Moritz s'informe et s'inquiète en découvrant les nouveaux maux des humains masqués ! Merci à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui ! Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original et humoristique sur le monde qui l'entoure.
Fort de son intuition féline, Moritz a détecté depuis un bon moment le climat morose qui ennuage l’atmosphère. Non seulement il voit passer dans la rue des humains masqués mais ses sept sens – révélés dans PsyChat magazine – lui permettent d’autres perceptions : les odeurs sont un peu plus acides, les sons un peu plus diffus et il ressent un peu plus d’électricité statique sous ses pattes.
Evidemment sur BFM (Barrière et France Masquée) ils attribuent ce malaise collectif au virus qui nous poursuit. Il y aurait même un lien entre Corona et vieillissement. Une étude anglaise conclut que les britanniques estiment avoir pris 5 ans en 6 mois avec les signes visibles d’un bouche corona, d’un visage covid… Moritz s’est précipité devant la glace… puis il est revenu rassuré. Il n’aura pas besoin de se ruer dans les instituts de beauté comme les anglais.
Mais il a cherché s’il n’y a pas d’autres causes. En regardant Planète Chat, il a pu ainsi enrichir son vocabulaire grâce à la présentation d’une maladie en développement : la solastalgie. Bien sûr, l’inquiétude sur l’état de la planète a augmenté avec la situation sanitaire mais là, il s’agit d’une pathologie grave liée à l’angoisse de perdre notre habitat commun, la terre. Ceux qui sont touchés ont été très influencés par la thèse de la collapsologie, nostalgique d’un passé idéalisé, selon laquelle nous allons vers la catastrophe écologique finale.
Bien que conscient de la gravité du problème, Moritz préfère la vie des chats d’aujourd’hui, ce qui ne l’empêche pas de s’interroger sur d’autres pathologies modernes : souffrirait-t-il par exemple de misophonie ? Encore une de ses découvertes linguistiques qui signifie l’impossibilité de supporter les bruits des autres pouvant générer une perte de contrôle de soi voire de la violence. Moritz ne pense pas être misophone même si la tendance naturelle du chat est la recherche du silence. Certes il montre son désagrément au moindre éclat de voix… mais pacifiquement.
Il a trouvé une autre cause de stress qui ne le concerne pas : le blues du dimanche soir. Moritz l’a vérifié en regardant la pendule à partir de 15 heures 58, heure à partir de laquelle la reprise du travail le lundi angoisse les humains. Comme tout forme de stress, cela provoque des dégâts collatéraux, parmi lesquels les cheveux blancs. Le lien a été établi par l’université de Harvard. Moritz a observé, perplexe, la tache blanche sous son cou. Il compte demander à ses maitres une photo de son enfance pour se rassurer ou s’interroger sur son blues.
Une dernière source d’inquiétude lui occupe l’esprit à l’écoute d’un reportage de RMC (Radio Malaise du Célibat) sur la vie des célibataires. Ils se sentent de plus en plus discriminés, laissés pour compte, dévalués. Finie la belle époque du Solo libre, convoité, gai… Moritz est étonné de ce constat. Il est vrai qu’il est le prototype du célibataire endurci : il ne l’a pas choisi mais il voit dans son confort et l’empathie qu’il suscite une belle compensation.
Et il vous demande de ne pas désespérer même si vous êtes un(une) célibataire souffrant de solastalgie, de misophonie, stressé le dimanche soir et couvert de cheveux blancs. La prochaine chronique vous soulagera probablement.
Moritz s'informe et s'inquiète en découvrant les nouveaux maux des humains masqués ! Merci à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui ! Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original et humoristique sur le monde qui l'entoure.
Fort de son intuition féline, Moritz a détecté depuis un bon moment le climat morose qui ennuage l’atmosphère. Non seulement il voit passer dans la rue des humains masqués mais ses sept sens – révélés dans PsyChat magazine – lui permettent d’autres perceptions : les odeurs sont un peu plus acides, les sons un peu plus diffus et il ressent un peu plus d’électricité statique sous ses pattes.
Evidemment sur BFM (Barrière et France Masquée) ils attribuent ce malaise collectif au virus qui nous poursuit. Il y aurait même un lien entre Corona et vieillissement. Une étude anglaise conclut que les britanniques estiment avoir pris 5 ans en 6 mois avec les signes visibles d’un bouche corona, d’un visage covid… Moritz s’est précipité devant la glace… puis il est revenu rassuré. Il n’aura pas besoin de se ruer dans les instituts de beauté comme les anglais.
Mais il a cherché s’il n’y a pas d’autres causes. En regardant Planète Chat, il a pu ainsi enrichir son vocabulaire grâce à la présentation d’une maladie en développement : la solastalgie. Bien sûr, l’inquiétude sur l’état de la planète a augmenté avec la situation sanitaire mais là, il s’agit d’une pathologie grave liée à l’angoisse de perdre notre habitat commun, la terre. Ceux qui sont touchés ont été très influencés par la thèse de la collapsologie, nostalgique d’un passé idéalisé, selon laquelle nous allons vers la catastrophe écologique finale.
Bien que conscient de la gravité du problème, Moritz préfère la vie des chats d’aujourd’hui, ce qui ne l’empêche pas de s’interroger sur d’autres pathologies modernes : souffrirait-t-il par exemple de misophonie ? Encore une de ses découvertes linguistiques qui signifie l’impossibilité de supporter les bruits des autres pouvant générer une perte de contrôle de soi voire de la violence. Moritz ne pense pas être misophone même si la tendance naturelle du chat est la recherche du silence. Certes il montre son désagrément au moindre éclat de voix… mais pacifiquement.
Il a trouvé une autre cause de stress qui ne le concerne pas : le blues du dimanche soir. Moritz l’a vérifié en regardant la pendule à partir de 15 heures 58, heure à partir de laquelle la reprise du travail le lundi angoisse les humains. Comme tout forme de stress, cela provoque des dégâts collatéraux, parmi lesquels les cheveux blancs. Le lien a été établi par l’université de Harvard. Moritz a observé, perplexe, la tache blanche sous son cou. Il compte demander à ses maitres une photo de son enfance pour se rassurer ou s’interroger sur son blues.
Une dernière source d’inquiétude lui occupe l’esprit à l’écoute d’un reportage de RMC (Radio Malaise du Célibat) sur la vie des célibataires. Ils se sentent de plus en plus discriminés, laissés pour compte, dévalués. Finie la belle époque du Solo libre, convoité, gai… Moritz est étonné de ce constat. Il est vrai qu’il est le prototype du célibataire endurci : il ne l’a pas choisi mais il voit dans son confort et l’empathie qu’il suscite une belle compensation.
Et il vous demande de ne pas désespérer même si vous êtes un(une) célibataire souffrant de solastalgie, de misophonie, stressé le dimanche soir et couvert de cheveux blancs. La prochaine chronique vous soulagera probablement.
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