Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "L'écume des jours" de Michel Gondry
L'hsitoire
L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
Un film de Michel Gondry avec Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy…
Bonus : propos de Michel Gondry, acteur principal du film.
Qu’est-ce qui vous a intéressé dans le projet de 'L'écume des jours" ?
D’abord l’univers de Michel Gondry et la magie de son imaginaire. Nous sommes de la même génération, et je connais ses clips et ses premiers films, et on peut dire que c’est un artiste hors normes dans le cinéma français, et même mondial. J’ai moi-même suivi des études d’arts plastiques et je suis donc particulièrement sensible aux projets de fabrication « artisanale » qui ont des idées de décors très originales. Du coup, mettre un pied dans cet univers et rencontrer Michel étaient importants pour moi.
Pourtant, chez Michel Gondry, la dimension visuelle prime souvent sur les acteurs…
C’est vrai, mais c’est pourtant plus agréable pour un comédien que de travailler sur un film où l’on joue sur un fond vert et où les effets spéciaux prédominent. Certes, Michel accorde parfois plus d’importance à un effet visuel - qu’il nous explique -, mais cet effet a le mérite d’être concret et de se faire sous nos yeux : parfois, c’est presque du bricolage ! Et ce n’est donc pas un effet qui sera réalisé par la suite, en postproduction. C’est à la fois charmant et captivant.
En revanche, il ne faut pas essayer d’aller au-delà de l’effet car, sinon, on risque de surjouer. À l’inverse, il ne faut pas non plus se mettre totalement en retrait en laissant toute la place à l’effet. Justement, j’ai le sentiment qu’en tant que comédiens, on doit apporter d’autant plus d’humanité et d’émotion. Ensuite, libre à Michel d’en faire ce qu’il veut au montage.
Quand on visite le plateau, on a l’impression que le décor possède une dimension surréaliste.
Oui, mais c’est surréaliste de manière quasi mathématique car tout s’explique et a sa propre logique. On comprend donc ce qui se déroule sur le plateau : par exemple, quand il y a une projection de nos visages sur un écran, derrière une passerelle à taille humaine, la projection a vraiment lieu en direct ! Par conséquent, le fait que nos visages sur l’écran soient considérablement agrandis rend la souris qui court sur la passerelle infiniment plus petite.
La souris est-elle un personnage dans le film ?
Elle était parfois conçue à l’aide d’effets visuels, et elle était parfois « interprétée » par Sacha Bourdo. Pour moi, elle est une amie de Colin qui partage son appartement, et qui incarne un esprit de liberté.
Avez-vous répété avant le tournage pour vous familiariser à cet univers ?
Non, les répétitions ne nous ont pas préparés à nous glisser dans ce monde, mais elles nous ont permis, à nous comédiens, d’apprendre à nous connaître et à comprendre notre fonctionnement. C’était d’autant plus important qu’on allait être projetés dans un univers où l’imaginaire est prépondérant. On s’est donc tous rencontrés une fois et on a répété quelques scènes pour observer les rapports que les personnages pouvaient avoir les uns avec les autres. C’était surtout important sur le plan humain.
Qui est ce Colin que vous interprétez ?
Pour l’essentiel, c’est un inventeur qui est en recherche perpétuelle et qui occupe donc une place privilégiée dans l’univers de Michel Gondry. Par exemple, c’est Colin qui a mis au point et fabriqué le fameux « pianocktail » qui prépare des cocktails pendant qu’on joue de l’instrument ! Au début du film, il se dit que ce n’est pas normal d’être seul, d’autant que tous ses copains ont une amoureuse. Il rencontre alors Chloé, dont il est aussitôt fou amoureux ! Comme il est dévoué et attentif aux autres, il se donne totalement à elle. Mais c’est aussi un homme détaché des contingences matérielles qui a une certaine innocence, et lorsque Chloé tombe malade, il est heurté de plein fouet par quelque chose de noir qui crée un obstacle sur son parcours. Il est soudain en proie à une profonde tristesse, mais j’espère qu’il suscitera malgré tout un peu d’espoir…
Le film alterne des moments de noirceur, de tendresse et d’humour…
Je pense qu’il dresse une belle fresque qui va de l’optimisme jusqu’au désespoir. Car "L'écume des jours" parle autant de ce qu’on perd que de ce qu’on gagne. Il faut voir que Colin est, au départ, un être solaire qui a la tête dans les étoiles et qui va être confronté brutalement à la dureté de la vie. Il y perd sans doute de son insouciance, mais il va gagner en capacité à comprendre le monde.
