Du 5 au 10 février 2019
Eaubonne
L'association "Art Rencontre" vous propose des expositions d'artistes peintres, sculpteurs, photographes, graveurs...
Cette semaine : exposition de Tibouchi "Culture sur brûlis"
Le peintre Tibouchi nous propose une exposition originale où « le brûlis a permis à Tibouchi de régénérer son travail de peintre.»
Présentation de l'exposition (extrait communiqué de presse)
La culture sur brûlis appartient à la famille des techniques agricoles primitives utilisant le feu comme moyen de création du champ (écobuage, essartage, feux de brousse). Cette technique est particulièrement utilisée pour le défrichement et la fertilisation en zone tropicale et équatoriale où elle prend des noms divers : ladang (Indonésie), lougan (Afrique noire), milpa ou chacra (Amérique du Sud), ray (Indochine), tavy (Madagascar).
Les travaux présentés dans cette exposition font référence à cette technique. Tibouchi, le peintre, se souvient des paysans de son enfance qui la pratiquaient dans les champs de son village natal dans les années 50. Ses champs à lui, ce sont ses supports papiers, cartons ou tissus, bien souvent de récupération. Ceux-ci peuvent être vierges, porteurs de traces de vécu ou déjà travaillés. Tirant parti du brûlis, il tente de désherber, de défricher à sa manière, de réécrire ou désécrire, afin de fertiliser ces « pages » par le feu, ouvrant ainsi le champ des possibles. Ouvrant aussi des fenêtres sur des écritures inconnues surgies d’un ailleurs spatial ou temporel, proche ou lointain, et qui pourtant lui sont familières.
En peinture, le brûlis peut être vu comme une forme d’écriture primitive qui consiste à marquer au fer le support, y inscrire des traces, y créer des trouées pour voir au-delà de ce support qu’il a pour projet d’ensemencer, de fertiliser, révélant ainsi sa richesse en humus.
Après des années de pratique, il peut arriver que les sols de la peinture soient épuisés. Le peintre est alors contraint de se déplacer afin d’explorer, d’exploiter une autre zone. De rompre avec une certaine forme de routine, d’élargir ses horizons, de renouveler sa pratique. On l’aura compris, le brûlis est ce qui permet ici à Tibouchi de régénérer son travail de peintre.
>> blog de l'association Art rencontre
Du 5 au 10 février 2019 - Galerie de Mézières 16 avenue de l'Europe Eaubonne - Entrée libre.
Horaires d'ouverture : tous les jours de 15h à 18h, dimanche de 10h à 12h et de 15h à 18h, nocturne le mardi jusqu’à 22h. Vernissage samedi 9 févrie 2019 à partir de 15h.
Du 5 au 10 février 2019
Eaubonne
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Cette semaine : exposition de Tibouchi "Culture sur brûlis"
Le peintre Tibouchi nous propose une exposition originale où « le brûlis a permis à Tibouchi de régénérer son travail de peintre.»
Présentation de l'exposition (extrait communiqué de presse)
La culture sur brûlis appartient à la famille des techniques agricoles primitives utilisant le feu comme moyen de création du champ (écobuage, essartage, feux de brousse). Cette technique est particulièrement utilisée pour le défrichement et la fertilisation en zone tropicale et équatoriale où elle prend des noms divers : ladang (Indonésie), lougan (Afrique noire), milpa ou chacra (Amérique du Sud), ray (Indochine), tavy (Madagascar).
Les travaux présentés dans cette exposition font référence à cette technique. Tibouchi, le peintre, se souvient des paysans de son enfance qui la pratiquaient dans les champs de son village natal dans les années 50. Ses champs à lui, ce sont ses supports papiers, cartons ou tissus, bien souvent de récupération. Ceux-ci peuvent être vierges, porteurs de traces de vécu ou déjà travaillés. Tirant parti du brûlis, il tente de désherber, de défricher à sa manière, de réécrire ou désécrire, afin de fertiliser ces « pages » par le feu, ouvrant ainsi le champ des possibles. Ouvrant aussi des fenêtres sur des écritures inconnues surgies d’un ailleurs spatial ou temporel, proche ou lointain, et qui pourtant lui sont familières.
En peinture, le brûlis peut être vu comme une forme d’écriture primitive qui consiste à marquer au fer le support, y inscrire des traces, y créer des trouées pour voir au-delà de ce support qu’il a pour projet d’ensemencer, de fertiliser, révélant ainsi sa richesse en humus.
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