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Exposition : "1914-1918 Le camp retranché de Paris"

Du 4 au 16 novembre 2014
Saint-Prix

TAXIS DE LA MARNE à SAINT PRIX11 novembre 2014 : la commémoration de l'Armsitice de 1918 prend une résonance particulière à l'occasion du centenaire du déclenchement du premier conflit mondial.

A cette occasion,  vous pourrez admirer un véritable taxi de la Marne qui est exposé dans le parc de la Mairie. Tous les amateurs d'Historie seront heureux de découvrir ce symbole de la solidarité nationale. (voir rappels historiques ci-dessous).

D'autre part,  n'oublions pas l'exposition proposée en partenariat avec l'ONF sur le camp retranché de Paris, dont les vestiges sont conservés dans la forêt de Montmorency.

"Un taxi de la Marne"
11 novembre 2014 - Parc de la mairie 45 rue d'Ermont Saint-Prix – entée libre

le camp retranché de ParisExposition sur le Camp retranché de Paris
Du 4 au 16 novembre 2014 – Complexe sportif Christian Dufresne 29 rue Pasteur Saint Prix- entrée libre.

 

Bonus : rappels historiques sur le rôle des "Taxis de la Marne"

Les 6 et 7 septembre 1914, sur ordre du général Galliéni, environ 600 taxis parisiens mais aussi quelques cars pouvant transporter 20 à 30 soldats sont réquisitionnés pour servir de moyen de transport aux fantassins de la 7e division d'infanterie. Les véhicules sont en majorité des Renault AG1 Landaulet roulant à une vitesse moyenne de 25 km/h. La capitale dispose alors de 10 000 taxis mais 7 000 chauffeurs sont mobilisés pour la guerre : Galliéni en a besoin de 1 200 pour transporter 6 000 soldats, chaque taxi pouvant embarquer cinq hommes avec leur paquetage, quatre à l'arrière (banquette pour deux et deux strapontins), un à côté du chauffeur[4].

Rassemblés aux Invalides, ces 600 véhicules partent au cours de la nuit en deux groupes (le premier, de 350 véhicules, part à 22 h et un autre de 250, à 23 h), direction Tremblay-lès-Gonesse (aujourd'hui Tremblay-en-France) puis Le Mesnil-Amelot. Dans la journée du 7, pour des questions de logistique, ce convoi redescend sur Sevran-Livry tandis qu'un second convoi de 700 véhicules quitte les Invalides pour rejoindre Gagny.

Les taxis sont rassemblés à Gagny et Livry-Gargan pour charger les troupes et organiser les convois. Les deux convois partent dans la nuit du 7 au 8 et sont à pied d'œuvre le 8 au matin aux portes de Nanteuil-le-Haudouin et de Silly-le-Long. Après avoir déposé les soldats, les chauffeurs de taxi rentrent à Paris et sont payés d'après les indications portées au compteur, comme pour n'importe quelle course.

Le dernier chauffeur des taxis de la Marne, Kléber Berrier, disparait en 1985.

La portée de l'événement
Cette opération permit d'acheminer rapidement environ entre 3 000 et 5 000 hommes selon les sources, mais aucunement de renverser le cours de la première bataille de la Marne, contrairement à une idée reçue. En effet, le nombre de soldats transportés (une seule brigade) paraît dérisoire par rapport aux effectifs mobilisés pour la bataille, la très grande majorité des troupes étant transportée en train. Les troupes transportées (104e et 103e RI) étaient des troupes « épuisées » ayant essuyé de lourdes pertes et avec une forte proportion de réservistes. C'est d'ailleurs précisément pour cette raison qu'elles bénéficieront des taxis. Elles occuperont ensuite des positions défensives en seconde ligne, sans jamais subir d'assaut direct. Sur le plan militaire, la contribution des taxis est quasiment nulle.

En revanche, cette manœuvre inédite dans son ampleur eut une réelle portée psychologique sur la population, l'épopée devenant rapidement un symbole d'unité et de solidarité nationale. Lors de ces deux jours d'opérations, la distance parcourue varie entre 120 et 200 kilomètres, la somme au compteur pouvant atteindre 130 francs de l'époque, donc les chauffeurs touchèrent réglementairement 27 % du montant. L'opération coûta 70 102 francs au Trésor public. On peut considérer cette opération comme une des premières applications du concept « d'unité motorisée », qui prévaudra avec succès durant la Seconde Guerre mondiale.

De tous ces taxis mythiques, certains furent achetés par des associations d'anciens combattants américains (dont le n°4449E2 parti en septembre 1935, acheté par la société 40 hommes 8 chevaux de l'Orégon, pour être installé dans son musée de la guerre), et deux « Renault G7 » ont été offerts en 1922 au musée de l'Armée (situé dans l'Hôtel des Invalides à Paris) et en 2011 au musée de la Grande Guerre (situé à Meaux) ; un autre (Renault AG 1) est conservé au musée des automobiles de Reims. Ces véhicules sont aujourd'hui très rares : un accord industriel entre Renault et la Compagnie française des automobiles de place stipulait que les taxis déclassés ne pouvaient être vendus avec leur carrosserie, le châssis étant le plus souvent remonté avec une carrosserie de camionnette. Quelques collectionneurs particuliers participent aux commémorations du 11-Novembre, aux reconstitutions historiques (bataille de Villeroy), ou encore aux inaugurations. (extrait page wikipedia)

 

Du 4 au 16 novembre 2014
Saint-Prix

TAXIS DE LA MARNE à SAINT PRIX11 novembre 2014 : la commémoration de l'Armsitice de 1918 prend une résonance particulière à l'occasion du centenaire du déclenchement du premier conflit mondial.

