Nous retrouvons André Monneau, "notre" historien de la Forêt de Montmorency. Grâce à lui, nous découvrons l'histoire de cette forêt, les différents lieux remarquables, les guinguettes, les forts, les métiers de ceux qui y travaillaient...
Aujourd'hui, il évoque les bûcherons qui travaillaient dans la forêt avant d'évoquer dans un prochain épisode les autres professions du bois au XIXe siècle.
Travailleurs saisonniers, les bûcherons effectuaient la coupe des bois durant l'hiver. Ils proposaient leurs services aux marchands adjudicataires pour l'abattage des arbres ou coupaient eux-mêmes ce qui leur était attribué.
Au printemps, ils travaillaient comme charretiers, cultivateurs, vignerons ou journaliers, ce qui leur permettait d'augmenter leurs faibles revenus.
Dans la forêt, les huttes forestières des bûcherons étaient des cabanes constituées de rondins, à proximité de leur lieu de travail. Elles étaientt construites pour durer le temps du chantier.
Appelées "loges" et constituées d'une pièce unique, elles pouvaient abriter quatre à six personnes mais une famille en possédaient plusieurs.
Elles étaient pratiquement toujours bâties sur le même modèle : une seule porte, des piliers en bouleau d'une hauteur de 3m environ, une couverture en chaume forestière tressée en "bouteillons" (sorte de longues poupées placées les unes à côté des autres sur des croisillons de bois). Certaines d'entre elles étaient recouvertes d'une ou plusieurs toiles épaisses retenues par de gros branchages.
Les murs étaient en rondins ou branches superposées en double cloisons, entre lesquelles on a tassé de la glaise mélangée à de la paille hachée ou bien des feuilles sèches et de la mousse.
Elles étaient construites pour durer de quelques mois à deux ou trois ans, puis détruites à la fin du chantier.
Le mobilier était des plus sommaires, avec une table, des bancs, une ou plusieurs malles pouvant contenir : un garde manger, les ustensiles de cuisine, les petits outils ainsi qu'une lampe tempête. Les vêtements et... les économies de la famille se trouvaient rangés dans une armoire dont les portes fermaient à clef ! Des lits étaient garnis de paillasses rembourrées de fougères ou de paille.
Les pieds des meubles restaient isolés de l'humidité du sol en terre battue, par des pierres plates. Quelquefois, un poêle était fourni par l'employeur, marchand de bois ou l'adjudicateur de la coupe.
Nous retrouvons André Monneau, "notre" historien de la Forêt de Montmorency. Grâce à lui, nous découvrons l'histoire de cette forêt, les différents lieux remarquables, les guinguettes, les forts, les métiers de ceux qui y travaillaient...
Aujourd'hui, il évoque les bûcherons qui travaillaient dans la forêt avant d'évoquer dans un prochain épisode les autres professions du bois au XIXe siècle.
Travailleurs saisonniers, les bûcherons effectuaient la coupe des bois durant l'hiver. Ils proposaient leurs services aux marchands adjudicataires pour l'abattage des arbres ou coupaient eux-mêmes ce qui leur était attribué.
Au printemps, ils travaillaient comme charretiers, cultivateurs, vignerons ou journaliers, ce qui leur permettait d'augmenter leurs faibles revenus.
Dans la forêt, les huttes forestières des bûcherons étaient des cabanes constituées de rondins, à proximité de leur lieu de travail. Elles étaientt construites pour durer le temps du chantier.
Appelées "loges" et constituées d'une pièce unique, elles pouvaient abriter quatre à six personnes mais une famille en possédaient plusieurs.
Elles étaient pratiquement toujours bâties sur le même modèle : une seule porte, des piliers en bouleau d'une hauteur de 3m environ, une couverture en chaume forestière tressée en "bouteillons" (sorte de longues poupées placées les unes à côté des autres sur des croisillons de bois). Certaines d'entre elles étaient recouvertes d'une ou plusieurs toiles épaisses retenues par de gros branchages.
Les murs étaient en rondins ou branches superposées en double cloisons, entre lesquelles on a tassé de la glaise mélangée à de la paille hachée ou bien des feuilles sèches et de la mousse.
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