Ne cherchez plus le séminaire de Montmagny sur une carte actuelle… Vous risquez de na pas le trouver. En effet, depuis 1974, la ville de Montmagny a racheté les locaux et y a inauguré en 2009 le pôle Pergame rassemblant les activités culturelles municipales.
Mais, sur place, la cour intérieure, la chapelle et la tombe des abbés Garnier et Gallerey nous rappellent le passé de cet édifice remarquable qui a vu 400 candidats à la prêtrise en 60 ans.
L'histoire débute avec l'abbé Théodore Garnier qui achète un ancien rendez-vous de chasse des ducs d’Enghien pour y créer "la Maison du Sacré-Cœur", un lieu de retraite spirituelle qui sera dirigée par son frère l’abbé Léon Garnier. Puis, en 1908 est créée l’École Notre-Dame de Lourdes qui accueille des prétendants à la prêtrise.
C'est en 1925 que le Séminaire des vocations tardives voit alors le jour sous la houlette du Syndicat des prêtres catholiques du diocèse de Versailles et avec une contribution efficace des religieuses et servantes du Sacré-Cœur.
Après le décès de Léon Garnier, l'abbé Joseph Gallerey continue l'œuvre de son prédécesseur en améliorant les conditions de vie des séminaristes, notamment en installant l'électricité, l'eau courante et le chauffage central et même une salle de gymnastique ! Un nouveau bâtiment comprenant deux étages et un réfectoire de cent couverts a aussi été inauguré n 1930.
Intéressons-nous à la chapelle que l'on retrouve encore actuellement : la plaque historique installée à l'entrée du site nous apprend que l'édifice a été édifié en 1912 et reçoit la châsse contenant le corps du martyr Saint Théodore, tiré des catacombes de Rome en 1838. Et en 1934, une sacristie s’adosse alors à la chapelle.
Enfin, comme pour de nombreux lieux dans la Vallée de Montmorency, la Seconde Guerre Mondiale a bouleversé l'organisation du séminaire. Ce sont les élèves du grand séminaire de Beauvais qui seront accueillis à Montmagny. A noter aussi que le 27 août 1944, un détachement de la 2ème DB du Général Leclerc a aussi séjourné quelques jours dans les locaux.
Après la guerre, les vocations ont décliné ce qui entraina la fermeture du séminaire, décision difficile prise par l'évêché. En effet, rappelons que ce séminaire de de Montmagny a vu défiler plus de 400 élèves qui se sont dirigés par la suite dans différents ordres religieux et pour certains d'entre eux à l'étranger, notamment en Amérique du Sud, Asie et en Afrique.
Article paru en 2019 et actualisé en 2023
Ne cherchez plus le séminaire de Montmagny sur une carte actuelle… Vous risquez de na pas le trouver. En effet, depuis 1974, la ville de Montmagny a racheté les locaux et y a inauguré en 2009 le pôle Pergame rassemblant les activités culturelles municipales.
Mais, sur place, la cour intérieure, la chapelle et la tombe des abbés Garnier et Gallerey nous rappellent le passé de cet édifice remarquable qui a vu 400 candidats à la prêtrise en 60 ans.
L'histoire débute avec l'abbé Théodore Garnier qui achète un ancien rendez-vous de chasse des ducs d’Enghien pour y créer "la Maison du Sacré-Cœur", un lieu de retraite spirituelle qui sera dirigée par son frère l’abbé Léon Garnier. Puis, en 1908 est créée l’École Notre-Dame de Lourdes qui accueille des prétendants à la prêtrise.
C'est en 1925 que le Séminaire des vocations tardives voit alors le jour sous la houlette du Syndicat des prêtres catholiques du diocèse de Versailles et avec une contribution efficace des religieuses et servantes du Sacré-Cœur.
Après le décès de Léon Garnier, l'abbé Joseph Gallerey continue l'œuvre de son prédécesseur en améliorant les conditions de vie des séminaristes, notamment en installant l'électricité, l'eau courante et le chauffage central et même une salle de gymnastique ! Un nouveau bâtiment comprenant deux étages et un réfectoire de cent couverts a aussi été inauguré n 1930.
Intéressons-nous à la chapelle que l'on retrouve encore actuellement : la plaque historique installée à l'entrée du site nous apprend que l'édifice a été édifié en 1912 et reçoit la châsse contenant le corps du martyr Saint Théodore, tiré des catacombes de Rome en 1838. Et en 1934, une sacristie s’adosse alors à la chapelle.
Enfin, comme pour de nombreux lieux dans la Vallée de Montmorency, la Seconde Guerre Mondiale a bouleversé l'organisation du séminaire. Ce sont les élèves du grand séminaire de Beauvais qui seront accueillis à Montmagny. A noter aussi que le 27 août 1944, un détachement de la 2ème DB du Général Leclerc a aussi séjourné quelques jours dans les locaux.
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