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Mercredi cinéma : "100% cachemire" de et avec Valérie Lemercier et avec Gilles Lellouche, Marina Foïs…

Publié le : 11-12-2013

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

100% cachemire de Valérie LemercierZoom nouveauté : "100% cachemire" de et avec Valérie Lemercier

L'histoire
Aleksandra et Cyrille forment un couple très chanceux très tendance qui apparemment a tout. Enfin, tout, sauf un enfant.
Alekseï, petit garçon russe de 7 ans, va débarquer dans leur vie...
Un film de et avec Valérie Lemercier et avec Samatin Pendev, Gilles Lellouche, Marina Foïs, Nanou Garcia, Brigitte Roüan, Chantal Ladesou…

 

Propos de Valérie Lemercier, réalisatrice et actrice du film.

Au point de départ du film, il y a une histoire vraie...
Oui, celle d’une femme américaine qui a adopté un enfant russe de sept ans, puis qui l’a remis dans l’avion pour Moscou avec une lettre dans la poche parce qu’il ne lui convenait plus. Quand j’ai entendu cette histoire à la radio, il y a deux ans, j’ai mis de côté le scénario que j’étais en train d’écrire et je me suis dit qu’il fallait absolument en faire quelque chose, essayer de transformer cette horreur en comédie, en tout cas en quelque chose de positif. Mais je me suis très vite éloignée du fait divers.

100% cachemire de Valérie LemercierPourquoi l’avoir transposée dans le monde de la mode ?
Je voulais que l’histoire se passe dans un monde fondé sur les apparences. La mode n’est pas du tout le sujet du film mais je trouvais que ce monde de contrôle, où tout doit être beau, parfait, était un bon terreau pour raconter cette histoire tragique. De toute façon, je crois que je n’arrive pas à filmer un monde sordide ou triste. Je n’ai pas fait beaucoup de films mais, si je réfléchis bien, tous se passent dans des mondes luxueux et clos, dans lesquels il est difficile de trouver sa place. En fait, je voulais placer l’arrivée de l’enfant dans un ménage le moins adapté possible pour adopter. Mais le vrai sujet du film n’est ni la mode ni l’adoption d’ailleurs, c’est plutôt comment un couple qui se croit tout permis va, grâce à un enfant, redescendre sur terre et se retrouver. Je voulais aussi dire qu’il faut se débarrasser de pas mal de choses pour réussir enfin à devenir parents. Lui est accroché à sa mère, à sa petite sœur, à sa liberté, fait surveiller sa maison, comme sa galerie, à distance. Elle est attachée à son chien, à son boulot, au volant de sa voiture, à satisfaire son amant. Ils vont tous les deux, parallèlement se débarrasser de toutes leurs béquilles et devenir enfin un couple en mesure d’accueillir un enfant. En fait ils vont découvrir, grâce à Alekseï, non seulement qu’ils s’aiment mais que tout ne s’achète pas.

100% cachemire de Valérie LemercierAu début du film, vous tenez à distance la charge émotionnelle liée au thème de l’adoption. Aleksandra semble « gérer » la venue d’Alekseï comme son boulot...
Oui, exactement, elle fait un casting de nounous, à la rédaction, entre deux rendez vous, elle gère ça comme le reste, sans affect. Je ne voulais pas commencer le film par Aleksandra qui n’a jamais eu de mère, en larmes devant le résultat négatif de sa cinquième FIV. Je trouvais plus intéressant que le spectateur l’apprenne plus tard et pense d’abord que cette femme a beaucoup de chance en tout : un super mari, un super boulot, un super appartement, un super chien et même un super amant. Enfin tout, sauf un enfant.

Vous ne jouez pas non plus sur l’image du pauvre orphelin. Pendant un long moment, Alekseï est peu regardé, pas du tout embrassé, relégué presque à un objet du décor...

Elle est incapable de voir cet enfant. Et, par conséquent, le spectateur ne le voit pas beaucoup non plus. D’ailleurs un gros plan sur lui au début du film et il n’y a plus de film. Car évidemment que tout le monde, moi compris, on est du côté des enfants. Et, a fortiori de ceux-là, qui ont déjà été chassés de leur vie. En fait, c’est quand Aleksandra commence à regarder Alekseï, qu’on commence à le voir vraiment.

100% cachemire de Valérie LemercierPensez-vous avoir des similitudes avec Aleksandra ?
Pas trop non, je n’ai pas mon permis de conduire, pas mon bac, j’ai peur des chiens et, sans me vanter, je sais faire cuire un œuf, même deux…

La scène à l’aéroport est très drôle mais aussi angoissante : que ces enfants soient adoptés par Aleksandra, un peu à côté de la plaque, ou par ces parents tellement en demande, on se dit que ça ne va pas être facile pour eux !
Oui, c’est horrible pour ces enfants d’avoir des futurs parents qui placent tous leurs espoirs en eux. Ce qui m’amusait c’était de confronter Aleksandra et Cyrille, pour une fois, à la vie normale, ils sont soumis tout à coup aux mêmes règles que les autres parents, doivent attendre, discuter avec eux, commencer à prévoir des sorties de groupe ! En devenant parent, on devient tout à coup, comme tout le monde.
(Extrait dossier de presse - Propos recueillis par Claire Vassé)

