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Les chroniques de Moritz : "Le QI du hérisson"

Publié le : 08-03-2020

Gérard Pouettre

Moritz s'interroge sur les capacités cognitives des animaux et c'est très instructif ! Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui, Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original et humoristique sur le monde qui l'entoure.

MoritzLe QI du hérisson

L’intelligence est partout. Tout au moins c’est ce que Moritz déduit de sa revue de presse que ce soit sur LCI (Le Cerveau Intelligent), RFI (Radio des Félins Intellos) ou Phosphore, le magazine des jeunes chats futés.

A tel point qu’il se demande ce qu’est vraiment l’intelligence et ce que veut dire être intelligent. Il commence par s’interroger sur sa propre intelligence… mais il ne sait pas comment la mesurer. Il se trouve que l’actualité encense un jeune japonais présenté comme le plus intelligent du monde avec son QI de 230.

Moritz tente donc de s’appliquer cette mesure à lui-même. Il a lu que le QI des chats est la moitié de celui des hommes donc 230 divisés par 2 sont égaux à 115. S’il était le chat le plus intelligent du monde, il aurait ainsi un QI supérieur à celui de l’homme moyen qui se situe environ à 100.

Il n’en parlera pas à ses maitres de peur de les vexer et de paraitre prétentieux. Il remarque tout de même que les nouveaux robots, capables de faire la conversation, se nomment des ChatBot, sans chercher plus loin le sens de ce mot.

Et si vous installez un ChatBot dans votre voiture, vous lui donnez une intelligente spatiale car elle parle pour vous conseiller sur votre conduite et votre environnement. Jusqu’à l’étape suivante présentée au salon de Las Vegas, un taxi volant à près de 300 km/heure, bientôt sans pilote.

Moritz n’est pas hostile à la technologie mais il a été scandalisé par « le chat-robot sans tête qui sert à se relaxer, avec la queue qui bouge quand on le caresse ». On atteint le pire avec ce chat produit de l’intelligence artificielle ! Il a aussitôt rédigé une pétition pour 50 millions d’amis : « Non au chat de synthèse, c’est de la foutaise ! »

Cette injonction à communiquer énerve Moritz. Il faut aussi du temps pour méditer, réfléchir, observer. Il a découvert un anglicisme, les « catwhisperer : ce sont les humains qui comprennent les chats en sachant lire leur langage corporel. Voilà une forme d’intelligence partagée qui lui plait bien. Il se retrouve dans le chat heureux qui peut s’approcher de vous avec sa queue relevée, son corps et sa tête en position neutre et ses oreilles en avant, qui peut également cligner des yeux avec les oreilles toujours tendues vers l’avant, et bien d’autres astuces corporelles… et émotionnelles.

D’autres animaux dont on parle beaucoup moins développent une intelligence adaptative. Moritz tient d’autant plus à leur rendre hommage qu’il n’est pas soumis à leurs contraintes. Les seiches se privent au déjeuner quand il y aura des crevettes au dîner. Lorsqu’elles savent que leur nourriture préférée sera disponible le soir elles consomment moins de crabes pendant la journée. Moritz ne pourrait même pas faire cette anticipation car il ne sait pas quel sera le dîner ; il a donc décidé d’exiger un menu pour la journée.

Les hérissons développent une autre capacité d’adaptation liée aux changements de température. Ils utilisent leurs oreilles surdimensionnées comme climatiseur. Ils les ouvrent ou les ferment selon les degrés pour ventiler ou protéger leur corps.

Toutes ces informations renforcent Moritz dans l’idée que les capacités cognitives des animaux sont décidément supérieures à ce que les humains pensent. Il voudrait bien tester le QI du hérisson. Toutefois il hésite à se frotter contre le locataire du jardin.

 

Gérard Pouettre

Moritz s'interroge sur les capacités cognitives des animaux et c'est très instructif ! Grâce à Gérard Pouettre (écriture) et Jean-Marie Brochard (illustration) qui veillent sur lui, Moritz nous propose une nouvelle fois son regard original et humoristique sur le monde qui l'entoure.

