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Mercredi cinéma : les films à l'affiche cette semaine dans la Vallée de Montmorency.

Publié le : 11-12-2019

LES ENVOUTES de Pascal BonitzerLe film de la semaine :

"Les Envoûtés" de Pascal Bonitzer avec Sara Giraudeau, Nicolas Duvauchelle, Nicolas Maury…
Pour le “récit du mois”, Coline, pigiste pour un magazine féminin, est envoyée au fin fond des Pyrénées interviewer Simon, un artiste un peu sauvage qui aurait vu lui apparaître le fantôme de sa mère à l’instant de la mort de celle-ci... Interview qu’elle est d’autant plus curieuse de faire que sa voisine la belle Azar prétend, elle, avoir vu le fantôme de son père ! Simon, au cours de la nuit de leur rencontre, tente de séduire Coline, qui lui résiste mais tombe amoureuse….
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Lola vers la mer" de Laurent Micheli avec Mya Bollaers, Benoît Magimel, Els Deceukelier…
Alors que Lola, jeune fille transgenre de 18 ans, apprend qu’elle va enfin pouvoir se faire opérer, sa mère, qui devait la soutenir financièrement, décède. Afin de respecter ses dernières volontés, Lola et son père, qui ne se sont pas vus depuis deux ans, sont obligés de se rendre jusqu’à la côte belge.
> Bande annonce

"Une vie cachée" de Terrence Malick avec August Diehl, Valerie Pachner, Maria Simon…
Franz Jägerstätter, paysan autrichien, refuse de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa femme, Fani, et ses enfants, Franz reste un homme libre.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

LES ENVOUTES de Pascal BonitzerBonus : propos de Pascal Bonitzer réalisateur du film "Les envoûtés"

D’où est venue l‘envie d’adapter Les amis des amis d’Henry James ?
De loin, je crois. J’avais tenté sans succès l’adaptation, il y a des années, du roman de Gombrowicz intitulé en français "Les envoûtés", dont je me suis permis de reprendre le titre pour le présent film. Un roman de jeunesse publié de façon posthume, une histoire à demi sérieuse de maison hantée. L’échec très personnel de cette adaptation m’avait laissé un goût amer, mais n’avait pas dû me dégoûter de faire une nouvelle tentative. J’avais envie depuis longtemps de me confronter au genre fantastique, ce qui en France (seul grand pays de cinéma sans cinéma fantastique populaire), je le savais, est périlleux. La nouvelle de James, "Comment tout arriva" ("The Way It Came") ou "Les Amis des Amis" ("The Friends Of The Friends"), selon les deux titres sous lesquels elle a été publiée, m’a fortement ému, sans que je puisse dire exactement pourquoi. Dès que je l'ai lue, j'ai pensé en tirer un film, tout en sachant que c'était très difficile.

Pour quelles raisons ?
James est un auteur par nature difficile à adapter et plus encore si on souhaite le sortir de son contexte anglo-saxon et victorien. Cette nouvelle, en outre, est délibérément vague et abstraite, puisqu’on ne sait ni qui en est la narratrice, ni qui en sont les protagonistes, sans nom et à peine décrits.
Mais précisément cette abstraction était une invite à tenter l’adaptation. Très vite avec Agnès de Sacy, ma co-scénariste habituelle, nous avons dû trancher sur une question de principe : devions-nous montrer les fantômes évoqués, ou non ?
Comme toute l’histoire repose sur le fait que la narratrice ne voit rien, ne sait rien et se convainc peu à peu d’une réalité dont les signes visuels font défaut, il était clair que ne pas montrer était essentiel, —conformément au précepte de Jacques Tourneur, l’un de mes cinéastes préférés : suggérer, ne pas montrer. C’est ce jeu entre ce que l’homme dit avoir vu et l’interprétation qu’en fait la narratrice, et qu’elle réussit à faire partager au lecteur, que j’ai trouvé passionnant et que j’ai voulu transposer.
Transposition qui nous a donné du fil à retordre. Longtemps je n'ai pas su comment définir les personnages, leur contexte puisque je voulais une histoire contemporaine. J’ai même cru renoncer, j’ai commencé à écrire autre chose, avant de me rendre compte que le nouveau récit, avec des personnages sans rapport avec ceux de James, m’ouvrait en fait la porte de la nouvelle ! Agnès m’a alors amené des éléments décisifs pour les faire vivre dans le monde d’aujourd’hui. J’avais trouvé mes personnages, et je pouvais les introduire dans ce conte d’amour, de folie et de mort.
(extrait dossier de presse)

 

 

LES ENVOUTES de Pascal BonitzerLe film de la semaine :

