Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Kidon" d'Emmanuel Naccache
L'histoire
18 février 2010. Le monde entier découvre à la une de tous les journaux les photos d’agents du Mossad israélien pris en flagrant délit d’assassinat de Mahmoud al‑Mabhouh, un responsable du Hamas palestinien, un mois plus tôt à Dubaï. Contre toute attente, ce sont les dirigeants du Mossad qui sont les plus surpris par cette révélation, sachant avec certitude que les responsables de l’opération ne font pas partie de leurs rangs.
Une enquête s’engage alors afin de découvrir les intentions de ces mystérieux assassins. L’objectif final des « 4 » de Dubaï se révélera encore plus surprenant et original…
Un film d'Emmanuel Naccache avec Tomer Sisley, Kev Adams, Elodie Hesme, Bar Rafaeli, Sasson Gabai…
Bonus : propos d'Emmanuel Naccache, réalisateur du film.
Comment est né "Kidon" ?
J’étais dans un café à Tel Aviv, je lisais le journal comme tous les matins. À la une de tous les quotidiens du pays se trouvait la photo de ces agents du Mossad qui s’étaient fait démasquer alors qu’ils menaient une opération secrète à Dubaï. D’heure en heure, de nouvelles photos étaient diffusées, celles de 6 agents secrets, puis 7, 8 puis 11 ! C’était une véritable série à rebondissements. J’avais vraiment l’impression que les scénaristes de "Ocean Eleven" étaient passés par là.
C’est vrai qu’ici en Israël on a beaucoup plaisanté avec cette histoire. Quelque temps après, en réfléchissant, je me suis dit que cela valait vraiment la peine d’écrire un scénario. J’ai proposé l’aventure à Manuel Munz. Il a tout de suite aimé l’idée du film. C’est très intriguant, mais assez rare aussi, un fait divers qui se propage aussi rapidement sur toute la planète et qui est en plus une source d’inspiration pour une comédie d’espionnage. Ce qui a commencé comme une blague est devenu un long métrage.
Ecrire une comédie d'espionnage est un travail difficile, comment avez-vous procédé ?
C’est un exercice difficile et jouissif. Il faut être très attentif aux détails. Il y a eu deux grandes étapes dans le processus d’écriture. La première étape était celle où je me suis mis à écrire. Je travaillais seul. Je devais être extrêmement concentré pour ne pas faire de contresens. Dans une comédie d’espionnage, le hasard n’a pas sa place. Heureusement, je pouvais discuter avec Manuel Munz de l’avancée de mon travail. Une fois le scénario terminé, la deuxième étape était de le présenter aux comédiens. Il fallait que les acteurs se le mettent en bouche. Il y a tout de même quinze rôles importants dans le film et les acteurs avaient beaucoup de questions à poser sur l’histoire et les différents personnages. Cela m’a d’ailleurs permis de comprendre que si je ne pouvais pas répondre à certaines questions, je devais reprendre le scénario. Et c’est ce que j’ai fait. C’était un passage assez compliqué mais, à un moment, j’ai eu un sentiment d’apaisement. Je pouvais répondre à toutes les questions de l’équipe. Le scénario était prêt. "Kidon" a nécessité deux années d’écriture. Cela a été très fatiguant mais vraiment stimulant intellectuellement.
"Kidon" aurait pu être un film d’espionnage, pourquoi y avoir apporté une dimension comique ?
Je me suis rendu compte, il n’y a pas très longtemps, que je transformais les scénarios les plus dramatiques en comédie. La comédie est vraiment ce que j’aime écrire. Ce qui m’a attiré avec "Kidon", c’est que je me trouvais devant un fait divers dont le monde entier parlait. Et c’était aussi la première fois que les règles du jeu changeaient. Une opération « top secret » éclatait au grand jour. Nous n’étions plus dans le monde de l’ombre mais plutôt dans une ère nouvelle ou la technologie rendait tout le monde visible tout le temps.
Il est vrai qu’au début je n’ai pas écrit le scénario en pensant à une comédie, mais c’est venu naturellement. C’est ce qui me donne du plaisir. Quand je pensais à mes acteurs, je visualisais des situations comiques. Ce sont des acteurs qui excellent dans la comédie. Alors oui… Peut-être que j’ai pris un risque. Certains s’attendaient à un film noir, mais pour moi la comédie apporte une autre dimension à l’espionnage.