Quelle est la maladie dont souffre Chloé (Audrey Tautou) ?
Je ne sais pas exactement ce que Boris Vian avait en tête, mais cela évoque fortement un cancer. Chloé a un nénuphar dans le poumon droit qui grossit et qui atteint son poumon gauche. Pour moi, c’est très proche d’une tumeur qui prolifère. Colin doit apporter des fleurs à Chloé pour faire peur au nénuphar et pour que celui-ci se recroqueville et perde de son agressivité.
Les rapports entre Colin et Nicolas (Omar Sy) sont presque fraternels…
Oui, et c’est d’ailleurs ce qui me plaît. J’apprécie le fait qu’on ne s’attarde pas sur les origines bourgeoises de mon personnage - d’autant plus qu’au départ, dans le livre, on peut vraiment se dire que ce type a tout ce qu’il lui faut : un grand appartement, de l’argent, un garçon à sa disposition qui s’occupe de tout pour lui. On a presque envie de lui donner une paire de claques et de lui dire que la vie, ce n’est pas ça ! Or, la relation avec Nicolas, qui est cuisinier, est beaucoup plus profonde qu’elle pourrait sembler à première vue : lorsque Michel nous filme, Omar et moi, il cerne l’humanité qui se dégage de nos liens et ne les réduit pas à des rapports de maître à serviteur. À mes yeux, Nicolas devient un guide et un sage pour Colin, un homme qui a du recul et qui l’oriente vers le chemin à emprunter pour se réaliser.
Comment vous êtes-vous acclimaté à l’espace de l’appartement ?
D’emblée, ce qui m’a frappé, c’est qu’il a été décoré avec goût, que ce soit au niveau des couleurs ou des matériaux. D’autre part, c’est un lieu atemporel qui n’appartient ni totalement aux années 1950-60, ni à l’époque actuelle.
Michel tenait à ce que le film ne soit pas enfermé dans la période à laquelle le livre a été écrit. Et puis, ce que j’ai beaucoup aimé, c’est que l’appartement est rempli d’inventions de toutes sortes, à l’image du périscope relié à un Minitel, sorte de Google Maps de l’époque !
La relation amoureuse entre Colin et Chloé est magnifique…
Ce qui est magnifique, c’est de tomber sur une actrice qui se prête autant au jeu ! Je suis très sensible aux rapports humains, si bien que lorsqu’on ne s’entend pas bien avec son partenaire, cela demande beaucoup d’efforts pour faire croire le contraire… Mais quand on a face à soi quelqu’un de simple, qui est constamment dans l’échange et à l’écoute, on peut aller très loin dans la démesure des sentiments. Audrey Tautou est comme ça : elle est très généreuse, elle ne compte pas, elle reçoit et elle donne. Du coup, on peut jouer toutes sortes de rapports humains – des amoureux, des ennemis, des frères et sœurs etc.
En quoi Michel Gondry est-il un metteur en scène unique ?
Il a une manière de fabriquer ses films qui n’appartient qu’à lui. Par exemple, si on regarde le plan de travail de la semaine, on ne peut que se dire qu’il est impossible à tenir ! Or, non seulement Michel y arrive, mais il a de nouvelles trouvailles tous les jours. C’est rare aujourd’hui de rencontrer un cinéaste qui se permet une telle liberté : il crée ce qu’il veut, à partir du moment où c’est cohérent avec le monde de Boris Vian et l’orientation qu’il souhaite donner à son film. Du coup, on sent que son esprit vagabonde en permanence et ne s’arrête pas au scénario ou au plan de travail. Dès qu’il a une idée, il cherche à la mettre en œuvre - et il le fait ! C’est magique.
Peut-on dire que "L'écume des jours" est une histoire d’amour ?
Oui, mais pas seulement. Tout est entremêlé : l’amour, la place de l’argent, la passion intellectuelle proche de l’addiction, à travers le personnage de Gad Elmaleh, la police qui incarne l’autorité, la maladie et la mort. Car le film a un vrai recul sur la société et comporte beaucoup d’images et de paraboles sur le monde du travail. Boris Vian était indigné par le fait que la société écrase l’individu et il y a donc, au cœur du livre et du film, un esprit rebelle et anarchiste qui refuse de se plier à l’asservissement par le travail.
