Pendant cette période estivale, Sophie de la librairie Pierre Lecut (Ermont) nous prépare déjà la rentrée littéraire… Nous la retrouverons en septembre.
Mais, le Journal de François vous propose une nouvelle fois "L'été de Sophie", une sélection hebdomadaire des coups de cœur de Sophie publiés en format de poche. L'occasion de faire le plein de lecture !
Cette semaine : "Nos disparus" de Tim Gautreaux et "Confiteor" de Jaume Cabré.
"Nos disparus" de Tim Gautreaux
Sam Simmoneaux dit Lucky avait 6 mois quant toute sa famille fut assassinée... Quand il débarque en France c'est le jour de l'armistice de 1918 et tout ce qu'il connaîtra de la guerre ce sont les opérations de déminage dans l'Argonne et le souvenir oppressant d'une petite fille qu'il a mutilée en lançant par erreur un obus sur sa maison... De retour en Louisiane il est engagé dans un grand magasin où une fillette de 3 ans se fait kidnappée...
Après "Le dernier arbre", Tim Gautreaux nous propose un livre bouleversant. En effet, outre les différents drames qui jalonnent l'histoire, on est en empathie avec les personnages, on ressent leur fragilité, leur détresse, leur culpabilité mais aussi leur foi en la vie Ce roman qui a comme décor les bateaux à aube et comme bande son les orchestres de jazz est vraiment poignant. Je vous le recommande tout particulièrement.
Editions Points
"Confiteor" de Jaume Cabré
Une lettre témoignage d'un homme à sa femme décédée, une vision du mal dans l'histoire européenne, un livre sur la trahison, l'amitié, l'expiation, la culpabilité ? Il est difficile de définir le contenu de ce livre, je peux juste dire que c'est époustouflant...
D'abord la construction narrative peut déranger car il n'y a pas de chronologie : on passe d'une histoire à l'autre au gré d'une virgule ou détour d'une phrase, mais c'est une réelle volonté de l'auteur et finalement d'une grande créativité. Puis ensuite le récit romanesque s'attache à différents personnages que l'on croise soit dans les monastères du moyen-âge ou aux heures sombres des camps de concentration. Enfin l'auteur intègre l'histoire familiale du narrateur Adria Andrevol, un érudit qui doit vivre avec le « délicat » héritage que lui a légué son père…
Savourer un roman d'une telle intensité a été pour moi un vrai bonheur de lecture et je vous souhaite le même enthousiasme si vous acceptez de plonger dans cette « odyssée » !
Editions Babel
Pendant cette période estivale, Sophie de la librairie Pierre Lecut (Ermont) nous prépare déjà la rentrée littéraire… Nous la retrouverons en septembre.
Mais, le Journal de François vous propose une nouvelle fois "L'été de Sophie", une sélection hebdomadaire des coups de cœur de Sophie publiés en format de poche. L'occasion de faire le plein de lecture !
Cette semaine : "Nos disparus" de Tim Gautreaux et "Confiteor" de Jaume Cabré.
"Nos disparus" de Tim Gautreaux
Sam Simmoneaux dit Lucky avait 6 mois quant toute sa famille fut assassinée... Quand il débarque en France c'est le jour de l'armistice de 1918 et tout ce qu'il connaîtra de la guerre ce sont les opérations de déminage dans l'Argonne et le souvenir oppressant d'une petite fille qu'il a mutilée en lançant par erreur un obus sur sa maison... De retour en Louisiane il est engagé dans un grand magasin où une fillette de 3 ans se fait kidnappée...
Après "Le dernier arbre", Tim Gautreaux nous propose un livre bouleversant. En effet, outre les différents drames qui jalonnent l'histoire, on est en empathie avec les personnages, on ressent leur fragilité, leur détresse, leur culpabilité mais aussi leur foi en la vie Ce roman qui a comme décor les bateaux à aube et comme bande son les orchestres de jazz est vraiment poignant. Je vous le recommande tout particulièrement.
Editions Points
"Confiteor" de Jaume Cabré
Une lettre témoignage d'un homme à sa femme décédée, une vision du mal dans l'histoire européenne, un livre sur la trahison, l'amitié, l'expiation, la culpabilité ? Il est difficile de définir le contenu de ce livre, je peux juste dire que c'est époustouflant...
D'abord la construction narrative peut déranger car il n'y a pas de chronologie : on passe d'une histoire à l'autre au gré d'une virgule ou détour d'une phrase, mais c'est une réelle volonté de l'auteur et finalement d'une grande créativité. Puis ensuite le récit romanesque s'attache à différents personnages que l'on croise soit dans les monastères du moyen-âge ou aux heures sombres des camps de concentration. Enfin l'auteur intègre l'histoire familiale du narrateur Adria Andrevol, un érudit qui doit vivre avec le « délicat » héritage que lui a légué son père…
Savourer un roman d'une telle intensité a été pour moi un vrai bonheur de lecture et je vous souhaite le même enthousiasme si vous acceptez de plonger dans cette « odyssée » !
Editions Babel
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