Depuis dix ans déjà, notre chère libraire Sophie de la librairie Pierre Lecut d'Ermont, nous livre chaque semaine ses coups de cœur littéraires.
Et, pendant la période estivale, elle se repose mais prépare déjà la rentrée en dévorant les nouveautés qui nous attendent dès septembre.
Comme chaque année, pendant la pause estivale, le Journal de François vous propose "L'été de Sophie", une sélection hebdomadaire des livres mis à l'honneur par Sophie et aujourd'hui publiés en format de poche. L'occasion de faire le plein de lecture !
Cette semaine : "Frère d'âme" de David Diop et "Idiss" de Robert Badinter.
"Frère d'âme" de David Diop
Alfa et Mademba sont deux jeunes « frères » sénégalais qui se trouvent plongés dans l'enfer des tranchées. Le second, éventré, supplie son copain d'abréger ses souffrances mais Alfa en est incapable… Rongé par la culpabilité, ce dernier sombre dans la folie et se jette à corps perdu dans la "boucherie".
Dans ce deuxième roman, David Diop nous propose avec un style poétique un cri qui nous traduit les pensées intimes de ce soldat qui, pour pouvoir "survivre", commet des atrocités…
En cette année de commémoration du Centenaire de l’armistice de 1918, ce livre est original et bouleversant car il aborde l'importance du rôle souvent négligé des tirailleurs sénégalais dans le conflit, et surtout nous dévoile de l'intérieur les sentiments et les traumatismes vécus par tous les soldats au cours de cette "Der des Ders"….
Editions Ponits"Idiss" de Robert Badinter
Idiss était la grand-mère maternelle de l'auteur qui nous retrace, dans ce récit, son destin particulier.
Elle est née Kichinev en 1863 en Bessarabie, pauvre, illettrée. Puis elle se marie et a trois enfants. Mais face aux pogroms tsaristes, ses fils Avroum et Naftoul fuient à Paris en 1907. Elle les rejoint avec sa fille Chiffra en 1912 et commence alors une vie relativement aisée, entourée de l’affection des siens jusqu’à la défaite de juin 1940…
A travers cet hommage à son aïeule, Robert Badinter nous évoque l’histoire de tous ces gens nés dans le Yiddishland et qui ont fui les persécutions haineuses des Russes pour quelques années plus tard subir celles des Nazis…
A travers cette ode à sa parente, l’avocat qui fut à l’origine de l’abolition de la peine de mort, évoque avec émotion sa famille et ses origines mais il nous révèle surtout les blessures et les drames qui l’ont marqués dans sa jeunesse.
Je vous invite vivement à découvrir ce roman bouleversant.
Editions Le Livre de Poche
Depuis dix ans déjà, notre chère libraire Sophie de la librairie Pierre Lecut d'Ermont, nous livre chaque semaine ses coups de cœur littéraires.
Et, pendant la période estivale, elle se repose mais prépare déjà la rentrée en dévorant les nouveautés qui nous attendent dès septembre.
Comme chaque année, pendant la pause estivale, le Journal de François vous propose "L'été de Sophie", une sélection hebdomadaire des livres mis à l'honneur par Sophie et aujourd'hui publiés en format de poche. L'occasion de faire le plein de lecture !
Cette semaine : "Frère d'âme" de David Diop et "Idiss" de Robert Badinter.
"Frère d'âme" de David Diop
Alfa et Mademba sont deux jeunes « frères » sénégalais qui se trouvent plongés dans l'enfer des tranchées. Le second, éventré, supplie son copain d'abréger ses souffrances mais Alfa en est incapable… Rongé par la culpabilité, ce dernier sombre dans la folie et se jette à corps perdu dans la "boucherie".
Dans ce deuxième roman, David Diop nous propose avec un style poétique un cri qui nous traduit les pensées intimes de ce soldat qui, pour pouvoir "survivre", commet des atrocités…
En cette année de commémoration du Centenaire de l’armistice de 1918, ce livre est original et bouleversant car il aborde l'importance du rôle souvent négligé des tirailleurs sénégalais dans le conflit, et surtout nous dévoile de l'intérieur les sentiments et les traumatismes vécus par tous les soldats au cours de cette "Der des Ders"….
Editions Ponits"Idiss" de Robert Badinter
Idiss était la grand-mère maternelle de l'auteur qui nous retrace, dans ce récit, son destin particulier.
Elle est née Kichinev en 1863 en Bessarabie, pauvre, illettrée. Puis elle se marie et a trois enfants. Mais face aux pogroms tsaristes, ses fils Avroum et Naftoul fuient à Paris en 1907. Elle les rejoint avec sa fille Chiffra en 1912 et commence alors une vie relativement aisée, entourée de l’affection des siens jusqu’à la défaite de juin 1940…
A travers cet hommage à son aïeule, Robert Badinter nous évoque l’histoire de tous ces gens nés dans le Yiddishland et qui ont fui les persécutions haineuses des Russes pour quelques années plus tard subir celles des Nazis…
A travers cette ode à sa parente, l’avocat qui fut à l’origine de l’abolition de la peine de mort, évoque avec émotion sa famille et ses origines mais il nous révèle surtout les blessures et les drames qui l’ont marqués dans sa jeunesse.
Je vous invite vivement à découvrir ce roman bouleversant.
Editions Le Livre de Poche
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