"Les Envoûtés" de Pascal Bonitzer avec Sara Giraudeau, Nicolas Duvauchelle, Nicolas Maury…
Pour le “récit du mois”, Coline, pigiste pour un magazine féminin, est envoyée au fin fond des Pyrénées interviewer Simon, un artiste un peu sauvage qui aurait vu lui apparaître le fantôme de sa mère à l’instant de la mort de celle-ci... Interview qu’elle est d’autant plus curieuse de faire que sa voisine la belle Azar prétend, elle, avoir vu le fantôme de son père ! Simon, au cours de la nuit de leur rencontre, tente de séduire Coline, qui lui résiste mais tombe amoureuse….
> Bande annonce

 

Autres sorties à noter :

"Lola vers la mer" de Laurent Micheli avec Mya Bollaers, Benoît Magimel, Els Deceukelier…
Alors que Lola, jeune fille transgenre de 18 ans, apprend qu’elle va enfin pouvoir se faire opérer, sa mère, qui devait la soutenir financièrement, décède. Afin de respecter ses dernières volontés, Lola et son père, qui ne se sont pas vus depuis deux ans, sont obligés de se rendre jusqu’à la côte belge.
> Bande annonce

"Une vie cachée" de Terrence Malick avec August Diehl, Valerie Pachner, Maria Simon…
Franz Jägerstätter, paysan autrichien, refuse de se battre aux côtés des nazis. Reconnu coupable de trahison par le régime hitlérien, il est passible de la peine capitale. Mais porté par sa foi inébranlable et son amour pour sa femme, Fani, et ses enfants, Franz reste un homme libre.
> Bande annonce

 

Retrouvez rapidement le programme des cinémas de la Vallée de Montmorency

Saint-Gratien (Les Toiles)
Franconville (cinéma Henri Langlois)
Montmorency (L'Eden)
Taverny (Studio Ciné)
Enghien (Centre des Arts)
Enghien (Ugc)

Ermont (séances les mardis et mercredis)
Eaubonne (séances du mercredi)

Autres cinémas proches :
Epinay-sur-Seine (CGR)
Saint-Ouen l'Aumône (Utopia)
Montigny-lès-Cormeilles (Megarama)

 

LES ENVOUTES de Pascal BonitzerBonus : propos de Pascal Bonitzer réalisateur du film "Les envoûtés"

D’où est venue l‘envie d’adapter Les amis des amis d’Henry James ?
De loin, je crois. J’avais tenté sans succès l’adaptation, il y a des années, du roman de Gombrowicz intitulé en français "Les envoûtés", dont je me suis permis de reprendre le titre pour le présent film. Un roman de jeunesse publié de façon posthume, une histoire à demi sérieuse de maison hantée. L’échec très personnel de cette adaptation m’avait laissé un goût amer, mais n’avait pas dû me dégoûter de faire une nouvelle tentative. J’avais envie depuis longtemps de me confronter au genre fantastique, ce qui en France (seul grand pays de cinéma sans cinéma fantastique populaire), je le savais, est périlleux. La nouvelle de James, "Comment tout arriva" ("The Way It Came") ou "Les Amis des Amis" ("The Friends Of The Friends"), selon les deux titres sous lesquels elle a été publiée, m’a fortement ému, sans que je puisse dire exactement pourquoi. Dès que je l'ai lue, j'ai pensé en tirer un film, tout en sachant que c'était très difficile.

Pour quelles raisons ?
James est un auteur par nature difficile à adapter et plus encore si on souhaite le sortir de son contexte anglo-saxon et victorien. Cette nouvelle, en outre, est délibérément vague et abstraite, puisqu’on ne sait ni qui en est la narratrice, ni qui en sont les protagonistes, sans nom et à peine décrits.
Mais précisément cette abstraction était une invite à tenter l’adaptation. Très vite avec Agnès de Sacy, ma co-scénariste habituelle, nous avons dû trancher sur une question de principe : devions-nous montrer les fantômes évoqués, ou non ?
Comme toute l’histoire repose sur le fait que la narratrice ne voit rien, ne sait rien et se convainc peu à peu d’une réalité dont les signes visuels font défaut, il était clair que ne pas montrer était essentiel, —conformément au précepte de Jacques Tourneur, l’un de mes cinéastes préférés : suggérer, ne pas montrer. C’est ce jeu entre ce que l’homme dit avoir vu et l’interprétation qu’en fait la narratrice, et qu’elle réussit à faire partager au lecteur, que j’ai trouvé passionnant et que j’ai voulu transposer.
Transposition qui nous a donné du fil à retordre. Longtemps je n'ai pas su comment définir les personnages, leur contexte puisque je voulais une histoire contemporaine. J’ai même cru renoncer, j’ai commencé à écrire autre chose, avant de me rendre compte que le nouveau récit, avec des personnages sans rapport avec ceux de James, m’ouvrait en fait la porte de la nouvelle ! Agnès m’a alors amené des éléments décisifs pour les faire vivre dans le monde d’aujourd’hui. J’avais trouvé mes personnages, et je pouvais les introduire dans ce conte d’amour, de folie et de mort.
(extrait dossier de presse)

 

 

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