En fin d'année dernière, nous avons rencontré André Monneau (voir article), notre historien de la Forêt de Montmorency. Il a réalisé il y a quelques années une exposition sur cette forêt que nous parcourons très souvent pour notre plus grand plaisir. Aujourd'hui, je vous propose de repartir à sa découverte à l'aide des recherches et de la collection de cartes postales d'André.
Au fil des semaines, nous découvrirons l'histoire de cette forêt de Montmorency, les différents lieux remarquables, les guinguettes, les forts, les métiers de ceux qui y travaillaient sans oublier la faune et la flore.
Pour débuter, André Monneau nous invite à découvrir les promeneurs du siècle dernier. Je vous souhaite une bonne balade !
Les promeneurs étaient attirés par la beauté des sites sauvages de cette magnifique forêt dominant par endroits la plaine et la vallée, qui offrait une vue imprenable et connue depuis le XVIIIe siècle.
C'est sous la Restauration que les promenades avec pique-niques dans les bois ou déjeuners dans les restaurants avant de s'y rendre, prenaient de l'essor. Parmi les visiteurs, on y trouvait la présence de personnalités en vue et quelques membres de la famille royale.
Les voyageurs se rendaient en forêt de Montmorency, depuis Paris, en diligence appelées "célérifères" conduite par 3 ou 4 chevaux. Elles assuraient régulièrement le trajet en semaine vers les villes et villages en bordure de forêt que l'on doublait le dimanche. Elles transportaient chacune de 20 à 24 personnes. Longtemps encore, les diligences continuèrent d'assurer la liaison avec Paris, après que le chemin de fer ait fait son apparition dans la région.
Sous la Restauration, les promenades à dos d'ânes en forêt de Montmorency et ses environs sont fort renommées.
Les excursionnistes ont la possibilité de louer ces montures à la journée ou à la demi-journée. Ils sont souvent accompagnés par des enfants du pays qui reçoivent quelques sous pour leur aide.
Les départs ont lieu à Montmorency, sous la halle de la place du marché appelée "Le porche aux ânes" (devenue la place Roger-Levanneur). Plus tard, en 1866, les locations se faisaient la gare du train "Le Refoulons" qui assurait la liaison Enghien-Montmorency.
Sous le second Empire, l'engouement pour ce type de promenade est à son apogée : on dénombre 150 ânes.Le développement du chemin de fer et la vogue du vélocipède entrainent progressivement la disparition des promenades à dos d'âne. En 1884, il n'en reste que 32 et seulement 23 en 1899.
La Forêt de Montmorency attirait de nombreux artistes qui e promenaient et se détendaient en admirant la beauté de cette forêt. Certains recherchaient la nature ou la solitude, et d'autres une inspiration pour un poème, une peinture, une musique ou écrire un livre. Mais tous devinrent amoureux de ces lieux…
A suivre…
En fin d'année dernière, nous avons rencontré André Monneau (voir article), notre historien de la Forêt de Montmorency. Il a réalisé il y a quelques années une exposition sur cette forêt que nous parcourons très souvent pour notre plus grand plaisir. Aujourd'hui, je vous propose de repartir à sa découverte à l'aide des recherches et de la collection de cartes postales d'André.
Au fil des semaines, nous découvrirons l'histoire de cette forêt de Montmorency, les différents lieux remarquables, les guinguettes, les forts, les métiers de ceux qui y travaillaient sans oublier la faune et la flore.
Pour débuter, André Monneau nous invite à découvrir les promeneurs du siècle dernier. Je vous souhaite une bonne balade !
Les promeneurs étaient attirés par la beauté des sites sauvages de cette magnifique forêt dominant par endroits la plaine et la vallée, qui offrait une vue imprenable et connue depuis le XVIIIe siècle.
C'est sous la Restauration que les promenades avec pique-niques dans les bois ou déjeuners dans les restaurants avant de s'y rendre, prenaient de l'essor. Parmi les visiteurs, on y trouvait la présence de personnalités en vue et quelques membres de la famille royale.
Les voyageurs se rendaient en forêt de Montmorency, depuis Paris, en diligence appelées "célérifères" conduite par 3 ou 4 chevaux. Elles assuraient régulièrement le trajet en semaine vers les villes et villages en bordure de forêt que l'on doublait le dimanche. Elles transportaient chacune de 20 à 24 personnes. Longtemps encore, les diligences continuèrent d'assurer la liaison avec Paris, après que le chemin de fer ait fait son apparition dans la région.
Sous la Restauration, les promenades à dos d'ânes en forêt de Montmorency et ses environs sont fort renommées.
Les excursionnistes ont la possibilité de louer ces montures à la journée ou à la demi-journée. Ils sont souvent accompagnés par des enfants du pays qui reçoivent quelques sous pour leur aide.
Les départs ont lieu à Montmorency, sous la halle de la place du marché appelée "Le porche aux ânes" (devenue la place Roger-Levanneur). Plus tard, en 1866, les locations se faisaient la gare du train "Le Refoulons" qui assurait la liaison Enghien-Montmorency.
Sous le second Empire, l'engouement pour ce type de promenade est à son apogée : on dénombre 150 ânes.Le développement du chemin de fer et la vogue du vélocipède entrainent progressivement la disparition des promenades à dos d'âne. En 1884, il n'en reste que 32 et seulement 23 en 1899.
La Forêt de Montmorency attirait de nombreux artistes qui e promenaient et se détendaient en admirant la beauté de cette forêt. Certains recherchaient la nature ou la solitude, et d'autres une inspiration pour un poème, une peinture, une musique ou écrire un livre. Mais tous devinrent amoureux de ces lieux…
A suivre…
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