Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Des morceaux de moi" de Nolwenn Lemesle.
L'histoire
Un père lunaire et vieux avant l’âge, une mère malade et tyrannique, une sœur disparue il y a 4 ans et moi, Erell, qui filme tout, tout le temps… Un beau tableau de famille.
J’habite la même ville ouvrière depuis toujours. On y naît, on y meurt. Et entre les deux, rien à faire sinon traîner avec mes potes, Gabin, Javier et Le Majeur.
Une nuit, ma soeur Sarah réapparaît. Les morceaux de moi s’assemblent…
Un film de Nolwenn Lemesle avec Zabou Breitman, Tchéky Karyo, Adèle Exarchopoulos, Adélaïde Leroux, Martin Pautard…
Propos de Nolwenn Lemesle, réalisatrice du film
"Des morceaux de moi" est né de notes prises dans des carnets au fil du temps : des phrases entendues ci et là, des souvenirs, des faits divers, des musiques aussi, ont nourri l’histoire et les personnages.
Pour ce premier film, j’ai eu à la fois envie de parler du passage à l’âge adulte, du désenchantement, de réparation familiale (des thèmes qui me sont chers et déjà présents dans mes courts-métrages)…
Et encore plus de la vie dans ce qu’elle a de plus simple et de plus fort.
Je ne voulais pas d’un film narratif classique mais une plongée dans un univers intime, exalté et sensitif, jamais tragique. Un film à la fois énergique, drôle et mélancolique.
La chronique m’intéressait pour la galerie de portraits qu’elle me permettait de développer, mais le film avait aussi besoin d’un fil rouge à suivre. C’est là que le travail sur la famille a pris son ampleur.Je me suis attachée à raconter une histoire familiale très simple, mais qui fait sens pour tout le monde. Sa famille on l’aime, on la déteste, on la fuit, mais on n’y échappe pas. Toujours dans cette quête d’universalité, j’avais envie que l’esprit de la bande de jeunes puisse ramener chacun dans les émois de son adolescence. J’ai tenu à faire exister ces personnages sans manichéisme, les faire apparaître parfois injustes, drôles, détestables ou tendres… Juste profondément humains. J’ai donc recherché une certaine authenticité, une vérité dans le jeu des comédiens. Le groupe des adolescents s’est constitué en amont du tournage afin d’y retrouver l’énergie d’une amitié forte et de pouvoir capter la magie de l’instant volé.
Si les personnages ne partent pas avec les meilleures armes, il m’importait de faire un film lumineux, plein d’espoir. Ces personnages forts sont tous en quête de bonheur… Et certains l’atteignent, même si celui-ci n’est jamais acquis.
"Des morceaux de moi" est avant tout le portrait d’une adolescente contemporaine. Une force de vie brute, avec un côté rebelle et une certaine sensualité… Erell a 17 ans. Elle filme tout. Tout le temps. Parce qu’elle n’a pas le choix et que filmer est pour elle une nécessité pour exister. C’est elle qui donne le ton, parfois insolente, insoumise, mais aussi tendre et drôle. Elle est à cette période où les sentiments sont exacerbés et se débat entre les noeuds familiaux, cherchant à faire exploser les non-dits pour pouvoir grandir. Le temps d’un été, elle assemble « les morceaux d’elle », guidée par son troisième oeil à qui rien n’échappe. Un regard sur le monde sans concession et teinté d’ironie.Le traitement à travers deux supports (film et vidéo) s’est imposé aussitôt dans l’écriture. Ces fragments en vidéo qui s’emboîtent dans le film me semblaient le moyen le plus riche pour recréer le puzzle de la vie.
J’ai volontairement choisi de faire évoluer mes personnages dans un univers paraissant intemporel. Ceci pour rester au coeur des relations humaines, pour avoir de la fraîcheur et de la liberté dans ce groupe de jeunes. Pour être dans l’universel sur un film singulier, le pari étant malgré tout qu’il soit résolument moderne !
Le travail sonore s’est fait dans une quête de sensibilité. Je suis très réceptive à la foule de petits sons de la vie qu’on ne remarque pas, mais qui plongent dans une atmosphère, qui crée des sensations inconscientes et de la poésie. Un long travail de recherche a guidé la sélection des morceaux additionnels et la composition de la musique originale. Certains morceaux m’ont accompagnée de l’écriture jusqu’au montage. Le choix s’est porté sur des artistes émergeants avec une vraie force et une certaine couleur musicale entre sons cristallins, parfois « aériens » et accords rock 70’s.
