Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Coup d'éclat" de José Alcala
L'histoire
A Sète, Fabienne Bourrier, capitaine de police, passe la majeure partie de son temps à traquer les sans-papiers et clandestins de tous horizons.
Sa routine policière est perturbée par la mort d’Olga, une jeune prostituée. Un suicide apparemment. Mais Olga était traquée et avait un fils, Ilan. Animée par un sentiment de compassion qui la surprend elle-même, Fabienne part sur les traces de l’enfant disparu.
Un film de José Alcala avec Catherine Frot, Karim Seghair, Marie Raynal…
Bonus : propos de Catherine Frot, héroïne du film
Qu’est-ce qui vous a intéressée dans le scénario que vous a fait parvenir José Alcala ?
J’ai reçu en même temps que le scénario de "Coup d’éclat" un DVD de son premier film, "Alex" avec Marie Raynal, que j’ai beaucoup aimé. Comme dans "Coup d’éclat", c’est l’histoire d’une solitude et d’un combat. C’est l’évolution du personnage qui m’a le plus intéressée, sa transformation, son ouverture progressive à des émotions qu’elle avait mises de côté, enfermées.
Le public qui connaît mieux "Odette Toulemonde" ou "Les Soeurs fâchées" ne vous attend pas dans le registre de "Coup d’éclat".
J’aime tout autant jouer les femmes irréelles, drôles et touchantes appartenant au divertissement, que celles plus rudes, plus combatives, issues d’un cinéma dit « réaliste ». Le versant noir de "Coup d’éclat", je l’ai déjà exploré au cinéma en partie avec "Chaos" de Coline Serreau, par exemple, ou "L’Empreinte de l’ange" de Safy Nebbou ou encore "Cavale" dans la trilogie de Lucas Belvaux, dont José Alcala m’a beaucoup parlé. Ce que j’aime dans tous ces personnages, c’est qu’ils se retrouvent en marge de leur milieu social : leur sensibilité a été touchée par quelque chose ou quelqu’un. Au départ, Fabienne est une femme-flic dure, fatiguée, fermée. Elle ne fait aucun effort d’attention envers personne, sauf peut-être envers sa mère, qui vit chez elle. En tant que flic, elle assume de « faire le sale boulot », comme elle dit, c’est-à-dire surtout des reconduites à la frontière, celle du Noir du générique qui est poursuivi, probablement du jeune Afghan ou Marocain qu’on voit ensuite au commissariat.
Pour vous, qu’est-ce qui la fait changer ?
Effectivement, elle passe de l’autre côté du miroir. Il y a, par petites touches, des prémices à ce changement : la lassitude de la routine policière, le paradoxe d’être flic quand on a eu des parents communistes, et puis la mort de sa mère. Petit à petit, elle désobéit à sa hiérarchie, elle partage avec Kacem, maghrébin et ouvrier, une situation d’urgence, et au bout du compte, elle finira par abriter chez elle une femme dans l’illégalité et un enfant sans papiers. C’est plus fort qu’elle : elle entre en résistance. On pourrait penser au livre de Stéphane Hessel "Indignez-vous" !
Comment interpréter un personnage qui est très souvent filmé seul ?
Comme c’est un film réaliste, mon personnage était très peu composé. J’étais guidée par l’idée que cette femme devient une autre à travers un geste d’humanité qu’elle n’avait pas prévu. Peu à peu, elle ressent de l’empathie pour les gens qu’elle rencontre au camping et qui vivent dans ces caravanes, pour les ouvriers qui démontent l’usine délocalisée. Ce qui m’a touchée, c’est aussi le parcours de José Alcala, son regard sur le monde du travail, sensible et assez inhabituel pour les ouvriers qui démontent l’usine délocalisée. Ce qui m’a touchée, c’est aussi le parcours de José Alcala, son regard sur le monde du travail, sensible et assez inhabituel.
(extrait dossier de presse)
Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !
Vous appréciez le "Journal de François" ? Soutenez-le !
Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône
Zoom nouveauté : "Coup d'éclat" de José Alcala
L'histoire
A Sète, Fabienne Bourrier, capitaine de police, passe la majeure partie de son temps à traquer les sans-papiers et clandestins de tous horizons.
