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Mercredi cinéma : "Des gens qui s'embrassent" de Danièle Thompson avec Eric Elmosnino, Lou de Laâge, Kad Merad…

Publié le : 10-04-2013

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonZoom nouveauté : "Des gens qui s'embrassent" de Danièle Thompson

L'histoire
Ça tombe mal l’enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l’un, joie de vivre de l’autre, tout, à part leur vieux père au cerveau en vadrouille et leurs deux filles qui s’adorent. Entre Londres, Paris, Saint-Tropez et New York, affrontements, malentendus, trahisons, vont exploser le paysage de la famille, mais grâce à ces disputes, à ces réconciliations chaotiques, vont naître une grande histoire d’amour… et peut-être deux.
Un film de Danièle Thompson avec Eric Elmosnino, Lou de Laâge, Kad Merad, Clara Ponsot, Max Boublil, Monica Bellucci, Ivry Gitlis, Valérie Bonneton

 

Bonus : propos de Danièle Thompson, réalisatrice du film.

Vous signez encore une belle histoire de famille. Quel a été le point de départ ?
C’est généralement un point minuscule lorsqu’on commence à réfléchir avec Christopher à ce qui pourrait devenir un film. C’est une petite graine qu’on arrose. Pour "fauteuils d'orchestre", c’était après avoir assisté à un concert au Théâtre des Champs-Élysées : des gens sortaient au même moment de la salle des ventes à côté et quand j’ai vu tout le monde converger vers la brasserie d’en face, j’ai eu envie de raconter qui étaient les gens qui fréquentaient ce bistrot…

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonPour "Le code a changé", vous êtes partis d’un dîner.
Oui, nous avions invité trois couples de copains et le fameux sujet «comment vous êtes-vous rencontrés ?» est arrivé sur la table. Une délicieuse soirée. Sauf que le lendemain, l’un d’eux m’appelait en me disant «on n’a pas osé te le dire, mais la veille on avait décidé de se séparer». Je me suis demandée comment les gens arrivent à nous faire croire qu’ils sont heureux alors qu’ils sont déchiquetés de l’intérieur. Le récit était en marche…
À chaque film, on a l’ambition de se renouveler. Cette expression d’ailleurs, est ambiguë : recommencer ? changer ? On finit par faire le même film truffé de déguisements différents. Il y a toujours dans mes films une scène d’hôpital, de la musique classique, la maladie rôde, la vieillesse aussi. Et je m’aperçois surtout que le mensonge y tient une place importante, presque obsessionnelle. Mais comme le disait mon ami Sidney Polack : «Au cinéma, il faut enrober les bonbons, les thèmes qui vous tiennent vraiment à cœur, d’une bonne couche de sucre.» C’est ce que j’essaie de faire avec la comédie.

Avec "des gens qui s'embrassent", vous confrontez plutôt des styles de vie.
Oui. Le point de départ, c’est le constat qu’il y a des manières différentes de vivre à Saint-Tropez. Ce ravissant village où nous passons la plus grande partie de l’année est un endroit très étrange parce qu’il y a vraiment plusieurs univers selon son âge, selon ses moyens, selon ses envies. D’un côté, on trouve les adeptes d’une vie bruyante, rythmée par la fête et qui aiment la foule du port. Et de l’autre, ceux qui, comme nous aujourd’hui, dans le silence des pinèdes, ne recherchent que les coins tranquilles et son atmosphère de vieille forteresse provençale avec ses concerts classiques. Quand j’avais 20 ans, j’allais dans les boîtes et je me couchais à 5 heures du matin. Je suis passé d’un monde à l’autre, en me disant que ce serait intéressant de confronter ces deux façons de vivre.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonAprès, il restait à inventer l’histoire ? Ou plus exactement «les» histoires, puisqu’il s’agit une nouvelle fois d’un film choral. Vous n’aimez pas trop l’étiquette «comédie romantique» appliquée à vos films.
Je suis un peu fatiguée de l’entendre. C’est une formule. Je ne trouve pas que ça corresponde au film dans ce cas précis. C’est plus émotionnel que romantique. C’est pour beaucoup aussi un film sur la mésentente et la trahison. Et j’espère de tout mon cœur que les gens riront aussi par moments. Ivry Gitlis m’a dit l’autre jour «c’est un film d’amour». Je préfère !

Vous aviez un autre titre de film en tête au départ ?

Oui, mais je le trouvais trop sérieux : "Des sentiments contradictoires". Pour dire justement le ballotage affectif auquel sont soumis mes personnages dans la vie quotidienne.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonOn change beaucoup de décor.