(Extrait dossier de presse)
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Kidon" d'Emmanuel Naccache
L'histoire
18 février 2010. Le monde entier découvre à la une de tous les journaux les photos d’agents du Mossad israélien pris en flagrant délit d’assassinat de Mahmoud al‑Mabhouh, un responsable du Hamas palestinien, un mois plus tôt à Dubaï. Contre toute attente, ce sont les dirigeants du Mossad qui sont les plus surpris par cette révélation, sachant avec certitude que les responsables de l’opération ne font pas partie de leurs rangs.
Une enquête s’engage alors afin de découvrir les intentions de ces mystérieux assassins. L’objectif final des « 4 » de Dubaï se révélera encore plus surprenant et original…
Un film d'Emmanuel Naccache avec Tomer Sisley, Kev Adams, Elodie Hesme, Bar Rafaeli, Sasson Gabai…
Bonus : propos d'Emmanuel Naccache, réalisateur du film.
Comment est né "Kidon" ?
J’étais dans un café à Tel Aviv, je lisais le journal comme tous les matins. À la une de tous les quotidiens du pays se trouvait la photo de ces agents du Mossad qui s’étaient fait démasquer alors qu’ils menaient une opération secrète à Dubaï. D’heure en heure, de nouvelles photos étaient diffusées, celles de 6 agents secrets, puis 7, 8 puis 11 ! C’était une véritable série à rebondissements. J’avais vraiment l’impression que les scénaristes de "Ocean Eleven" étaient passés par là.
C’est vrai qu’ici en Israël on a beaucoup plaisanté avec cette histoire. Quelque temps après, en réfléchissant, je me suis dit que cela valait vraiment la peine d’écrire un scénario. J’ai proposé l’aventure à Manuel Munz. Il a tout de suite aimé l’idée du film. C’est très intriguant, mais assez rare aussi, un fait divers qui se propage aussi rapidement sur toute la planète et qui est en plus une source d’inspiration pour une comédie d’espionnage. Ce qui a commencé comme une blague est devenu un long métrage.
Ecrire une comédie d'espionnage est un travail difficile, comment avez-vous procédé ?
C’est un exercice difficile et jouissif. Il faut être très attentif aux détails. Il y a eu deux grandes étapes dans le processus d’écriture. La première étape était celle où je me suis mis à écrire. Je travaillais seul. Je devais être extrêmement concentré pour ne pas faire de contresens. Dans une comédie d’espionnage, le hasard n’a pas sa place. Heureusement, je pouvais discuter avec Manuel Munz de l’avancée de mon travail. Une fois le scénario terminé, la deuxième étape était de le présenter aux comédiens. Il fallait que les acteurs se le mettent en bouche. Il y a tout de même quinze rôles importants dans le film et les acteurs avaient beaucoup de questions à poser sur l’histoire et les différents personnages. Cela m’a d’ailleurs permis de comprendre que si je ne pouvais pas répondre à certaines questions, je devais reprendre le scénario. Et c’est ce que j’ai fait. C’était un passage assez compliqué mais, à un moment, j’ai eu un sentiment d’apaisement. Je pouvais répondre à toutes les questions de l’équipe. Le scénario était prêt. "Kidon" a nécessité deux années d’écriture. Cela a été très fatiguant mais vraiment stimulant intellectuellement.
"Kidon" aurait pu être un film d’espionnage, pourquoi y avoir apporté une dimension comique ?
Je me suis rendu compte, il n’y a pas très longtemps, que je transformais les scénarios les plus dramatiques en comédie. La comédie est vraiment ce que j’aime écrire. Ce qui m’a attiré avec "Kidon", c’est que je me trouvais devant un fait divers dont le monde entier parlait. Et c’était aussi la première fois que les règles du jeu changeaient. Une opération « top secret » éclatait au grand jour. Nous n’étions plus dans le monde de l’ombre mais plutôt dans une ère nouvelle ou la technologie rendait tout le monde visible tout le temps.
Il est vrai qu’au début je n’ai pas écrit le scénario en pensant à une comédie, mais c’est venu naturellement. C’est ce qui me donne du plaisir. Quand je pensais à mes acteurs, je visualisais des situations comiques. Ce sont des acteurs qui excellent dans la comédie. Alors oui… Peut-être que j’ai pris un risque. Certains s’attendaient à un film noir, mais pour moi la comédie apporte une autre dimension à l’espionnage.
(Extrait dossier de presse)
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