L'Ermontois Gérard Tellier, alias Borigène, toujours accro au rock : son nouvel album bluesy le prouve !

« Naît au milieu du XXe siècle. Joue du tambour sur une boîte de conserve. Tombe en arrêt devant un jeune débutant : Jean-Philippe Smet. S’identifie à Vince Taylor. Devient accro au rock’n’roll. Joue de la batterie sur des barils de lessive. Reçoit un Instamatic Kodak pour son anniversaire. Photographie des trucs. Entre en adolescence sous influence "Blow up" d’Antonioni. S’initie au tirage noir et blanc. Acquiert une guitare acoustique. Chante le rock et le blues en yaourt. S’exhibe seul à la guitare. Achète d’occaz une vraie batterie. Monte un premier groupe. »
Avec cet extrait de sa bio-express, le décor est planté pour évoquer Gérard Tellier alias Borigène, un toujours jeune Ermontois de 70 ans, qui vient de sortir son nouvel album !
A travers ses mots, vous aurez compris que nous avons affaire à un "touche à tout" autodidacte qui s'est toujours "éclaté" dans la musique. Aujourd'hui il s'adonne aussi à la photographie en proposant des clichés en noir et blanc, coloriés aux crayons de couleur. Mais revenons à la musique et à cet album "Fake Blues" qu’il a écrit et composé pendant le confinement.

Borigène a toujours "baigné dans le rock" et pour cet album bluesy, il revendique une inspiration provenant de Tom Waits avec des chansons en français, un brin provocatrices et ambigües où le second degré est très présent !
Pour cet enregistrement, il a pris également un grand plaisir à jouer avec ses deux fils Arsène à la basse et Arthur à la batterie.
Aujourd'hui, il s'apprête à présenter cet album en live. Une première date est prévue le 4 mai dans la salle du Triton au Lilas (11 bis rue du Coq Français Les Lilas - Métro Mairie des Lilas), en attendant peut-être une future date dans la Vallée de Montmorency !
Notre musicien reconnaît qu'il est complètement autodidacte et que c'est à la retraite qu'il a commencé à jouer "sérieusement" et il a même appris récemment à jouer de l'harmonica !

Mais maintenant, remontons le temps sur les traces d'un certain…  Luc Borigène qui avait été repéré en 1984 au MIDEM (Marché International du Disque et de l'Edition Musicale). Il avait alors enregistré un 45 tours avec "Poupon de cire" et "Une paille… et du nougat". Oui c'est bien notre Ermontois qui avait déjà le goût pour le second degré et la dérision ! (séquence nostalgie à découvrir en fin d'article !)
Pour l'anecdote il a pu enregistrer des chansons au célèbre Château d'Hérouville et a même eu la chance de croiser un certain… Paul Mac Cartney ! Un souvenir qui n'a pas de prix !
Vous l'aurez compris, Luc Borigène n'a malheureusement pas fait une longue carrière discographique mais il a toujours continué à jouer sur scène avec son nouveau groupe "Sphex" en offrant des concerts de reprises de rock et blues. Les Stones, Fleetwood Mac, Eric Clapton, Led Zeppelin, Deep Purple, les Kinks sans oublier les français Paul Personne, Bill Deraime et évidemment Johnny Hallyday, ont accompagné notre Ermontois tout au long des années pendant lesquelles il gagna sa vie en parallèle en réalisant des films institutionnels et en devenant consultant en communication.

Cet album "Fake Blues" est donc pour Borigène un nouveau partage de son amour pour le rock. N'hésitez pas, découvrez vite ses compositions accessibles sur son site internet :
>site internet de Borigène

Info complémentaire : Le CD "Fake blues", sous sa forme physique, est actuellement en vente à Ermont au restaurant "Le vin sur vin" et chez le caviste "Aux Cépages d'Ermont"

Bonus : la séquence nostalgie avec "Poupon de cire" et "Une paille... et du nougat" le 45 tours de Luc... Borigène retrouvé sur YouTube