ?
Oui. Parce que toute l’imagerie véhiculée par ces écoles est à la fois infiniment drôle et terrifiante. Elle raconte toute une époque. Je voulais que le film soit très stylisé, avec des dialogues ciselés, un rythme soutenu, de l’émotion… qu’il soit plein de cette énergie incroyable qui s’est libérée avec 68.

Il y a dans le film tous les marqueurs de l’époque…
Adamo, Joe Dassin, Menie Grégoire, Guy Lux et Anne-Marie Peysson. Le grand fossé entre Paris et la Province. Dans ma jeunesse, Paris incarnait le rêve absolu. La rapidité des transports et des moyens de communication a changé la donne. D’ailleurs on ne dit plus la Province mais les Régions. Avec Séverine nous avons très vite pensé à l’Alsace parce que c’est une région qui a beaucoup souffert de la Seconde Guerre mondiale. Une région éloignée, sauvage, comme l’était la Bretagne de mon enfance.

Vous avez pensé tout de suite à Juliette Binoche ?
J’ai écrit le rôle de Paulette pour Juliette. J’avais très envie de travailler avec elle. C’est une comédienne étonnante, en constante recherche et qui est capable de prendre tous les risques. Elle a le désir profond de se surpasser, je n’avais aucun doute qu’elle serait une Paulette idéale. Je connaissais par ailleurs sa passion pour la danse et je savais qu’elle pouvait chanter. Sur le plateau elle est d’une sincérité absolue, c’est la générosité même. Toujours attentive, concentrée, disponible. Et elle est incroyablement concrète. Elle est irrésistible de drôlerie dans le film. C’est tellement rare d’être capable de passer aussi vite du rire aux larmes.
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