Moritz s'interroge sur le pouvoir des plantes et semble parfois jaloux ! Merci à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui ! Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original et humoristique sur le monde qui l'entoure.
L’écologie est devenue une préoccupation majeure. Moritz ne peut donc pas s’exonérer d’une réflexion sur son rapport à la nature. Il tente de calculer le temps qu’il passe à l’extérieur : sur les sept heures d’éveil, si l’on soustrait une petite demie heure pour les repas, une bonne demie heure de toilette, une autre de jeux d’intérieur divers, il reste un peu plus de cinq heures passées à l’extérieur.
Ne pensez pas qu’il s’agit de cinq heures d’activité physique intense. Il y a de longues périodes d’observation, de méditation, de pleine conscience où les sens sont en éveil : humer le romarin, toucher le tronc du sapin, goûter des graminées, laisser vibrer ses oreilles sous le vent, guetter les nouveaux bourgeons.
C’est cependant un véritable travail qui aide Moritz à déceler des capacités chez les plantes dont il n’avait pas connaissance. Il parait qu’elles ont une perception de leur forme qui leur permet de savoir dans quel sens se développer, qu’elles ont une certaine conscience du danger donc une mémoire et qu’elles communiquent entre elles. Moritz a voulu en savoir plus sur LCP (La Chaine des Plantes). Il l’a regretté quand il entendu qu’elles seraient des créatures plus abouties que les animaux d’après les dernières recherches.
Mais Moritz n’est pas rancunier ; il est impressionné par certaines de leurs performances dont il est bien incapable. Une plante chinoise de la famille des lys, la fritillaria, utilisée en médecine, change de couleur pour ne pas être cueillie. Moritz voudrait parfois changer de couleur pour se dissimuler mais heureusement il a des techniques de remplacement.
Par contre, il ne peut pas percer le béton alors que certaines plantes y parviennent. Il est un peu jaloux de la force de ces petites plantes inoffensives qui provoquent des fissures ou s’installent dans celles qui existent et favorisent la végétalisation des villes. Il a même entendu dire qu’elles avaient créées un mouvement nommé Balance ton béton.
Elles travaillent pour le sol mais aussi dans le ciel : il parait qu’elles peuvent faire la pluie et le beau temps. Moritz a cru à une plaisanterie ou à de la magie : comment croire que le pollen peut remonter dans l’atmosphère sous l’effet de l’humidité et favoriser la formation des nuages ?
Ce pouvoir végétal commence à l’agacer mais il y a au moins un acte qu’elles ne peuvent pas faire : bouger. Pour en être certain, Moritz tape sur son clavier « arbre qui bouge » et là, crispation des mâchoires, sortie des griffes : un reportage sur les arbres qui migrent lui saute aux yeux ! Ils seraient capables de propulser leurs graines, leurs fruits, leurs étamines à plusieurs centaines de mètres !
Pour couronner le tout, un certain Raymond annonce la création d’un hôpital des plantes. Il veut sauver les plantes qui ont mauvaise mine. En plus des remèdes classiques, elles ont besoin d’être couvertes de mots d’amour et les arbres d’être pris dans les bras, dit-il.
Moritz croyait que ces étreintes affectives étaient réservées à certaines espèces. Encore une désillusion.
Moritz s'interroge sur le pouvoir des plantes et semble parfois jaloux ! Merci à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui ! Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original et humoristique sur le monde qui l'entoure.
L’écologie est devenue une préoccupation majeure. Moritz ne peut donc pas s’exonérer d’une réflexion sur son rapport à la nature. Il tente de calculer le temps qu’il passe à l’extérieur : sur les sept heures d’éveil, si l’on soustrait une petite demie heure pour les repas, une bonne demie heure de toilette, une autre de jeux d’intérieur divers, il reste un peu plus de cinq heures passées à l’extérieur.
Ne pensez pas qu’il s’agit de cinq heures d’activité physique intense. Il y a de longues périodes d’observation, de méditation, de pleine conscience où les sens sont en éveil : humer le romarin, toucher le tronc du sapin, goûter des graminées, laisser vibrer ses oreilles sous le vent, guetter les nouveaux bourgeons.
C’est cependant un véritable travail qui aide Moritz à déceler des capacités chez les plantes dont il n’avait pas connaissance. Il parait qu’elles ont une perception de leur forme qui leur permet de savoir dans quel sens se développer, qu’elles ont une certaine conscience du danger donc une mémoire et qu’elles communiquent entre elles. Moritz a voulu en savoir plus sur LCP (La Chaine des Plantes). Il l’a regretté quand il entendu qu’elles seraient des créatures plus abouties que les animaux d’après les dernières recherches.
Mais Moritz n’est pas rancunier ; il est impressionné par certaines de leurs performances dont il est bien incapable. Une plante chinoise de la famille des lys, la fritillaria, utilisée en médecine, change de couleur pour ne pas être cueillie. Moritz voudrait parfois changer de couleur pour se dissimuler mais heureusement il a des techniques de remplacement.
Par contre, il ne peut pas percer le béton alors que certaines plantes y parviennent. Il est un peu jaloux de la force de ces petites plantes inoffensives qui provoquent des fissures ou s’installent dans celles qui existent et favorisent la végétalisation des villes. Il a même entendu dire qu’elles avaient créées un mouvement nommé Balance ton béton.
Elles travaillent pour le sol mais aussi dans le ciel : il parait qu’elles peuvent faire la pluie et le beau temps. Moritz a cru à une plaisanterie ou à de la magie : comment croire que le pollen peut remonter dans l’atmosphère sous l’effet de l’humidité et favoriser la formation des nuages ?
Ce pouvoir végétal commence à l’agacer mais il y a au moins un acte qu’elles ne peuvent pas faire : bouger. Pour en être certain, Moritz tape sur son clavier « arbre qui bouge » et là, crispation des mâchoires, sortie des griffes : un reportage sur les arbres qui migrent lui saute aux yeux ! Ils seraient capables de propulser leurs graines, leurs fruits, leurs étamines à plusieurs centaines de mètres !
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Moritz croyait que ces étreintes affectives étaient réservées à certaines espèces. Encore une désillusion.
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