Retrouvons notre cher historien de la Forêt de Montmorency, André Monneau. Il souhaitait revenir à Saint-Prix pour évoquer plus précisément la route de la Croix Saint-Jacques qui traverse le village à la lisière de la forêt.
Il n'est pas difficile de deviner l'origine de la route de la Croix Saint-Jacques… En effet, l'appellation de cette route rappelle le passage de ces pèlerins de Nord de la France qui au Moyen-âge étaient en route pour Saint-Jacques de Compostelle. Au lieu de passer par Paris, ils préféraient prendre une route par la Forêt de Montmorency, en passant par "Le camp de César" afin de rejoindre rapidement le village de Saint-Prix qui proposaient ses nombreuses auberges, hôtels et autres hébergements tenus par des religieux.
Après cette halte, les pèlerins reprenaient leurs longues routes pour l'Espagne.
C'est donc l'explication de la présence d'une antique croix de pierre nommée "La croix Saint-Jacques" en souvenir de ces pèlerinages. Elle sera démolie dans la seconde moitié du XXe siècle en raison de sa dangerosité car elle a été détériorée au fil du temps par les intempéries.
A noter que Charles Lefeuve ans son livre "Le tour de la vallée" nous informe que la croix était « ombragée par les branches tutélaires de deux ormes que l'on a plantés l'un et l'autre le jour de la naissance du roi de Rome », le fameux héritier tant attendu par Napoléon Ier et l'impératrice Marie-Louise, né le 20 mars 1811.
Retrouvons notre cher historien de la Forêt de Montmorency, André Monneau. Il souhaitait revenir à Saint-Prix pour évoquer plus précisément la route de la Croix Saint-Jacques qui traverse le village à la lisière de la forêt.
Il n'est pas difficile de deviner l'origine de la route de la Croix Saint-Jacques… En effet, l'appellation de cette route rappelle le passage de ces pèlerins de Nord de la France qui au Moyen-âge étaient en route pour Saint-Jacques de Compostelle. Au lieu de passer par Paris, ils préféraient prendre une route par la Forêt de Montmorency, en passant par "Le camp de César" afin de rejoindre rapidement le village de Saint-Prix qui proposaient ses nombreuses auberges, hôtels et autres hébergements tenus par des religieux.
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