MoritzLe QI du hérisson

L’intelligence est partout. Tout au moins c’est ce que Moritz déduit de sa revue de presse que ce soit sur LCI (Le Cerveau Intelligent), RFI (Radio des Félins Intellos) ou Phosphore, le magazine des jeunes chats futés.

A tel point qu’il se demande ce qu’est vraiment l’intelligence et ce que veut dire être intelligent. Il commence par s’interroger sur sa propre intelligence… mais il ne sait pas comment la mesurer. Il se trouve que l’actualité encense un jeune japonais présenté comme le plus intelligent du monde avec son QI de 230.

Moritz tente donc de s’appliquer cette mesure à lui-même. Il a lu que le QI des chats est la moitié de celui des hommes donc 230 divisés par 2 sont égaux à 115. S’il était le chat le plus intelligent du monde, il aurait ainsi un QI supérieur à celui de l’homme moyen qui se situe environ à 100.

Il n’en parlera pas à ses maitres de peur de les vexer et de paraitre prétentieux. Il remarque tout de même que les nouveaux robots, capables de faire la conversation, se nomment des ChatBot, sans chercher plus loin le sens de ce mot.

Et si vous installez un ChatBot dans votre voiture, vous lui donnez une intelligente spatiale car elle parle pour vous conseiller sur votre conduite et votre environnement. Jusqu’à l’étape suivante présentée au salon de Las Vegas, un taxi volant à près de 300 km/heure, bientôt sans pilote.

Moritz n’est pas hostile à la technologie mais il a été scandalisé par « le chat-robot sans tête qui sert à se relaxer, avec la queue qui bouge quand on le caresse ». On atteint le pire avec ce chat produit de l’intelligence artificielle ! Il a aussitôt rédigé une pétition pour 50 millions d’amis : « Non au chat de synthèse, c’est de la foutaise ! »

Cette injonction à communiquer énerve Moritz. Il faut aussi du temps pour méditer, réfléchir, observer. Il a découvert un anglicisme, les « catwhisperer : ce sont les humains qui comprennent les chats en sachant lire leur langage corporel. Voilà une forme d’intelligence partagée qui lui plait bien. Il se retrouve dans le chat heureux qui peut s’approcher de vous avec sa queue relevée, son corps et sa tête en position neutre et ses oreilles en avant, qui peut également cligner des yeux avec les oreilles toujours tendues vers l’avant, et bien d’autres astuces corporelles… et émotionnelles.

D’autres animaux dont on parle beaucoup moins développent une intelligence adaptative. Moritz tient d’autant plus à leur rendre hommage qu’il n’est pas soumis à leurs contraintes. Les seiches se privent au déjeuner quand il y aura des crevettes au dîner. Lorsqu’elles savent que leur nourriture préférée sera disponible le soir elles consomment moins de crabes pendant la journée. Moritz ne pourrait même pas faire cette anticipation car il ne sait pas quel sera le dîner ; il a donc décidé d’exiger un menu pour la journée.

Les hérissons développent une autre capacité d’adaptation liée aux changements de température. Ils utilisent leurs oreilles surdimensionnées comme climatiseur. Ils les ouvrent ou les ferment selon les degrés pour ventiler ou protéger leur corps.

Toutes ces informations renforcent Moritz dans l’idée que les capacités cognitives des animaux sont décidément supérieures à ce que les humains pensent. Il voudrait bien tester le QI du hérisson. Toutefois il hésite à se frotter contre le locataire du jardin.

 

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1 commentaire(s)

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GODEFROY L. - Il y a 4 ans
C'EST TOUJOURS UN VRAI BONHEUR DE RETROUVER MORITZ ET SON REGARD FÉLIN ET MALIN SUR LE MONDE.
MERCI MORITZ (et tes complices qui te donnent parole et contour ...)
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