Sa routine policière est perturbée par la mort d’Olga, une jeune prostituée. Un suicide apparemment. Mais Olga était traquée et avait un fils, Ilan. Animée par un sentiment de compassion qui la surprend elle-même, Fabienne part sur les traces de l’enfant disparu.
Un film de José Alcala avec Catherine Frot, Karim Seghair, Marie Raynal…
Bonus : propos de Catherine Frot, héroïne du film
Qu’est-ce qui vous a intéressée dans le scénario que vous a fait parvenir José Alcala ?
J’ai reçu en même temps que le scénario de "Coup d’éclat" un DVD de son premier film, "Alex" avec Marie Raynal, que j’ai beaucoup aimé. Comme dans "Coup d’éclat", c’est l’histoire d’une solitude et d’un combat. C’est l’évolution du personnage qui m’a le plus intéressée, sa transformation, son ouverture progressive à des émotions qu’elle avait mises de côté, enfermées.
Le public qui connaît mieux "Odette Toulemonde" ou "Les Soeurs fâchées" ne vous attend pas dans le registre de "Coup d’éclat".
J’aime tout autant jouer les femmes irréelles, drôles et touchantes appartenant au divertissement, que celles plus rudes, plus combatives, issues d’un cinéma dit « réaliste ». Le versant noir de "Coup d’éclat", je l’ai déjà exploré au cinéma en partie avec "Chaos" de Coline Serreau, par exemple, ou "L’Empreinte de l’ange" de Safy Nebbou ou encore "Cavale" dans la trilogie de Lucas Belvaux, dont José Alcala m’a beaucoup parlé. Ce que j’aime dans tous ces personnages, c’est qu’ils se retrouvent en marge de leur milieu social : leur sensibilité a été touchée par quelque chose ou quelqu’un. Au départ, Fabienne est une femme-flic dure, fatiguée, fermée. Elle ne fait aucun effort d’attention envers personne, sauf peut-être envers sa mère, qui vit chez elle. En tant que flic, elle assume de « faire le sale boulot », comme elle dit, c’est-à-dire surtout des reconduites à la frontière, celle du Noir du générique qui est poursuivi, probablement du jeune Afghan ou Marocain qu’on voit ensuite au commissariat.
Pour vous, qu’est-ce qui la fait changer ?
Effectivement, elle passe de l’autre côté du miroir. Il y a, par petites touches, des prémices à ce changement : la lassitude de la routine policière, le paradoxe d’être flic quand on a eu des parents communistes, et puis la mort de sa mère. Petit à petit, elle désobéit à sa hiérarchie, elle partage avec Kacem, maghrébin et ouvrier, une situation d’urgence, et au bout du compte, elle finira par abriter chez elle une femme dans l’illégalité et un enfant sans papiers. C’est plus fort qu’elle : elle entre en résistance. On pourrait penser au livre de Stéphane Hessel "Indignez-vous" !
Comment interpréter un personnage qui est très souvent filmé seul ?
Comme c’est un film réaliste, mon personnage était très peu composé. J’étais guidée par l’idée que cette femme devient une autre à travers un geste d’humanité qu’elle n’avait pas prévu. Peu à peu, elle ressent de l’empathie pour les gens qu’elle rencontre au camping et qui vivent dans ces caravanes, pour les ouvriers qui démontent l’usine délocalisée. Ce qui m’a touchée, c’est aussi le parcours de José Alcala, son regard sur le monde du travail, sensible et assez inhabituel pour les ouvriers qui démontent l’usine délocalisée. Ce qui m’a touchée, c’est aussi le parcours de José Alcala, son regard sur le monde du travail, sensible et assez inhabituel.
(extrait dossier de presse)
Je souhaite que, vous aussi, vous partagiez vos émotions et vos coups de cœur ciné. Envoyez vos critiques de films par mail (contact@journaldefrancois.fr ). Elles seront publiées dans le Journal !
Mercredi cinéma, c’est votre rendez-vous !
Vous appréciez le "Journal de François" ? Soutenez-le !
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Cinéma"
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Aucun commentaire