Exposition arami, "l'art contemporain en Val d'Oise"

Du 3 au 11 février 2024
Ermont

Une nouvelle fois, l'association "Les Amis des Arts" nous propose le salon Arami à Ermont, un évènement annuel pour tous ceux qui apprécient l'art contemporain. Plus de 100 artistes présenteront leurs œuvres : photos, gravures, peintures, sculptures, arts numériques, performances ou installations.
Et cette année le sculpteur Bruno Lemée et l'artiste peintre Roseline N’Guyen sont les deux invités d'honneur de cette édition. (voir bonus ci-dessous)
Résultat : vous aurez donc la possibilité de découvrir 400 œuvres riches de leur diversité dans un cadre très agréable, les 900 m2 de la salle Yvonne Printemps du théâtre Pierre Fresnay.

Du samedi 3 février au dimanche 11 février 2024 de 14h à 18h (nocturne le vendredi jusqu'à 20h) - Théâtre Pierre Fresnay 3 rue Saint Flaive Ermont – Entrée libre.

Animation jeune public le samedi 10 février 2024 de 14h à 18h : atelier "lightpainting" par Sébastien Hirsch
Le light painting est une technique photographique consistant à faire intervenir une ou plusieurs sources de lumières tenues à la main dans une scène photographiée avec un temps de pose.
Lors du déroulement de l’atelier, les enfants vont comprendre que toute source lumineuse présente dans le champ de la prise de vue pendant le temps de pose, va s’imprimer sur le capteur de l’appareil. Mise en mouvement, elle va se métamorphoser en dessin dans l’espace.
Ce procédé « magique » va susciter leur créativité et les amener à produire des formes et des couleurs issues de leur imagination.
Les enfants vont jouer successivement le rôle de modèle pour la photo, et celui de dessinateur au pinceau lumineux, illustrant tour à tour leur projet ou celui de leurs camarades. Ils pourront également tenter de réaliser les idées que leur proposera le photographe.

Bonus : propos de Bruno Lemée et Roselyne N’Guyen qui nous présentent leur travail

Le sculpteur Bruno Lemée :
« Célébrer le vivant avec force et expressivité est le leitmotiv qui ne m’a jamais quitté depuis que j’ai entrepris cette aventure artistique il y a plus de trente ans. Je trouve mes principales sources d’inspiration dans le monde animal, humain et mythologique.
Mes matériaux de prédilection sont le fer, le fil de fer ainsi que le bois flotté glané en bord de plages et de rivières, éléments des plus bruts en apparence.
J’envisage une œuvre comme un dessin en trois dimensions. Le souci de rendre le mouvement est l’une de mes principales préoccupations. Aussi, aucune de mes sculptures n’est figée, mais tend vers un état d’instabilité grâce au jeu des lignes de tensions qui la parcourent.
Pour celles de grandes dimensions j’élabore un squelette complexe de métal lui donnant rigidité et souplesse relative.
Le bois flotté, riche de formes et de matières est assemblé au fur et à mesure de la progression de l’œuvre dans un souci de "vérité anatomique". S’ouvrent au regard peau, poils, muscles, tendons dans une ordonnance bien particulière.
Chaque sujet d’étude, fait l’objet de croquis, certains, fruits de l’observation, d’autres, tirés de photos ou d’images, de reportages vidéo. Des planches anatomiques me sont souvent utiles.
Je m’immerge alors dans sa création, et deviens, pour un temps, danseur, chat, cheval, singe…me surprenant souvent à grimacer en mimant leurs attitudes. Arrivé à un certain niveau d’exécution, tel un apprenti sorcier, je ressens une « vraie » présence à son contact.
L’œuvre prend vie, l’émotion est palpable et source de joie et de fierté, touche ceux et celles qui la contemple. »

L'artiste peintre Roselyne N’Guyen :
« Autodidacte mon histoire est à l’origine de ma peinture marquée d’ambivalence et de dualité.
Eurasienne partagée entre deux pays (Vietnam/France) deux cultures (Asie/Occident) et deux religions (Bouddhisme/Christianisme), j’exprime mon chaos intérieur et le besoin de l’apaiser dans un geste calligraphique initié puis transformé.
Mais qu’elles soient impulsives et sauvages ou contenues et maitrisées mes écritures picturales s’unissent dans la dynamique du geste, projection de mon subconscient vers un tracé qui dévoile la face cachée de mon monde secret.
Nourrie de mes lectures et expériences je fais naitre un monde de réminiscences et de mixité où apparaissent figures et images emblématiques de mon enfance : masques, portraits, créatures, écritures, éléments de la nature, paysages chargés des énergies naturelles et vitales (eau feu air terre).
Je crée la cosmogonie d’un Ailleurs : terre matricielle, primordiale, placentaire, terre d’union et de paix où « le combat serait danse ».
Les formes mouvementées que je réalise traduisent aussi la façon dont ma conscience interprète la danse moléculaire de l’énergie universelle et interagit avec elle. Cette énergie est la nature première de la réalité dite physique. »