Nous retrouvons André Monneau, "notre" historien de la Forêt de Montmorency. Grâce à lui, nous découvrons l'histoire de cette forêt, les différents lieux remarquables, les guinguettes, les forts, les métiers de ceux qui y travaillaient...
Aujourd'hui, il évoque les sérieuses menaces de déboisement qui ont concerné la Forêt de Montmorency au XVIIIe et XIXe siècle.
1783
Le Ministère de la Marine, à la recherche de bois pour la construction de ses navires, propose au Prince de Condé l'achat d’arbres, situés sur les territoires de Montmorency (lieudit Les Briffault) et d'Andilly (la Chaise à Cadet).
Mais, ces bois, séparés par deux plaines, sont alors très giboyeux et sur les conseils de son intendant, le prince refuse !
1842
Les héritiers de la Baronne de Feuchères projettent de défricher 1388 hectares situés sur huit communes de la Forêt de Montmorency, pour vendre le bois abattu et mettre la terre en culture.
C'est une contestation générale. En effet, alors que les eaux sont déjà insuffisantes plusieurs mois de l'année, la destruction d'une partie importante de la forêt entraînerait le tarissement des sources indispensables à la vie des villages alentour.
Finalement, l'administration des Eaux et Forêts s'oppose catégoriquement à ce défrichement. La forêt est conservée en l'état mais vendue en sept lots.
1859
La Compagnie générale d'assurances, propriétaire d'une partie importante de la forêt, envisage la création d'un village qui portera le nom de "Camp de César". De nombreux ouvriers sont embauchés mais l'administration des Eaux et Forêts s'oppose au déboisement et les travaux en vue du détournement des eaux du ru du Corbon provoquent les protestations du conseil municipal de Montlignon. Un procès a lieu, il est perdu par la Compagnie générale et le projet échoue.
Nous retrouvons André Monneau, "notre" historien de la Forêt de Montmorency. Grâce à lui, nous découvrons l'histoire de cette forêt, les différents lieux remarquables, les guinguettes, les forts, les métiers de ceux qui y travaillaient...
Aujourd'hui, il évoque les sérieuses menaces de déboisement qui ont concerné la Forêt de Montmorency au XVIIIe et XIXe siècle.
1783
Le Ministère de la Marine, à la recherche de bois pour la construction de ses navires, propose au Prince de Condé l'achat d’arbres, situés sur les territoires de Montmorency (lieudit Les Briffault) et d'Andilly (la Chaise à Cadet).
Mais, ces bois, séparés par deux plaines, sont alors très giboyeux et sur les conseils de son intendant, le prince refuse !
1842
Les héritiers de la Baronne de Feuchères projettent de défricher 1388 hectares situés sur huit communes de la Forêt de Montmorency, pour vendre le bois abattu et mettre la terre en culture.
C'est une contestation générale. En effet, alors que les eaux sont déjà insuffisantes plusieurs mois de l'année, la destruction d'une partie importante de la forêt entraînerait le tarissement des sources indispensables à la vie des villages alentour.
Finalement, l'administration des Eaux et Forêts s'oppose catégoriquement à ce défrichement. La forêt est conservée en l'état mais vendue en sept lots.
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