(extrait dossier de presse)
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "L'écume des jours" de Michel Gondry
L'hsitoire
L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
Un film de Michel Gondry avec Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy…
Bonus : propos de Michel Gondry, acteur principal du film.
Qu’est-ce qui vous a intéressé dans le projet de 'L'écume des jours" ?
D’abord l’univers de Michel Gondry et la magie de son imaginaire. Nous sommes de la même génération, et je connais ses clips et ses premiers films, et on peut dire que c’est un artiste hors normes dans le cinéma français, et même mondial. J’ai moi-même suivi des études d’arts plastiques et je suis donc particulièrement sensible aux projets de fabrication « artisanale » qui ont des idées de décors très originales. Du coup, mettre un pied dans cet univers et rencontrer Michel étaient importants pour moi.
Pourtant, chez Michel Gondry, la dimension visuelle prime souvent sur les acteurs…
C’est vrai, mais c’est pourtant plus agréable pour un comédien que de travailler sur un film où l’on joue sur un fond vert et où les effets spéciaux prédominent. Certes, Michel accorde parfois plus d’importance à un effet visuel - qu’il nous explique -, mais cet effet a le mérite d’être concret et de se faire sous nos yeux : parfois, c’est presque du bricolage ! Et ce n’est donc pas un effet qui sera réalisé par la suite, en postproduction. C’est à la fois charmant et captivant.
En revanche, il ne faut pas essayer d’aller au-delà de l’effet car, sinon, on risque de surjouer. À l’inverse, il ne faut pas non plus se mettre totalement en retrait en laissant toute la place à l’effet. Justement, j’ai le sentiment qu’en tant que comédiens, on doit apporter d’autant plus d’humanité et d’émotion. Ensuite, libre à Michel d’en faire ce qu’il veut au montage.
Quand on visite le plateau, on a l’impression que le décor possède une dimension surréaliste.
Oui, mais c’est surréaliste de manière quasi mathématique car tout s’explique et a sa propre logique. On comprend donc ce qui se déroule sur le plateau : par exemple, quand il y a une projection de nos visages sur un écran, derrière une passerelle à taille humaine, la projection a vraiment lieu en direct ! Par conséquent, le fait que nos visages sur l’écran soient considérablement agrandis rend la souris qui court sur la passerelle infiniment plus petite.
La souris est-elle un personnage dans le film ?
Elle était parfois conçue à l’aide d’effets visuels, et elle était parfois « interprétée » par Sacha Bourdo. Pour moi, elle est une amie de Colin qui partage son appartement, et qui incarne un esprit de liberté.
Avez-vous répété avant le tournage pour vous familiariser à cet univers ?
Non, les répétitions ne nous ont pas préparés à nous glisser dans ce monde, mais elles nous ont permis, à nous comédiens, d’apprendre à nous connaître et à comprendre notre fonctionnement. C’était d’autant plus important qu’on allait être projetés dans un univers où l’imaginaire est prépondérant. On s’est donc tous rencontrés une fois et on a répété quelques scènes pour observer les rapports que les personnages pouvaient avoir les uns avec les autres. C’était surtout important sur le plan humain.
Qui est ce Colin que vous interprétez ?
Pour l’essentiel, c’est un inventeur qui est en recherche perpétuelle et qui occupe donc une place privilégiée dans l’univers de Michel Gondry. Par exemple, c’est Colin qui a mis au point et fabriqué le fameux « pianocktail » qui prépare des cocktails pendant qu’on joue de l’instrument ! Au début du film, il se dit que ce n’est pas normal d’être seul, d’autant que tous ses copains ont une amoureuse. Il rencontre alors Chloé, dont il est aussitôt fou amoureux ! Comme il est dévoué et attentif aux autres, il se donne totalement à elle. Mais c’est aussi un homme détaché des contingences matérielles qui a une certaine innocence, et lorsque Chloé tombe malade, il est heurté de plein fouet par quelque chose de noir qui crée un obstacle sur son parcours. Il est soudain en proie à une profonde tristesse, mais j’espère qu’il suscitera malgré tout un peu d’espoir…
Le film alterne des moments de noirceur, de tendresse et d’humour…
Je pense qu’il dresse une belle fresque qui va de l’optimisme jusqu’au désespoir. Car "L'écume des jours" parle autant de ce qu’on perd que de ce qu’on gagne. Il faut voir que Colin est, au départ, un être solaire qui a la tête dans les étoiles et qui va être confronté brutalement à la dureté de la vie. Il y perd sans doute de son insouciance, mais il va gagner en capacité à comprendre le monde.
