Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts), Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.
Sortie de la semaine (25 janvier 2017) : "La La Land" de Damien Chazelle
L'histoire
Au coeur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia (Emma Stone) sert des cafés entre deux auditions.
De son côté, Sebastian (Ryan Gosling), passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.
Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…
Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?
Un film de Damien Chazelle avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend.
Bonus : notes de la production du film
C'est d'abord un rêve insensé qui a donné naissance à ce projet. Damien Chazelle souhaitait savoir s'il pouvait tourner un film qui convoque la magie et la force des plus grandes comédies musicales américaines et françaises d'autrefois à une époque – la nôtre – dominée par le cynisme.Car si notre monde a changé à une vitesse vertigineuse en un demi-siècle, sommes-nous pour autant moins sensibles aux rencontres fortuites ou aux occasions manquées ? Aux rêves qui n'aboutissent pas ou à ceux qui se concrétisent ? À l'expérience de l'amour fou ou à l'impact des mutations de la société sur nos rapports les plus intimes ? Le réalisateur s'est demandé s'il pouvait raconter une histoire à travers des scènes chantées et dansées pour procurer du bonheur au spectateur à une époque où le numérique et le pessimisme ont envahi le cinéma.
"Avec "La La land", je voulais raconter une histoire d'amour et réaliser une comédie musicale digne de celles qui m'ont enchanté quand j'étais gamin, mais en l'inscrivant dans un contexte très actuel", dit-il. "Je voulais utiliser la couleur, les décors, les costumes et les codes expressionnistes du cinéma d'autrefois pour raconter une histoire se déroulant aujourd'hui".
Le producteur Marc Platt remarque : "L'esthétique de "La La Land" est très contemporaine. Les mouvements de caméra sont fluides pour plonger le spectateur dans l'énergie du moment, tout en le ramenant à l'âge d'or hollywoodien".
Si ce style visuel s'inspire de la grande cinéphilie de Chazelle, le film est né d'un rendez-vous entre le réalisateur et deux jeunes producteurs : Fred Berger, qui a fait ses débuts avec Sofia Coppola et produit "L'honneur d'un marine" et "The titan", et Jordan Horowitz, connu pour "Tout va bien", "The kids are all right". C'est lors de cette réunion que Chazelle a fait part de son projet de drame romantique et musical situé à Los Angeles. Les producteurs ignoraient totalement quelle forme pourrait prendre ce film, mais l'ambition du cinéaste les a intrigués.
"Quand on a fait sa connaissance, Damien nous a bluffés par sa connaissance du cinéma, alors même qu'il n'avait réalisé qu'un film indépendant", confie Fred Berger, producteur. "En voyant ce garçon timide s'épanouir en réalisateur prometteur, on a compris dès ce premier rendez-vous qu'on avait affaire à quelqu'un d'exceptionnel".
Le producteur se souvient de la manière dont Chazelle leur a présenté son projet : "C'était d'une audace et d'une originalité extraordinaire. On craignait que ce projet ne voie jamais le jour dans le contexte actuel, si bien qu'on a eu envie de tout mettre en œuvre pour qu'il se fasse. Il réinvente totalement le film musical. Et connaissant la cinéphilie encyclopédique de Damien, on s'est dit que s'il y avait bien quelqu'un à même de faire aboutir ce projet, c'était lui"."L'énergie et la créativité de Damien sont si communicatives que lorsqu'il nous a dit que c'était là le film qu'il souhaitait faire, on a eu envie de l'accompagner, quoi qu'il nous en coûte", ajoute Jordan Horowitz. "Mais il fallait qu'on réfléchisse à la meilleure manière de le faire. On a adoré son idée de départ mais il a ensuite fallu pas mal de temps pour développer le scénario, les personnages et les chansons".
Horowitz et Berger étaient conscients que le défi était immense, mais ils savaient aussi qu'il n'y avait qu'une seule manière de s'y prendre : en s'y donnant corps et âme. "On a décidé d'oublier toute prudence", reprend Horowitz. "On travaillait librement parce qu'on n'avait pas d'échéance à respecter au départ. On savait seulement qu'on trouverait le moyen de tourner ce film".
De son côté, Chazelle était inspiré par Jacques Demy et ses œuvres musicales acidulées comme "Les parapluies de Cherbourg", "Les demoiselles de Rochefort" ou "Une chambre en ville". "C'est sans doute Demy qui m'a le plus influencé, non seulement pour ce film mais pour tout ce que j'ai fait jusque-là", confie le réalisateur. "Aucun film ne m'a davantage marqué que "Les parapluies de Cherbourg". J'y suis profondément attaché".Il a souhaité inscrire les codes des comédies musicales des années 40, 50 et 60 qu'il affectionne tant – la partition musicale ininterrompue, les couleurs vives, l'énergie – dans sa ville préférée : Los Angeles, personnage à part entière. La métropole californienne a servi tour à tour de cadre étouffant aux films noirs et de paradis luxuriant pour jeunes filles en bikini, mais elle a aussi été une ville ivre d'ambition. Pourtant, Chazelle souhaitait envisager Los Angeles comme une muse – un microcosme de rencontres fatidiques et d'embouteillages sans fin où chacun poursuit un rêve inaccessible, parfois futile, parfois déterminant.
(extrait dossier de presse)
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien (ugc) - Enghien (centre des arts), Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances à Ermont (mardi-mercredi) et à Eaubonne (mercredi)
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône.