On s’est pas mal baladé. Londres, New York… Avec beaucoup de tournages de nuit. Un total de 23, 24 nuits, entre 22 heures et 6 heures du matin, pour toute la partie Saint-Tropez, la scène place de la Concorde et la soirée chez Maxim’s. Épuisant, mais réjouissant.

Quelle est la principale difficulté pour réussir ce genre de film ?

Trouver l’équilibre qui permettra à chaque personnage d’exister au milieu des autres pendant l’heure et demie que durera le film. Chacun ballade une petite valise qu’on lui fait vider petit à petit, au fil de l’histoire. Ils sont loin d’être parfaits et généralement c’est ça qui est drôle : on se sert beaucoup de leur égoïsme, de leurs défauts. En dépit de quoi, il faut qu’on puisse s’attacher à eux. Moi je n’aime pas qu’on déteste les personnages de mes films. J’aime les soumettre à des hautes pressions, ça oui ! Les faire sauter à l’élastique si vous préférez. Mais en faisant en sorte qu’ils remontent toujours.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonVos personnages vivent ici dans le dilemme permanent.
Comme beaucoup de monde je crois ! C’est le «chacun pour soi» qui prévaut ; et, en même temps, il y a dans le fond beaucoup d’amour entre les gens. C’est la complexité de tout ça.

On dit qu’un auteur se projette un peu dans tous ses personnages.
Je ne m’identifie à aucun, mais tous me sont familiers, oui. Je les connais bien : ces gens qui se sentent un peu supérieurs parce qu’ils sont artistes ; ceux que le choix d’une vie religieuse rend très intolérants ; ceux qui payent leur réussite financière en devenant d’une certaine manière les mal aimés de la famille, ou les «vaches à lait». J’en connais des idiotes adorables, comme le personnage qu’a si bien créé Monica : vraie gentille, mais vraie sotte aussi. Tous ces gens me font sourire. J’aime les taquiner, les pousser à la limite du ridicule, mais jamais je ne les laisse sombrer.

Aussi typés que soient vos personnages, ce ne sont jamais des caricatures.
J’ai essayé en effet de faire en sorte que personne ne soit caricatural ; tout en me faisant un devoir de rester dans la comédie. Mais aucun des personnages, pas même celui de Monica Bellucci, n’est sacrifié au nom de la comédie, justement.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonVous vouliez aussi dîtes-vous « raconter une histoire d’amour aux antipodes de "Roméo et Juliette"».
Oui. Mais avec les mêmes ingrédients. Comme dans «Roméo et Juliette», l’histoire pourrait déboucher sur un drame absolu. Mais ma morale personnelle me conduit à penser qu’il ne faut pas transformer les soucis en catastrophe. Le côté «feel good movie» de mes films vient un peu de là. L’idée maîtresse quand j’écris un film, c’est qu’on ressorte de la salle en se disant «tout ça n’est pas si grave». Et pourtant, on aura vu se dérouler une histoire qui évoque la vieillesse, la maladie d’Alzheimer, le deuil, la trahison amoureuse, la jalousie… Je pense qu’on fabrique sa propre vie selon la manière dont chacun fait face à ces difficultés.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonCe film est votre cinquième mise en scène depuis 1999. En tant que réalisatrice, vous ressentez un plaisir accru à diriger ?

Un plaisir immense vous voulez dire ! Il y a surtout chez moi l’espoir permanent de faire des progrès comme metteur en scène. C‘est drôle de dire ça à mon âge, mais c’est la vérité. J’aime tant les acteurs ! Et cette dynamique de l’équipe que procure un tournage est quelque chose de très fort.

Comme le titre l’indique, on s’embrasse beaucoup dans votre film. Quels sont les baisers de cinéma qui vous ont subjuguée ?

Toute la période des années 40 ou 50 est une grande époque pour le baiser de cinéma. Cary Grant et Ingrid Bergman dans "les enchainés". Morgan et Gabin dans "Quai des brumes", et puis Burt Lancaster et Deborah Kerr dans "Tant qu'il y aura des hommes". C’était un âge où le romantisme n’inspirait pas le ridicule. Le baiser était l’aboutissement de l’aventure sexuelle dans les films. Ils avaient une dimension symbolique plus forte. Aujourd’hui on va parfois beaucoup plus loin et pourtant je trouve nombre de scènes de sexe ennuyeuses dans les films. Ce n’est vraiment pas ce que je préfère filmer dans une histoire d’amour.

