Au cours du mois de novembre, de nombreux documentaires consacrés au Général de Gaulle ont été diffusés pour le cinquantenaire de sa mort. A cette occasion, l'élection présidentielle de 1965 a été évoquée avec sa mise en ballotage surprise par François Mitterrand. Lors de ce scrutin, un Sannoisien s'est fait remarquer : un certain Marcel Barbu ! Revenons sur la vie d'un homme aux idées originales qu'il a souhaité mettre en œuvre.
Marcel Barbu résidait à Sannois et s'est présenté à l'élection présidentielle en 1965 face, entre autres, au Général de Gaulle qui le traitait « d'hurluberlu ». Candidat sans parti, il se disait « le candidat des chiens battus » et a récolté le plus petit nombre de voix, soit 279 685, représentant 1,15 % des suffrages exprimés. Il a laissé l'image d'un homme original et parfois incompris.
A Sannois, une place lui est dédiée. Ce n'est pas pour sa candidature à la Présidence mais pour ses "Maisons Barbu" qui ont vu le jour dans la Vallée de Montmorency.
Flash-back sur son itinéraire. Durant toute sa vie, Marcel Barbu a été fidèle à une idée : la promotion de communautés de travail. Il a créé, dans les années 40, pendant l'Occupation, une entreprise de boitiers de montres installée dans le Dauphiné où il édictait des règles décidées avec ses employés en assemblées générales hebdomadaires. Pendant la guerre, il a fait le maximum pour protéger ses employés avant d'être arrêté par la Gestapo et transféré à Buchenwald.
Après la guerre, il s'est retrouvé de manière éphémère député de la Drome où il a cherché vainement à développer ses idées.
En 1953, il s'installe à Sannois et crée en 1955 une association pour la construction et la gestion immobilière de Sannois (ACGIS). Fidèle à ses idées, Il refuse la construction d'appartements HLM et souhaite que toute personne mal logée puisse bénéficier de sa propre maison. L'association est à l'origine de la création de Sociétés Civiles Immobilières de Construction (SCIC) regroupant des dizaines d'adhérents et c'est ainsi que de nombreux pavillons "bon marché" (on en dénombre environ 4000) ont vu le jour à Sannois et dans les villes voisines de la Vallée de Montmorency.
Toute sa vie il restera fidèle à ses idées qu'il souhaitait mettre en application. Il est décédé le 7 novembre 1984 à Paris, à l'âge de 77 ans et est inhumé dans l'ancien cimetière de Sannois.
>> Pour en savoir plus : fiche wikipedia – Biographie par Michel Chaudy (Faire des Hommes libres - Michel Chaudy - Editions REPAS)
(Article publié en 2016 et actualisé en décembre 2020)
Au cours du mois de novembre, de nombreux documentaires consacrés au Général de Gaulle ont été diffusés pour le cinquantenaire de sa mort. A cette occasion, l'élection présidentielle de 1965 a été évoquée avec sa mise en ballotage surprise par François Mitterrand. Lors de ce scrutin, un Sannoisien s'est fait remarquer : un certain Marcel Barbu ! Revenons sur la vie d'un homme aux idées originales qu'il a souhaité mettre en œuvre.
Marcel Barbu résidait à Sannois et s'est présenté à l'élection présidentielle en 1965 face, entre autres, au Général de Gaulle qui le traitait « d'hurluberlu ». Candidat sans parti, il se disait « le candidat des chiens battus » et a récolté le plus petit nombre de voix, soit 279 685, représentant 1,15 % des suffrages exprimés. Il a laissé l'image d'un homme original et parfois incompris.
A Sannois, une place lui est dédiée. Ce n'est pas pour sa candidature à la Présidence mais pour ses "Maisons Barbu" qui ont vu le jour dans la Vallée de Montmorency.
Flash-back sur son itinéraire. Durant toute sa vie, Marcel Barbu a été fidèle à une idée : la promotion de communautés de travail. Il a créé, dans les années 40, pendant l'Occupation, une entreprise de boitiers de montres installée dans le Dauphiné où il édictait des règles décidées avec ses employés en assemblées générales hebdomadaires. Pendant la guerre, il a fait le maximum pour protéger ses employés avant d'être arrêté par la Gestapo et transféré à Buchenwald.
Après la guerre, il s'est retrouvé de manière éphémère député de la Drome où il a cherché vainement à développer ses idées.
En 1953, il s'installe à Sannois et crée en 1955 une association pour la construction et la gestion immobilière de Sannois (ACGIS). Fidèle à ses idées, Il refuse la construction d'appartements HLM et souhaite que toute personne mal logée puisse bénéficier de sa propre maison. L'association est à l'origine de la création de Sociétés Civiles Immobilières de Construction (SCIC) regroupant des dizaines d'adhérents et c'est ainsi que de nombreux pavillons "bon marché" (on en dénombre environ 4000) ont vu le jour à Sannois et dans les villes voisines de la Vallée de Montmorency.
Toute sa vie il restera fidèle à ses idées qu'il souhaitait mettre en application. Il est décédé le 7 novembre 1984 à Paris, à l'âge de 77 ans et est inhumé dans l'ancien cimetière de Sannois.
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(Article publié en 2016 et actualisé en décembre 2020)
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