Dans le paysage artistique de la fin du XVIIIe siècle, Jean Mauduit-Larive est un des plus grands acteurs de la scène française. Membre de la Comédie Française, il est au firmament de sa carrière et joue dans tous les théâtres de Française et pays voisins. Mais un certain François-Joseph Talma le supplantera au début des années 1800 en devenant "le comédien préféré de Napoléon".
D'autre part, le tragédien a fait le choix de s'installer à Montlignon où il fera construire un grand pavillon aux murs en meulière apparente. Il devient même maire de la ville sous le Premier Empire, fonction qu'il conservera sous la Restauration… un cas pas très répandu.
Autre fait notable : il se remarie aussi en 1804 dans sa commune avec une bruxelloise Catherine Van den Hove.
Mais son action à la mairie est passée à la postérité car il a souhaité que Montlignon concurrence la ville d'Enghien et son établissement thermal. Un défi ambitieux !
Pour réussir dans son entreprise, il cherche à exploiter une source ferrugineuse aux vertus médicinales qu'il a découvert sur son domaine. Une belle aubaine pour Mauduit-Larive ! Mais en aménageant sa propriété située sur les hauteurs de la ville, sans mettre à sec la pièce d'eau, il provoqua une catastrophe dans le village : un torrent d’eau et de boue envahit les habitations ! Autant dire que son ambition a tourné court et, pour l'anecdote, Jean Mauduit-Larive a été obligé de payer plus de 50 000 francs à tous ses administrés ! Conclusion : les habitants de Montlignon ne lui en ont pas voulu longtemps…
Le domaine est alors morcelé en trois propriétés : le Château Larive, le Moulin Larive (qui a été une maison de retraite aujourd'hui fermée) et le Bois Larive.
Notre acteur, Jean Mauduit-Larive meurt en 1827 et est inhumé dans le cimetière de Montlignon.
Article publié en 2019 et actualisé en mai 2023.
Dans le paysage artistique de la fin du XVIIIe siècle, Jean Mauduit-Larive est un des plus grands acteurs de la scène française. Membre de la Comédie Française, il est au firmament de sa carrière et joue dans les plus grands théâtres de Française et pays voisins. Mais un certain François-Joseph Talma le supplantera au début des années 1800 en devenant "le comédien préféré de Napoléon" !
D'autre part, le tragédien a fait le choix de s'installer à Montlignon où il fera construire un grand pavillon aux murs en meulière apparente. Il devient même maire de la ville sous le Premier Empire, fonction qu'il conservera sous la Restauration… un cas pas très répandu.
Autre fait notable : il se remarie aussi en 1804 dans sa commune avec une bruxelloise Catherine Van den Hove.
Mais son action à la mairie de Montlignon est passée à la postérité car il a souhaité que sa ville concurrence la ville d'Enghien et son établissement thermal ! Un défi ambitieux !
Pour réussir dans son entreprise, il cherche à exploiter une source ferrugineuse aux vertus médicinales qu'il a découvert sur son domaine. Une belle aubaine pour Mauduit-Larive ! Mais en aménageant sa propriété située sur les hauteurs de la ville, sans mettre à sec la pièce d'eau, il provoqua une catastrophe dans le village : un torrent d’eau et de boue envahit les habitations ! Autant dire que son ambition a tourné court et, pour l'anecdote, Jean Mauduit-Larive a été obligé de payer plus de 50 000 francs à tous ses administrés ! Conclusion : les habitants de Montlignon ne lui en ont pas voulu longtemps…
Le domaine est alors morcelé en trois propriétés : le Château Larive, le Moulin Larive (qui a été une maison de retraite aujourd'hui fermée) et le Bois Larive.
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