Et pourtant ici vous n’y renoncez pas, au «baiser de cinéma» !
Et non. J’y suis allée à fond : la scène de baiser avec les violons, comme on faisait à l’époque. Au nom des bonnes manières cinématographiques, on n’a plus vraiment le droit. Mais je l’ai pris quand même !
(extrait dossier de presse)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonZoom nouveauté : "Des gens qui s'embrassent" de Danièle Thompson

L'histoire
Ça tombe mal l’enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l’un, joie de vivre de l’autre, tout, à part leur vieux père au cerveau en vadrouille et leurs deux filles qui s’adorent. Entre Londres, Paris, Saint-Tropez et New York, affrontements, malentendus, trahisons, vont exploser le paysage de la famille, mais grâce à ces disputes, à ces réconciliations chaotiques, vont naître une grande histoire d’amour… et peut-être deux.
Un film de Danièle Thompson avec Eric Elmosnino, Lou de Laâge, Kad Merad, Clara Ponsot, Max Boublil, Monica Bellucci, Ivry Gitlis, Valérie Bonneton

 

Bonus : propos de Danièle Thompson, réalisatrice du film.

Vous signez encore une belle histoire de famille. Quel a été le point de départ ?
C’est généralement un point minuscule lorsqu’on commence à réfléchir avec Christopher à ce qui pourrait devenir un film. C’est une petite graine qu’on arrose. Pour "fauteuils d'orchestre", c’était après avoir assisté à un concert au Théâtre des Champs-Élysées : des gens sortaient au même moment de la salle des ventes à côté et quand j’ai vu tout le monde converger vers la brasserie d’en face, j’ai eu envie de raconter qui étaient les gens qui fréquentaient ce bistrot…

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonPour "Le code a changé", vous êtes partis d’un dîner.
Oui, nous avions invité trois couples de copains et le fameux sujet «comment vous êtes-vous rencontrés ?» est arrivé sur la table. Une délicieuse soirée. Sauf que le lendemain, l’un d’eux m’appelait en me disant «on n’a pas osé te le dire, mais la veille on avait décidé de se séparer». Je me suis demandée comment les gens arrivent à nous faire croire qu’ils sont heureux alors qu’ils sont déchiquetés de l’intérieur. Le récit était en marche…
À chaque film, on a l’ambition de se renouveler. Cette expression d’ailleurs, est ambiguë : recommencer ? changer ? On finit par faire le même film truffé de déguisements différents. Il y a toujours dans mes films une scène d’hôpital, de la musique classique, la maladie rôde, la vieillesse aussi. Et je m’aperçois surtout que le mensonge y tient une place importante, presque obsessionnelle. Mais comme le disait mon ami Sidney Polack : «Au cinéma, il faut enrober les bonbons, les thèmes qui vous tiennent vraiment à cœur, d’une bonne couche de sucre.» C’est ce que j’essaie de faire avec la comédie.

Avec "des gens qui s'embrassent", vous confrontez plutôt des styles de vie.
Oui. Le point de départ, c’est le constat qu’il y a des manières différentes de vivre à Saint-Tropez. Ce ravissant village où nous passons la plus grande partie de l’année est un endroit très étrange parce qu’il y a vraiment plusieurs univers selon son âge, selon ses moyens, selon ses envies. D’un côté, on trouve les adeptes d’une vie bruyante, rythmée par la fête et qui aiment la foule du port. Et de l’autre, ceux qui, comme nous aujourd’hui, dans le silence des pinèdes, ne recherchent que les coins tranquilles et son atmosphère de vieille forteresse provençale avec ses concerts classiques. Quand j’avais 20 ans, j’allais dans les boîtes et je me couchais à 5 heures du matin. Je suis passé d’un monde à l’autre, en me disant que ce serait intéressant de confronter ces deux façons de vivre.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonAprès, il restait à inventer l’histoire ? Ou plus exactement «les» histoires, puisqu’il s’agit une nouvelle fois d’un film choral. Vous n’aimez pas trop l’étiquette «comédie romantique» appliquée à vos films.
Je suis un peu fatiguée de l’entendre. C’est une formule. Je ne trouve pas que ça corresponde au film dans ce cas précis. C’est plus émotionnel que romantique. C’est pour beaucoup aussi un film sur la mésentente et la trahison. Et j’espère de tout mon cœur que les gens riront aussi par moments. Ivry Gitlis m’a dit l’autre jour «c’est un film d’amour». Je préfère !

Vous aviez un autre titre de film en tête au départ ?

Oui, mais je le trouvais trop sérieux : "Des sentiments contradictoires". Pour dire justement le ballotage affectif auquel sont soumis mes personnages dans la vie quotidienne.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonOn change beaucoup de décor.