A cette occasion,  vous pourrez admirer un véritable taxi de la Marne qui est exposé dans le parc de la Mairie. Tous les amateurs d'Historie seront heureux de découvrir ce symbole de la solidarité nationale. (voir rappels historiques ci-dessous).

D'autre part,  n'oublions pas l'exposition proposée en partenariat avec l'ONF sur le camp retranché de Paris, dont les vestiges sont conservés dans la forêt de Montmorency.

"Un taxi de la Marne"
11 novembre 2014 - Parc de la mairie 45 rue d'Ermont Saint-Prix – entée libre

le camp retranché de ParisExposition sur le Camp retranché de Paris
Du 4 au 16 novembre 2014 – Complexe sportif Christian Dufresne 29 rue Pasteur Saint Prix- entrée libre.

 

Bonus : rappels historiques sur le rôle des "Taxis de la Marne"

Les 6 et 7 septembre 1914, sur ordre du général Galliéni, environ 600 taxis parisiens mais aussi quelques cars pouvant transporter 20 à 30 soldats sont réquisitionnés pour servir de moyen de transport aux fantassins de la 7e division d'infanterie. Les véhicules sont en majorité des Renault AG1 Landaulet roulant à une vitesse moyenne de 25 km/h. La capitale dispose alors de 10 000 taxis mais 7 000 chauffeurs sont mobilisés pour la guerre : Galliéni en a besoin de 1 200 pour transporter 6 000 soldats, chaque taxi pouvant embarquer cinq hommes avec leur paquetage, quatre à l'arrière (banquette pour deux et deux strapontins), un à côté du chauffeur[4].

Rassemblés aux Invalides, ces 600 véhicules partent au cours de la nuit en deux groupes (le premier, de 350 véhicules, part à 22 h et un autre de 250, à 23 h), direction Tremblay-lès-Gonesse (aujourd'hui Tremblay-en-France) puis Le Mesnil-Amelot. Dans la journée du 7, pour des questions de logistique, ce convoi redescend sur Sevran-Livry tandis qu'un second convoi de 700 véhicules quitte les Invalides pour rejoindre Gagny.

Les taxis sont rassemblés à Gagny et Livry-Gargan pour charger les troupes et organiser les convois. Les deux convois partent dans la nuit du 7 au 8 et sont à pied d'œuvre le 8 au matin aux portes de Nanteuil-le-Haudouin et de Silly-le-Long. Après avoir déposé les soldats, les chauffeurs de taxi rentrent à Paris et sont payés d'après les indications portées au compteur, comme pour n'importe quelle course.

Le dernier chauffeur des taxis de la Marne, Kléber Berrier, disparait en 1985.

La portée de l'événement
Cette opération permit d'acheminer rapidement environ entre 3 000 et 5 000 hommes selon les sources, mais aucunement de renverser le cours de la première bataille de la Marne, contrairement à une idée reçue. En effet, le nombre de soldats transportés (une seule brigade) paraît dérisoire par rapport aux effectifs mobilisés pour la bataille, la très grande majorité des troupes étant transportée en train. Les troupes transportées (104e et 103e RI) étaient des troupes « épuisées » ayant essuyé de lourdes pertes et avec une forte proportion de réservistes. C'est d'ailleurs précisément pour cette raison qu'elles bénéficieront des taxis. Elles occuperont ensuite des positions défensives en seconde ligne, sans jamais subir d'assaut direct. Sur le plan militaire, la contribution des taxis est quasiment nulle.

En revanche, cette manœuvre inédite dans son ampleur eut une réelle portée psychologique sur la population, l'épopée devenant rapidement un symbole d'unité et de solidarité nationale. Lors de ces deux jours d'opérations, la distance parcourue varie entre 120 et 200 kilomètres, la somme au compteur pouvant atteindre 130 francs de l'époque, donc les chauffeurs touchèrent réglementairement 27 % du montant. L'opération coûta 70 102 francs au Trésor public. On peut considérer cette opération comme une des premières applications du concept « d'unité motorisée », qui prévaudra avec succès durant la Seconde Guerre mondiale.

De tous ces taxis mythiques, certains furent achetés par des associations d'anciens combattants américains (dont le n°4449E2 parti en septembre 1935, acheté par la société 40 hommes 8 chevaux de l'Orégon, pour être installé dans son musée de la guerre), et deux « Renault G7 » ont été offerts en 1922 au musée de l'Armée (situé dans l'Hôtel des Invalides à Paris) et en 2011 au musée de la Grande Guerre (situé à Meaux) ; un autre (Renault AG 1) est conservé au musée des automobiles de Reims. Ces véhicules sont aujourd'hui très rares : un accord industriel entre Renault et la Compagnie française des automobiles de place stipulait que les taxis déclassés ne pouvaient être vendus avec leur carrosserie, le châssis étant le plus souvent remonté avec une carrosserie de camionnette. Quelques collectionneurs particuliers participent aux commémorations du 11-Novembre, aux reconstitutions historiques (bataille de Villeroy), ou encore aux inaugurations. (extrait page wikipedia)

 

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