Claude Reitz faisait partie des artistes reconnus de la Vallée de Montmorency et il nous a quittés brutalement le 5 octobre. Ses amis du collectif "Art Rencontre" dont il était membre, sont attristés.
Les fidèles lecteurs du Journal le connaissaient bien car il exposait régulièrement dans sa ville à Eaubonne. A chaque exposition, il aimait partager sa passion avec les visiteurs et expliquait l'objectif de son exposition. Lors de sa dernière exposition, il alertait avec son installation composée de 111 sculptures qui correspondaient aux... 111 femmes assassinées en 2022, par leur mari ou conjoint.
Laissons maintenant la parole au collectif "Art Rencontre" qui évoquait le talent de Claude à l'occasion de l'exposition "Divergence" en 2019 :
« Pour Claude Reitz, la sculpture s'est imposée comme une évidence, il y a vingt ans. Prothésiste dentaire de profession, il maîtrise déjà la technique, mais c'est l'émotion et la sensualité de la matière et des formes qu'il recherche.
D'abord la terre, chaude et malléable, qui permet toutes les torsions, les rondeurs, les sillons.
Aujourd'hui vient le temps du bronze, et de la pierre, touche à tout il réalise des œuvres vidéo et découvre l’installation
Demain, la sculpture monumentale, peut-être, qui représente, pour lui, l'essence même de cet art qui peut signer une perspective, un paysage.
Et les femmes.
Courbe des corps, plénitude charnelle créent l'émotion première.
Et le mouvement.
Cambrures, jaillissement, enroulements, danse.
Le travail sur les patines, particulièrement élaborées, exalte encore les formes.
Ses sculptures sont concrètes, massives, porteuses de la réalité première pour toute vie, le corps.
C'est cette matière qu'il prend à bras le corps. »
Enfin, Claude Reitz était toujours présent pour les journées "Chœur de sculpteurs" qui ont lieu chaque année dans la salle de l'Orangerie à Eaubonne et le public appréciait son animation.
J'adresse mes sincères condoléances à sa famille.
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Claude Reitz faisait partie des artistes reconnus de la Vallée de Montmorency et il nous a quittés brutalement le 5 octobre. Ses amis du collectif "Art Rencontre" dont il était membre, sont attristés.
Les fidèles lecteurs du Journal le connaissaient bien car il exposait régulièrement dans sa ville à Eaubonne. A chaque exposition, il aimait partager sa passion avec les visiteurs et expliquait l'objectif de son exposition. Lors de sa dernière exposition, il alertait avec son installation composée de 111 sculptures qui correspondaient aux... 111 femmes assassinées en 2022, par leur mari ou conjoint.
Laissons maintenant la parole au collectif "Art Rencontre" qui évoquait le talent de Claude à l'occasion de l'exposition "Divergence" en 2019 :
« Pour Claude Reitz, la sculpture s'est imposée comme une évidence, il y a vingt ans. Prothésiste dentaire de profession, il maîtrise déjà la technique, mais c'est l'émotion et la sensualité de la matière et des formes qu'il recherche.
D'abord la terre, chaude et malléable, qui permet toutes les torsions, les rondeurs, les sillons.
Aujourd'hui vient le temps du bronze, et de la pierre, touche à tout il réalise des œuvres vidéo et découvre l’installation
Demain, la sculpture monumentale, peut-être, qui représente, pour lui, l'essence même de cet art qui peut signer une perspective, un paysage.
Et les femmes.
Courbe des corps, plénitude charnelle créent l'émotion première.
Et le mouvement.
Cambrures, jaillissement, enroulements, danse.
Le travail sur les patines, particulièrement élaborées, exalte encore les formes.
Ses sculptures sont concrètes, massives, porteuses de la réalité première pour toute vie, le corps.
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