Du 30 octobre au 14 novembre 2015
Saint-Leu-la-Forêt
Présentation de l'exposition (extrait communiqué de presse)
Jean Veber (1864-1928) dont le père fut maire de Saint-Leu-la-Forêt entre 1888 et 1892 fut un peintre-caricaturiste extrêmement connu et reconnu dans la France du début du 20e siècle. Ses dessins aux assises, ceux à l’Assemblée nationale ont suscité l’enthousiasme et la polémique. En 1901, durant l’entente cordiale, l’une de ses caricatures aura même retardé la visite du roi Édouard VII !
Bonus : zoom sur Jean Veber (fiche wikipedia)
Jean Veber est né à Paris en 1864. Peintre de formation, il devient dessinateur quand son frère Pierre Veber le pousse à rejoindre son journal, Gil Blas. En 1897, son dessin montrant Otto von Bismarck comme un boucher de son peuple cause une polémique.
Il travaille pour le journal "L'Assiette au beurre". Certains de ses dessins font scandale, comme ceux du numéro 26 daté de 1901, consacrés aux camps de reconcentration du Transvaal. Y sont dénoncées les atrocités des Britanniques en Afrique du Sud durant leur guerre contre les Boers. Ce qui suscite les foudres de la censure : Edward VII, dont le visage est situé par l'artiste sur les fesses de Britannia. Ces dessins témoignent de l'anglophobie qui règne alors en France. Ses caricatures sont aussi publiées dans "Le Rire".
Arrive la première guerre mondiale : âgé de cinquante ans, il s’engage volontairement. Intoxiqué par les gaz, il est démobilisé dans le courant de 1918. Jean Veber décède en 1928.
Ses dessins des camps de reconcentration du Transvaal, malgré certaines outrances anglophobes, apparaissent comme des visions prophétiques de tous les grands crimes de masse du XXe siècle.
Les dessins fantastiques et morbides de Jean Veber constituent certainement la part la plus saisissante de son œuvre. Bien avant les surréalistes et le développement de la science-fiction, et tout en prenant racine chez Goya, Daumier et les Hollandais, il explore un univers d'une puissance et d'une étrangeté incomparable au cœur de la condition humaine.
Du 30 octobre au 14 novembre 2015 – Maison consulaire 2 rue Emile Bonnet Saint-Leu-la-Forêt – entrée libre.
Horaires d'ouverture : En semaine de 14h30 à 17h30. Les samedis et le mercredi 11 novembre : 10h30 à 12h30 et 14h30 à 17h30
Du 30 octobre au 14 novembre 2015
Saint-Leu-la-Forêt
Présentation de l'exposition (extrait communiqué de presse)
Jean Veber (1864-1928) dont le père fut maire de Saint-Leu-la-Forêt entre 1888 et 1892 fut un peintre-caricaturiste extrêmement connu et reconnu dans la France du début du 20e siècle. Ses dessins aux assises, ceux à l’Assemblée nationale ont suscité l’enthousiasme et la polémique. En 1901, durant l’entente cordiale, l’une de ses caricatures aura même retardé la visite du roi Édouard VII !
Bonus : zoom sur Jean Veber (fiche wikipedia)
Jean Veber est né à Paris en 1864. Peintre de formation, il devient dessinateur quand son frère Pierre Veber le pousse à rejoindre son journal, Gil Blas. En 1897, son dessin montrant Otto von Bismarck comme un boucher de son peuple cause une polémique.
Il travaille pour le journal "L'Assiette au beurre". Certains de ses dessins font scandale, comme ceux du numéro 26 daté de 1901, consacrés aux camps de reconcentration du Transvaal. Y sont dénoncées les atrocités des Britanniques en Afrique du Sud durant leur guerre contre les Boers. Ce qui suscite les foudres de la censure : Edward VII, dont le visage est situé par l'artiste sur les fesses de Britannia. Ces dessins témoignent de l'anglophobie qui règne alors en France. Ses caricatures sont aussi publiées dans "Le Rire".
Arrive la première guerre mondiale : âgé de cinquante ans, il s’engage volontairement. Intoxiqué par les gaz, il est démobilisé dans le courant de 1918. Jean Veber décède en 1928.
Ses dessins des camps de reconcentration du Transvaal, malgré certaines outrances anglophobes, apparaissent comme des visions prophétiques de tous les grands crimes de masse du XXe siècle.
Les dessins fantastiques et morbides de Jean Veber constituent certainement la part la plus saisissante de son œuvre. Bien avant les surréalistes et le développement de la science-fiction, et tout en prenant racine chez Goya, Daumier et les Hollandais, il explore un univers d'une puissance et d'une étrangeté incomparable au cœur de la condition humaine.
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