Quelle est la maladie dont souffre Chloé (Audrey Tautou) ?
Je ne sais pas exactement ce que Boris Vian avait en tête, mais cela évoque fortement un cancer. Chloé a un nénuphar dans le poumon droit qui grossit et qui atteint son poumon gauche. Pour moi, c’est très proche d’une tumeur qui prolifère. Colin doit apporter des fleurs à Chloé pour faire peur au nénuphar et pour que celui-ci se recroqueville et perde de son agressivité.
Les rapports entre Colin et Nicolas (Omar Sy) sont presque fraternels…
Oui, et c’est d’ailleurs ce qui me plaît. J’apprécie le fait qu’on ne s’attarde pas sur les origines bourgeoises de mon personnage - d’autant plus qu’au départ, dans le livre, on peut vraiment se dire que ce type a tout ce qu’il lui faut : un grand appartement, de l’argent, un garçon à sa disposition qui s’occupe de tout pour lui. On a presque envie de lui donner une paire de claques et de lui dire que la vie, ce n’est pas ça ! Or, la relation avec Nicolas, qui est cuisinier, est beaucoup plus profonde qu’elle pourrait sembler à première vue : lorsque Michel nous filme, Omar et moi, il cerne l’humanité qui se dégage de nos liens et ne les réduit pas à des rapports de maître à serviteur. À mes yeux, Nicolas devient un guide et un sage pour Colin, un homme qui a du recul et qui l’oriente vers le chemin à emprunter pour se réaliser.
Comment vous êtes-vous acclimaté à l’espace de l’appartement ?
D’emblée, ce qui m’a frappé, c’est qu’il a été décoré avec goût, que ce soit au niveau des couleurs ou des matériaux. D’autre part, c’est un lieu atemporel qui n’appartient ni totalement aux années 1950-60, ni à l’époque actuelle.
Michel tenait à ce que le film ne soit pas enfermé dans la période à laquelle le livre a été écrit. Et puis, ce que j’ai beaucoup aimé, c’est que l’appartement est rempli d’inventions de toutes sortes, à l’image du périscope relié à un Minitel, sorte de Google Maps de l’époque !
La relation amoureuse entre Colin et Chloé est magnifique…
Ce qui est magnifique, c’est de tomber sur une actrice qui se prête autant au jeu ! Je suis très sensible aux rapports humains, si bien que lorsqu’on ne s’entend pas bien avec son partenaire, cela demande beaucoup d’efforts pour faire croire le contraire… Mais quand on a face à soi quelqu’un de simple, qui est constamment dans l’échange et à l’écoute, on peut aller très loin dans la démesure des sentiments. Audrey Tautou est comme ça : elle est très généreuse, elle ne compte pas, elle reçoit et elle donne. Du coup, on peut jouer toutes sortes de rapports humains – des amoureux, des ennemis, des frères et sœurs etc.
En quoi Michel Gondry est-il un metteur en scène unique ?
Il a une manière de fabriquer ses films qui n’appartient qu’à lui. Par exemple, si on regarde le plan de travail de la semaine, on ne peut que se dire qu’il est impossible à tenir ! Or, non seulement Michel y arrive, mais il a de nouvelles trouvailles tous les jours. C’est rare aujourd’hui de rencontrer un cinéaste qui se permet une telle liberté : il crée ce qu’il veut, à partir du moment où c’est cohérent avec le monde de Boris Vian et l’orientation qu’il souhaite donner à son film. Du coup, on sent que son esprit vagabonde en permanence et ne s’arrête pas au scénario ou au plan de travail. Dès qu’il a une idée, il cherche à la mettre en œuvre - et il le fait ! C’est magique.
Peut-on dire que "L'écume des jours" est une histoire d’amour ?
Oui, mais pas seulement. Tout est entremêlé : l’amour, la place de l’argent, la passion intellectuelle proche de l’addiction, à travers le personnage de Gad Elmaleh, la police qui incarne l’autorité, la maladie et la mort. Car le film a un vrai recul sur la société et comporte beaucoup d’images et de paraboles sur le monde du travail. Boris Vian était indigné par le fait que la société écrase l’individu et il y a donc, au cœur du livre et du film, un esprit rebelle et anarchiste qui refuse de se plier à l’asservissement par le travail.
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