Paul Morse, historien d'Eaubonne et auteur du livre "Le Petit-Château d'Eaubonne de Ledoux et son parc", nous dévoile, tout au long de l'année, des secrets, des anecdotes qui composent l'histoire de la ville. Ses fameuses "Enigmes eaubonnaises" nous permettent aussi de découvrir des personnalités… exceptionnelles. A déguster sans modération !
Longtemps le Château du Clos de l’Olive, autrefois propriété des familles Davilliers et Marcuard, est resté à l’abandon depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale, avant que la ville ne le reprenne en 1971 pour en faire un Centre des Arts, devenu École de Musique puis Conservatoire à Rayonnement Communal (CRC). Pourquoi est-il resté inoccupé aussi longtemps ?
En 1929, la fille de Jules Marcuard, Hélène, vend le château du Clos de l'Olive à André Adorjan, journaliste hongrois, francophile et admirateur de Rousseau. En effet, il était attiré par la proximité de ce château avec un lieu emblématique du mythe rousseauiste, la maison de Sophie d’Houdetot qui se situait à 100 mètres de là en 1761.
Mais Adorjan était né juif, et ne pouvait pas rester à Eaubonne pendant l’occupation. Il est obligé de se réfugier à Figeac dans le Lot en tant que "juif étranger". N’avait-il pas rédigé en 1940 un texte prédisant que l’Allemagne serait vaincue ?
A son retour, le château, faute d’entretien, commence à se délabrer et devient inhabitable. Avec son épouse, Adorjan n’a plus les moyens de le rénover et décide de le céder à la Ville, préférant construire une maison neuve, moderne, celle qui est devenue le Commissariat de Police d’Eaubonne. Celle-ci a été récemment détruite pour faire place à un programme immobilier rue Jeanne-Robillon…
> Retrouvons le récit complet consacré à André Adorjan et au château du Clos de l'olive !
Vous pouvez aussi retrouver les précédentes énigmes eaubonnaises de Paul Morse >> enigmes eaubonnaises.
Paul Morse, historien d'Eaubonne et auteur du livre "Le Petit-Château d'Eaubonne de Ledoux et son parc", nous dévoile, tout au long de l'année, des secrets, des anecdotes qui composent l'histoire de la ville. Ses fameuses "Enigmes eaubonnaises" nous permettent aussi de découvrir des personnalités… exceptionnelles. A déguster sans modération !
Longtemps le Château du Clos de l’Olive, autrefois propriété des familles Davilliers et Marcuard, est resté à l’abandon depuis la fin de la deuxième Guerre Mondiale, avant que la ville ne le reprenne en 1971 pour en faire un Centre des Arts, devenu École de Musique puis Conservatoire à Rayonnement Communal (CRC). Pourquoi est-il resté inoccupé aussi longtemps ?
En 1929, la fille de Jules Marcuard, Hélène, vend le château du Clos de l'Olive à André Adorjan, journaliste hongrois, francophile et admirateur de Rousseau. En effet, il était attiré par la proximité de ce château avec un lieu emblématique du mythe rousseauiste, la maison de Sophie d’Houdetot qui se situait à 100 mètres de là en 1761.
Mais Adorjan était né juif, et ne pouvait pas rester à Eaubonne pendant l’occupation. Il est obligé de se réfugier à Figeac dans le Lot en tant que "juif étranger". N’avait-il pas rédigé en 1940 un texte prédisant que l’Allemagne serait vaincue ?
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