Vous avez sûrement déjà aperçu dans les rues d'Ermont et villes voisines une belle calèche transportant des personnes réjouies de se promener paisiblement. Cet attelage a-t-il d'autres fonctions ? Intrigué, je suis donc parti à la rencontre de Pascal Zéau, à la tête de cette entreprise. Ce Lorientais installé à Ermont a de nombreux projets !
Avant d'évoquer "ZeCocher", la société que vous avez créée pour développer le tourisme équestre, remontons le temps afin que les lecteurs fassent connaissance avec vous. Votre nom fait la une dans les années 1990 dans la rubrique sport…
C'est loin ! (rires) Je n'ai pas fait la "une" de l'Equipe mais cette année-là, j'ai décroché à 17 ans un titre de champion de France de gymnastique artistique. Je suis devenu international français au Bataillon de Joinville. Malheureusement j'ai dû interrompre de manière précoce ma carrière suite à une chute et des problèmes d'articulations. Cela a été difficile à accepter mais j'ai continué d'évoluer dans le monde de la gymnastique en devenant entraineur dans de nombreux clubs en France. Par exemple, j'ai travaillé pour l'Albonaise de Franconville dans les années quatre-vingt-dix.
Que vous a apporté cette expérience sportive ?
Je vous avoue que la gymnastique reste ma passion. Je suis toujours avec attention toute l'actualité autour de cette discipline. J'ai adoré coacher les jeunes en les faisant progresser par le jeu. C'est essentiel pour moi. Contrairement à d'autres entraineurs qui prônent les efforts rigoureux pour réussir, je suis resté un peu en marge en tenant toujours compte de la personnalité de chaque gymnaste. Je souhaitais toujours que la motivation reste intacte pour le sportif, les résultats venant presque naturellement.
Aujourd'hui vous avez donc décidé de réorienter votre carrière professionnelle ?
Oui. J'ai l'habitude de dire que "ZeCoach" est devenu "ZeCocher" ! En effet, j'ai décidé de me rapprocher de la terre, de la nature. Je ne renie pas mon passé dans le monde de la gymnastique mais j'avais envie de m'orienter vers des activités plus pérennes, plus écologiques et toujours aussi passionnantes.
C'est dans ce cadre que j'ai créé "ZeCocher" après avoir suivi des cours d'attelage en loisirs puis une formation MATE (Meneur Accompagnateur en Tourisme Équestre). Je propose pour l'instant des balades en calèche. Mais on peut envisager de nombreuses activités que je vais soumettre aux municipalités : un ramassage scolaire, une collecte de déchets…
Votre calèche attire rapidement les regards !
Ah oui j'en suis fier. Nous l'avons achetée d'occasion puis l'avons optimisé" grâce à l'équipe de l'atelier de ferronnerie de Beauchamp. Merci aussi aux bénévoles du "Repair Café" d'Ermont qui ont réparé une roue. Puis mon épouse Barbara et moi l'avons repeinte et équipée d'un toit d'ombrage en canisse.
Après "Ze cocher", vous avez d'autres projets ?
Oui, comme je vous le disais, j'ai décidé de me rapprocher de la terre en m'intéressant à la permaculture. J'ai suivi un stage chez Perrine et Charles Hervé-Gruyer, qui animent la célèbre ferme biologique du Bec Helloin. C'était passionnant ! J'ai même décidé cette année de reprendre les études en suivant une formation de "responsable exploitant agricole" au lycée agricole de Saint-Germain-en-Laye où une spécialité permaculturelle a été mise en place.
Merci Pascal pour votre disponibilité et bravo pour vos initiatives. Nous vous souhaitons une bonne année scolaire !
Contact : Pascal Zéau zeaupascal@gmail.com - Site internet "ZeCocher".
Vous avez sûrement déjà aperçu dans les rues d'Ermont et villes voisines une belle calèche transportant des personnes réjouies de se promener paisiblement. Cet attelage a-t-il d'autres fonctions ? Intrigué, je suis donc parti à la rencontre de Pascal Zéau, à la tête de cette entreprise. Ce Lorientais installé à Ermont a de nombreux projets !
Avant d'évoquer "ZeCocher", la société que vous avez créée pour développer le tourisme équestre, remontons le temps afin que les lecteurs fassent connaissance avec vous. Votre nom fait la une dans les années 1990 dans la rubrique sport…
C'est loin ! (rires) Je n'ai pas fait la "une" de l'Equipe mais cette année-là, j'ai décroché à 17 ans un titre de champion de France de gymnastique artistique. Je suis devenu international français au Bataillon de Joinville. Malheureusement j'ai dû interrompre de manière précoce ma carrière suite à une chute et des problèmes d'articulations. Cela a été difficile à accepter mais j'ai continué d'évoluer dans le monde de la gymnastique en devenant entraineur dans de nombreux clubs en France. Par exemple, j'ai travaillé pour l'Albonaise de Franconville dans les années quatre-vingt-dix.
Que vous a apporté cette expérience sportive ?
Je vous avoue que la gymnastique reste ma passion. Je suis toujours avec attention toute l'actualité autour de cette discipline. J'ai adoré coacher les jeunes en les faisant progresser par le jeu. C'est essentiel pour moi. Contrairement à d'autres entraineurs qui prônent les efforts rigoureux pour réussir, je suis resté un peu en marge en tenant toujours compte de la personnalité de chaque gymnaste. Je souhaitais toujours que la motivation reste intacte pour le sportif, les résultats venant presque naturellement.
Aujourd'hui vous avez donc décidé de réorienter votre carrière professionnelle ?
Oui. J'ai l'habitude de dire que "ZeCoach" est devenu "ZeCocher" ! En effet, j'ai décidé de me rapprocher de la terre, de la nature. Je ne renie pas mon passé dans le monde de la gymnastique mais j'avais envie de m'orienter vers des activités plus pérennes, plus écologiques et toujours aussi passionnantes.
C'est dans ce cadre que j'ai créé "ZeCocher" après avoir suivi des cours d'attelage en loisirs puis une formation MATE (Meneur Accompagnateur en Tourisme Équestre). Je propose pour l'instant des balades en calèche. Mais on peut envisager de nombreuses activités que je vais soumettre aux municipalités : un ramassage scolaire, une collecte de déchets…
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Oui, comme je vous le disais, j'ai décidé de me rapprocher de la terre en m'intéressant à la permaculture. J'ai suivi un stage chez Perrine et Charles Hervé-Gruyer, qui animent la célèbre ferme biologique du Bec Helloin. C'était passionnant ! J'ai même décidé cette année de reprendre les études en suivant une formation de "responsable exploitant agricole" au lycée agricole de Saint-Germain-en-Laye où une spécialité permaculturelle a été mise en place.
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