Sortie de la semaine (25 janvier 2017) : "La La Land" de Damien Chazelle
L'histoire
Au coeur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia (Emma Stone) sert des cafés entre deux auditions.
De son côté, Sebastian (Ryan Gosling), passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.
Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…
Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?
Un film de Damien Chazelle avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend.
Bonus : notes de la production du film
C'est d'abord un rêve insensé qui a donné naissance à ce projet. Damien Chazelle souhaitait savoir s'il pouvait tourner un film qui convoque la magie et la force des plus grandes comédies musicales américaines et françaises d'autrefois à une époque – la nôtre – dominée par le cynisme.Car si notre monde a changé à une vitesse vertigineuse en un demi-siècle, sommes-nous pour autant moins sensibles aux rencontres fortuites ou aux occasions manquées ? Aux rêves qui n'aboutissent pas ou à ceux qui se concrétisent ? À l'expérience de l'amour fou ou à l'impact des mutations de la société sur nos rapports les plus intimes ? Le réalisateur s'est demandé s'il pouvait raconter une histoire à travers des scènes chantées et dansées pour procurer du bonheur au spectateur à une époque où le numérique et le pessimisme ont envahi le cinéma.
"Avec "La La land", je voulais raconter une histoire d'amour et réaliser une comédie musicale digne de celles qui m'ont enchanté quand j'étais gamin, mais en l'inscrivant dans un contexte très actuel", dit-il. "Je voulais utiliser la couleur, les décors, les costumes et les codes expressionnistes du cinéma d'autrefois pour raconter une histoire se déroulant aujourd'hui".
Le producteur Marc Platt remarque : "L'esthétique de "La La Land" est très contemporaine. Les mouvements de caméra sont fluides pour plonger le spectateur dans l'énergie du moment, tout en le ramenant à l'âge d'or hollywoodien".
Si ce style visuel s'inspire de la grande cinéphilie de Chazelle, le film est né d'un rendez-vous entre le réalisateur et deux jeunes producteurs : Fred Berger, qui a fait ses débuts avec Sofia Coppola et produit "L'honneur d'un marine" et "The titan", et Jordan Horowitz, connu pour "Tout va bien", "The kids are all right". C'est lors de cette réunion que Chazelle a fait part de son projet de drame romantique et musical situé à Los Angeles. Les producteurs ignoraient totalement quelle forme pourrait prendre ce film, mais l'ambition du cinéaste les a intrigués.
"Quand on a fait sa connaissance, Damien nous a bluffés par sa connaissance du cinéma, alors même qu'il n'avait réalisé qu'un film indépendant", confie Fred Berger, producteur. "En voyant ce garçon timide s'épanouir en réalisateur prometteur, on a compris dès ce premier rendez-vous qu'on avait affaire à quelqu'un d'exceptionnel".
Le producteur se souvient de la manière dont Chazelle leur a présenté son projet : "C'était d'une audace et d'une originalité extraordinaire. On craignait que ce projet ne voie jamais le jour dans le contexte actuel, si bien qu'on a eu envie de tout mettre en œuvre pour qu'il se fasse. Il réinvente totalement le film musical. Et connaissant la cinéphilie encyclopédique de Damien, on s'est dit que s'il y avait bien quelqu'un à même de faire aboutir ce projet, c'était lui"."L'énergie et la créativité de Damien sont si communicatives que lorsqu'il nous a dit que c'était là le film qu'il souhaitait faire, on a eu envie de l'accompagner, quoi qu'il nous en coûte", ajoute Jordan Horowitz. "Mais il fallait qu'on réfléchisse à la meilleure manière de le faire. On a adoré son idée de départ mais il a ensuite fallu pas mal de temps pour développer le scénario, les personnages et les chansons".
Horowitz et Berger étaient conscients que le défi était immense, mais ils savaient aussi qu'il n'y avait qu'une seule manière de s'y prendre : en s'y donnant corps et âme. "On a décidé d'oublier toute prudence", reprend Horowitz. "On travaillait librement parce qu'on n'avait pas d'échéance à respecter au départ. On savait seulement qu'on trouverait le moyen de tourner ce film".
De son côté, Chazelle était inspiré par Jacques Demy et ses œuvres musicales acidulées comme "Les parapluies de Cherbourg", "Les demoiselles de Rochefort" ou "Une chambre en ville". "C'est sans doute Demy qui m'a le plus influencé, non seulement pour ce film mais pour tout ce que j'ai fait jusque-là", confie le réalisateur. "Aucun film ne m'a davantage marqué que "Les parapluies de Cherbourg". J'y suis profondément attaché".Il a souhaité inscrire les codes des comédies musicales des années 40, 50 et 60 qu'il affectionne tant – la partition musicale ininterrompue, les couleurs vives, l'énergie – dans sa ville préférée : Los Angeles, personnage à part entière. La métropole californienne a servi tour à tour de cadre étouffant aux films noirs et de paradis luxuriant pour jeunes filles en bikini, mais elle a aussi été une ville ivre d'ambition. Pourtant, Chazelle souhaitait envisager Los Angeles comme une muse – un microcosme de rencontres fatidiques et d'embouteillages sans fin où chacun poursuit un rêve inaccessible, parfois futile, parfois déterminant.
(extrait dossier de presse)
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