(extrait dossier de presse)
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Des morceaux de moi" de Nolwenn Lemesle.
L'histoire
Un père lunaire et vieux avant l’âge, une mère malade et tyrannique, une sœur disparue il y a 4 ans et moi, Erell, qui filme tout, tout le temps… Un beau tableau de famille.
J’habite la même ville ouvrière depuis toujours. On y naît, on y meurt. Et entre les deux, rien à faire sinon traîner avec mes potes, Gabin, Javier et Le Majeur.
Une nuit, ma soeur Sarah réapparaît. Les morceaux de moi s’assemblent…
Un film de Nolwenn Lemesle avec Zabou Breitman, Tchéky Karyo, Adèle Exarchopoulos, Adélaïde Leroux, Martin Pautard…
Propos de Nolwenn Lemesle, réalisatrice du film
"Des morceaux de moi" est né de notes prises dans des carnets au fil du temps : des phrases entendues ci et là, des souvenirs, des faits divers, des musiques aussi, ont nourri l’histoire et les personnages.
Pour ce premier film, j’ai eu à la fois envie de parler du passage à l’âge adulte, du désenchantement, de réparation familiale (des thèmes qui me sont chers et déjà présents dans mes courts-métrages)…
Et encore plus de la vie dans ce qu’elle a de plus simple et de plus fort.
Je ne voulais pas d’un film narratif classique mais une plongée dans un univers intime, exalté et sensitif, jamais tragique. Un film à la fois énergique, drôle et mélancolique.
La chronique m’intéressait pour la galerie de portraits qu’elle me permettait de développer, mais le film avait aussi besoin d’un fil rouge à suivre. C’est là que le travail sur la famille a pris son ampleur.Je me suis attachée à raconter une histoire familiale très simple, mais qui fait sens pour tout le monde. Sa famille on l’aime, on la déteste, on la fuit, mais on n’y échappe pas. Toujours dans cette quête d’universalité, j’avais envie que l’esprit de la bande de jeunes puisse ramener chacun dans les émois de son adolescence. J’ai tenu à faire exister ces personnages sans manichéisme, les faire apparaître parfois injustes, drôles, détestables ou tendres… Juste profondément humains. J’ai donc recherché une certaine authenticité, une vérité dans le jeu des comédiens. Le groupe des adolescents s’est constitué en amont du tournage afin d’y retrouver l’énergie d’une amitié forte et de pouvoir capter la magie de l’instant volé.
Si les personnages ne partent pas avec les meilleures armes, il m’importait de faire un film lumineux, plein d’espoir. Ces personnages forts sont tous en quête de bonheur… Et certains l’atteignent, même si celui-ci n’est jamais acquis.
"Des morceaux de moi" est avant tout le portrait d’une adolescente contemporaine. Une force de vie brute, avec un côté rebelle et une certaine sensualité… Erell a 17 ans. Elle filme tout. Tout le temps. Parce qu’elle n’a pas le choix et que filmer est pour elle une nécessité pour exister. C’est elle qui donne le ton, parfois insolente, insoumise, mais aussi tendre et drôle. Elle est à cette période où les sentiments sont exacerbés et se débat entre les noeuds familiaux, cherchant à faire exploser les non-dits pour pouvoir grandir. Le temps d’un été, elle assemble « les morceaux d’elle », guidée par son troisième oeil à qui rien n’échappe. Un regard sur le monde sans concession et teinté d’ironie.Le traitement à travers deux supports (film et vidéo) s’est imposé aussitôt dans l’écriture. Ces fragments en vidéo qui s’emboîtent dans le film me semblaient le moyen le plus riche pour recréer le puzzle de la vie.
J’ai volontairement choisi de faire évoluer mes personnages dans un univers paraissant intemporel. Ceci pour rester au coeur des relations humaines, pour avoir de la fraîcheur et de la liberté dans ce groupe de jeunes. Pour être dans l’universel sur un film singulier, le pari étant malgré tout qu’il soit résolument moderne !
Le travail sonore s’est fait dans une quête de sensibilité. Je suis très réceptive à la foule de petits sons de la vie qu’on ne remarque pas, mais qui plongent dans une atmosphère, qui crée des sensations inconscientes et de la poésie. Un long travail de recherche a guidé la sélection des morceaux additionnels et la composition de la musique originale. Certains morceaux m’ont accompagnée de l’écriture jusqu’au montage. Le choix s’est porté sur des artistes émergeants avec une vraie force et une certaine couleur musicale entre sons cristallins, parfois « aériens » et accords rock 70’s.
(extrait dossier de presse)
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