Programme de la semaine des cinémas de la Vallée de Montmorency :
Enghien - Franconville - Montmorency - Saint-Gratien - Taverny et les séances du mercredi de Ermont
Autres cinémas proches : Epinay-sur-Seine - Saint-Ouen l'Aumône

 

100% cachemire de Valérie LemercierZoom nouveauté : "100% cachemire" de et avec Valérie Lemercier

L'histoire
Aleksandra et Cyrille forment un couple très chanceux très tendance qui apparemment a tout. Enfin, tout, sauf un enfant.
Alekseï, petit garçon russe de 7 ans, va débarquer dans leur vie...
Un film de et avec Valérie Lemercier et avec Samatin Pendev, Gilles Lellouche, Marina Foïs, Nanou Garcia, Brigitte Roüan, Chantal Ladesou…

 

Propos de Valérie Lemercier, réalisatrice et actrice du film.

Au point de départ du film, il y a une histoire vraie...
Oui, celle d’une femme américaine qui a adopté un enfant russe de sept ans, puis qui l’a remis dans l’avion pour Moscou avec une lettre dans la poche parce qu’il ne lui convenait plus. Quand j’ai entendu cette histoire à la radio, il y a deux ans, j’ai mis de côté le scénario que j’étais en train d’écrire et je me suis dit qu’il fallait absolument en faire quelque chose, essayer de transformer cette horreur en comédie, en tout cas en quelque chose de positif. Mais je me suis très vite éloignée du fait divers.

100% cachemire de Valérie LemercierPourquoi l’avoir transposée dans le monde de la mode ?
Je voulais que l’histoire se passe dans un monde fondé sur les apparences. La mode n’est pas du tout le sujet du film mais je trouvais que ce monde de contrôle, où tout doit être beau, parfait, était un bon terreau pour raconter cette histoire tragique. De toute façon, je crois que je n’arrive pas à filmer un monde sordide ou triste. Je n’ai pas fait beaucoup de films mais, si je réfléchis bien, tous se passent dans des mondes luxueux et clos, dans lesquels il est difficile de trouver sa place. En fait, je voulais placer l’arrivée de l’enfant dans un ménage le moins adapté possible pour adopter. Mais le vrai sujet du film n’est ni la mode ni l’adoption d’ailleurs, c’est plutôt comment un couple qui se croit tout permis va, grâce à un enfant, redescendre sur terre et se retrouver. Je voulais aussi dire qu’il faut se débarrasser de pas mal de choses pour réussir enfin à devenir parents. Lui est accroché à sa mère, à sa petite sœur, à sa liberté, fait surveiller sa maison, comme sa galerie, à distance. Elle est attachée à son chien, à son boulot, au volant de sa voiture, à satisfaire son amant. Ils vont tous les deux, parallèlement se débarrasser de toutes leurs béquilles et devenir enfin un couple en mesure d’accueillir un enfant. En fait ils vont découvrir, grâce à Alekseï, non seulement qu’ils s’aiment mais que tout ne s’achète pas.

100% cachemire de Valérie LemercierAu début du film, vous tenez à distance la charge émotionnelle liée au thème de l’adoption. Aleksandra semble « gérer » la venue d’Alekseï comme son boulot...
Oui, exactement, elle fait un casting de nounous, à la rédaction, entre deux rendez vous, elle gère ça comme le reste, sans affect. Je ne voulais pas commencer le film par Aleksandra qui n’a jamais eu de mère, en larmes devant le résultat négatif de sa cinquième FIV. Je trouvais plus intéressant que le spectateur l’apprenne plus tard et pense d’abord que cette femme a beaucoup de chance en tout : un super mari, un super boulot, un super appartement, un super chien et même un super amant. Enfin tout, sauf un enfant.

Vous ne jouez pas non plus sur l’image du pauvre orphelin. Pendant un long moment, Alekseï est peu regardé, pas du tout embrassé, relégué presque à un objet du décor...

Elle est incapable de voir cet enfant. Et, par conséquent, le spectateur ne le voit pas beaucoup non plus. D’ailleurs un gros plan sur lui au début du film et il n’y a plus de film. Car évidemment que tout le monde, moi compris, on est du côté des enfants. Et, a fortiori de ceux-là, qui ont déjà été chassés de leur vie. En fait, c’est quand Aleksandra commence à regarder Alekseï, qu’on commence à le voir vraiment.

100% cachemire de Valérie LemercierPensez-vous avoir des similitudes avec Aleksandra ?
Pas trop non, je n’ai pas mon permis de conduire, pas mon bac, j’ai peur des chiens et, sans me vanter, je sais faire cuire un œuf, même deux…

La scène à l’aéroport est très drôle mais aussi angoissante : que ces enfants soient adoptés par Aleksandra, un peu à côté de la plaque, ou par ces parents tellement en demande, on se dit que ça ne va pas être facile pour eux !
Oui, c’est horrible pour ces enfants d’avoir des futurs parents qui placent tous leurs espoirs en eux. Ce qui m’amusait c’était de confronter Aleksandra et Cyrille, pour une fois, à la vie normale, ils sont soumis tout à coup aux mêmes règles que les autres parents, doivent attendre, discuter avec eux, commencer à prévoir des sorties de groupe ! En devenant parent, on devient tout à coup, comme tout le monde.
(Extrait dossier de presse - Propos recueillis par Claire Vassé)

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