On s’est pas mal baladé. Londres, New York… Avec beaucoup de tournages de nuit. Un total de 23, 24 nuits, entre 22 heures et 6 heures du matin, pour toute la partie Saint-Tropez, la scène place de la Concorde et la soirée chez Maxim’s. Épuisant, mais réjouissant.

Quelle est la principale difficulté pour réussir ce genre de film ?

Trouver l’équilibre qui permettra à chaque personnage d’exister au milieu des autres pendant l’heure et demie que durera le film. Chacun ballade une petite valise qu’on lui fait vider petit à petit, au fil de l’histoire. Ils sont loin d’être parfaits et généralement c’est ça qui est drôle : on se sert beaucoup de leur égoïsme, de leurs défauts. En dépit de quoi, il faut qu’on puisse s’attacher à eux. Moi je n’aime pas qu’on déteste les personnages de mes films. J’aime les soumettre à des hautes pressions, ça oui ! Les faire sauter à l’élastique si vous préférez. Mais en faisant en sorte qu’ils remontent toujours.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonVos personnages vivent ici dans le dilemme permanent.
Comme beaucoup de monde je crois ! C’est le «chacun pour soi» qui prévaut ; et, en même temps, il y a dans le fond beaucoup d’amour entre les gens. C’est la complexité de tout ça.

On dit qu’un auteur se projette un peu dans tous ses personnages.
Je ne m’identifie à aucun, mais tous me sont familiers, oui. Je les connais bien : ces gens qui se sentent un peu supérieurs parce qu’ils sont artistes ; ceux que le choix d’une vie religieuse rend très intolérants ; ceux qui payent leur réussite financière en devenant d’une certaine manière les mal aimés de la famille, ou les «vaches à lait». J’en connais des idiotes adorables, comme le personnage qu’a si bien créé Monica : vraie gentille, mais vraie sotte aussi. Tous ces gens me font sourire. J’aime les taquiner, les pousser à la limite du ridicule, mais jamais je ne les laisse sombrer.

Aussi typés que soient vos personnages, ce ne sont jamais des caricatures.
J’ai essayé en effet de faire en sorte que personne ne soit caricatural ; tout en me faisant un devoir de rester dans la comédie. Mais aucun des personnages, pas même celui de Monica Bellucci, n’est sacrifié au nom de la comédie, justement.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonVous vouliez aussi dîtes-vous « raconter une histoire d’amour aux antipodes de "Roméo et Juliette"».
Oui. Mais avec les mêmes ingrédients. Comme dans «Roméo et Juliette», l’histoire pourrait déboucher sur un drame absolu. Mais ma morale personnelle me conduit à penser qu’il ne faut pas transformer les soucis en catastrophe. Le côté «feel good movie» de mes films vient un peu de là. L’idée maîtresse quand j’écris un film, c’est qu’on ressorte de la salle en se disant «tout ça n’est pas si grave». Et pourtant, on aura vu se dérouler une histoire qui évoque la vieillesse, la maladie d’Alzheimer, le deuil, la trahison amoureuse, la jalousie… Je pense qu’on fabrique sa propre vie selon la manière dont chacun fait face à ces difficultés.

des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonCe film est votre cinquième mise en scène depuis 1999. En tant que réalisatrice, vous ressentez un plaisir accru à diriger ?

Un plaisir immense vous voulez dire ! Il y a surtout chez moi l’espoir permanent de faire des progrès comme metteur en scène. C‘est drôle de dire ça à mon âge, mais c’est la vérité. J’aime tant les acteurs ! Et cette dynamique de l’équipe que procure un tournage est quelque chose de très fort.

Comme le titre l’indique, on s’embrasse beaucoup dans votre film. Quels sont les baisers de cinéma qui vous ont subjuguée ?

Toute la période des années 40 ou 50 est une grande époque pour le baiser de cinéma. Cary Grant et Ingrid Bergman dans "les enchainés". Morgan et Gabin dans "Quai des brumes", et puis Burt Lancaster et Deborah Kerr dans "Tant qu'il y aura des hommes". C’était un âge où le romantisme n’inspirait pas le ridicule. Le baiser était l’aboutissement de l’aventure sexuelle dans les films. Ils avaient une dimension symbolique plus forte. Aujourd’hui on va parfois beaucoup plus loin et pourtant je trouve nombre de scènes de sexe ennuyeuses dans les films. Ce n’est vraiment pas ce que je préfère filmer dans une histoire d’amour.

Et pourtant ici vous n’y renoncez pas, au «baiser de cinéma» !
Et non. J’y suis allée à fond : la scène de baiser avec les violons, comme on faisait à l’époque. Au nom des bonnes manières cinématographiques, on n’a plus vraiment le droit. Mais je l’ai pris quand même !
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