Saint-Leu ville impériale ! Ce précieux label est dû à l'empreinte laissée par la famille Bonaparte sur la commune. Les nombreux visiteurs viennent par exemple découvrir la crypte avec les sarcophages de pierre destinés entre autres au père et au frère de Napoléon 1er. A côté de ce lieu incontournable, on peut aussi s'intéresser à la Maison consulaire qui doit aussi son nom à un certain… Napoléon !
En effet, le bâtiment prend cette appellation après un probable séjour dans ce lieu de Napoléon Bonaparte, alors premier consul ! Mais les historiens peinent à trouver des traces historiques sur ce séjour…
Remontons un peu le temps pour bien comprendre l'histoire de cette fameuse "maison consulaire". Vers 1709, un petit château appartenant à la famille Olry apparait sur les différents plans de la ville (visibles aux archives du Musée Condé à Chantilly). Comme toute belle propriété qui se respecte, elle est agrémentée d’un parc, de jardins, d’un potager et de dépendances.
Vous retrouvez facilement ce château actuellement car c'est devenu depuis 1893… la mairie de la ville. L'édifice a aussi abrité au départ l'école des garçons comme ce fut le cas dans de nombreuses communes.
Et une des dépendances du château se trouve être… la maison consulaire qui servait à l'époque d'annexe au château pour y loger les domestiques et abriter les écuries. Il parait qu'il existait même une liaison entre le château et cette dépendance qui a été détruite plus tard pour créer l'actuelle rue Emile Bonnet qui sépare les deux bâtiments.
A la fin du XIXe siècle, la maison consulaire a abrité une école privée de jeunes filles mais, l'histoire de la Maison consulaire a pris un tournant inattendu en devenant, dès le 8 août 1914, un hôpital militaire auxiliaire (appelé Hôpital auxiliaire 104) d'une capacité de 25 lits portée jusqu’à 75 lits. Il a été dirigé par deux médecins de Saint-Leu-la-Forêt, les docteurs Oppenot et Barau, avec le concours de l’Union des Femmes de France, qui faisait partie de la composante de la Croix-Rouge.
Pendant tout le conflit, 2116 patients y furent soignés même si aucune intervention chirurgicale n'était réalisée dans le bâtiment. Cela représente tout de même un total de 66 986 journées d’hospitalisation ! A noter que sa proximité de la gare du Nord a favorisé l'accueil des blessés, gazés, mutilés provenant du front. L'hôpital fermera le 15 janvier 1919 et 13 militaires morts dans l'établissement reposent dans la crypte du monument aux morts du cimetière de Saint-Leu.
Après cet épisode exceptionnel, l'ensemble est redevenu une école de garçon et la maison consulaire a servi de lieu de réunions et de logement pour le gardien de l'école. Après sa réhabilitation en 1995, elle accueille désormais des services de la mairie et des expositions artistiques.
Bonus
> Audioguide consacré à la Mairie de Saint-Leu et à la Maison consulaire réalisé l'équipe du Syndicat d'initiative de Saint-Leu-la-Forêt.
> Site internet du Syndicat d'initiative de Saint-Leu-la-Forêt
Article publié en 2019 et actualisé en mai 2021
Saint-Leu ville impériale ! Ce précieux label est dû à l'empreinte laissée par la famille Bonaparte sur la commune. Les nombreux visiteurs viennent par exemple découvrir la crypte avec les sarcophages de pierre destinés entre autres au père et au frère de Napoléon 1er. A côté de ce lieu incontournable, on peut aussi s'intéresser à la Maison consulaire qui doit aussi son nom à un certain… Napoléon !
En effet, le bâtiment prend cette appellation après un probable séjour dans ce lieu de Napoléon Bonaparte, alors premier consul ! Mais les historiens peinent à trouver des traces historiques sur ce séjour…
Remontons un peu le temps pour bien comprendre l'histoire de cette fameuse "maison consulaire". Vers 1709, un petit château appartenant à la famille Olry apparait sur les différents plans de la ville (visibles aux archives du Musée Condé à Chantilly). Comme toute belle propriété qui se respecte, elle est agrémentée d’un parc, de jardins, d’un potager et de dépendances.
Vous retrouvez facilement ce château actuellement car c'est devenu depuis 1893… la mairie de la ville. L'édifice a aussi abrité au départ l'école des garçons comme ce fut le cas dans de nombreuses communes.
Et une des dépendances du château se trouve être… la maison consulaire qui servait à l'époque d'annexe au château pour y loger les domestiques et abriter les écuries. Il parait qu'il existait même une liaison entre le château et cette dépendance qui a été détruite plus tard pour créer l'actuelle rue Emile Bonnet qui sépare les deux bâtiments.
A la fin du XIXe siècle, la maison consulaire a abrité une école privée de jeunes filles mais, l'histoire de la Maison consulaire a pris un tournant inattendu en devenant, dès le 8 août 1914, un hôpital militaire auxiliaire (appelé Hôpital auxiliaire 104) d'une capacité de 25 lits portée jusqu’à 75 lits. Il a été dirigé par deux médecins de Saint-Leu-la-Forêt, les docteurs Oppenot et Barau, avec le concours de l’Union des Femmes de France, qui faisait partie de la composante de la Croix-Rouge.
Pendant tout le conflit, 2116 patients y furent soignés même si aucune intervention chirurgicale n'était réalisée dans le bâtiment. Cela représente tout de même un total de 66 986 journées d’hospitalisation ! A noter que sa proximité de la gare du Nord a favorisé l'accueil des blessés, gazés, mutilés provenant du front. L'hôpital fermera le 15 janvier 1919 et 13 militaires morts dans l'établissement reposent dans la crypte du monument aux morts du cimetière de Saint-Leu.
Après cet épisode exceptionnel, l'ensemble est redevenu une école de garçon et la maison consulaire a servi de lieu de réunions et de logement pour le gardien de l'école. Après sa réhabilitation en 1995, elle accueille désormais des services de la mairie et des expositions artistiques.
Bonus
> Audioguide consacré à la Mairie de Saint-Leu et à la Maison consulaire réalisé l'équipe du Syndicat d'initiative de Saint-Leu-la-Forêt.
> Site internet du Syndicat d'initiative de Saint-Leu-la-Forêt
Article publié en 2019 et actualisé en mai 2021
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Patrimoine"
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Patrimoine"