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E-cinéma : "Sankara n'est pas mort" et rencontre avec Irène jacob

SANKARA N'EST PAS MORT de Lucie ViverEn attendant une future réouverture des salles de cinéma espérée au début du mois de juillet, le centre culturel de l'Orange Bleue d'Eaubonne nous propose des séances de e-cinéma, en partenariat avec le site internet de la "25e heure".
Contrairement aux plateformes de VOD (Vidéo à la Demande) le site internet "La 25e heure" propose des films et notamment des nouveautés lors de séances virtuelles à heure fixe, suivies de rencontres.

Cette semaine au programme de l'Orange Bleue : le documentaire "Sankara n’est pas mort" de Lucie Viver, sélectionné et primé dans de nombreux festivals.
A l'issue de la séance est proposée une rencontre avec la comédienne Irène Jacob qui proposera des lectures poétiques.

Mercredi 27 mai 2020 à 20h15 – Séance de "Sankara n’est pas mort" - Tarif : 4 €
Pour réserver votre place, rendez-vous sur le site de la 25e Heure (attention : séance accessible dans un rayon de 20 km autour de L’Orange Bleue)
L’achat des billets est ouvert dès à présent, et le film débutera ce mercredi 27 mai à 20h15.


Zoom sur "Sankara n’est pas mort" de Lucie Viver

L'histoire
Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara.

Propos de la réalisatrice Lucie Viver

SANKARA N'EST PAS MORT de Lucie ViverQuelle a été la genèse de "Sankara n'est pas mort", qui est votre premier film ?
Je suis allée au Burkina Faso pour la première fois en 2012, à l’invitation d’une amie institutrice. Ce voyage m’a profondément marquée, au niveau personnel, humain mais aussi politique.
À ce moment-là, la colère grondait contre le président Blaise Compaoré, qui était au pouvoir depuis 25 ans. Et j’entendais partout parler de Thomas Sankara, une référence incontournable bien que censurée par le pouvoir. C’est aussi lors de ce séjour que j’ai rencontré Bikontine, un jeune poète.
Je suis alors rentrée en France sans projet de film. Mais deux ans plus tard, en octobre 2014, l’insurrection a éclaté. Les Burkinabè sont descendus très nombreux dans la rue et ont chassé Blaise Compaoré. Cette révolution pacifique a vraiment été un déclic pour moi. Comme tous les Burkinabè, comme Bikontine, j’étais à la fois folle d’enthousiasme et aussi un peu inquiète pour la suite. J’ai donc eu envie de parler de l’"après", de l’avenir de ce pays au destin politique singulier.

Même si votre film n’est pas un biopic sur Thomas Sankara, pouvez-vous rappeler son legs politique ?
En premier point, je dirais que c’est son combat anti-impérialiste : le Burkina devait être économiquement indépendant et prendre son destin en main, ne pas compter sur le FMI ou les grandes puissances. C’est ce que les Burkinabè ont principalement retenu de lui. Il y avait aussi son engagement très fort pour plus de justice sociale, avec la scolarisation des enfants et l’accès pour tous aux soins et au logement par exemple. Sankara était également précurseur en matière d’écologie et de féminisme.
C’est aussi son comportement exemplaire en tant que chef de l’État qui a beaucoup frappé les esprits. Par exemple, il a lutté avec fermeté contre la corruption et réduit drastiquement les frais de fonctionnement de l’État. Lui-même ne roulait qu’en Renault 5 ou en vélo ! Tout était cohérent entre ses discours, ses actes et sa personnalité : il a fait preuve d’une réelle intégrité.
D’ailleurs, dernier exemple pour bien comprendre le projet politique de Thomas Sankara : c’est lui qui a proposé de renommer le pays. La Haute-Volta est devenue le Burkina Faso, en associant deux mots issus des deux principales langues locales et qui signifient littéralement « pays des hommes intègres ». Les Burkinabè sont évidemment très fiers de ça et, en quelque sorte, ils essayent d’être à la hauteur de cette appellation.
(extrait dossier de presse)

SANKARA N'EST PAS MORT de Lucie ViverEn attendant une future réouverture des salles de cinéma espérée au début du mois de juillet, le centre culturel de l'Orange Bleue d'Eaubonne nous propose des séances de e-cinéma, en partenariat avec le site internet de la "25e heure".
Contrairement aux plateformes de VOD (Vidéo à la Demande) le site internet "La 25e heure" propose des films et notamment des nouveautés lors de séances virtuelles à heure fixe, suivies de rencontres.

Cette semaine au programme de l'Orange Bleue : le documentaire "Sankara n’est pas mort" de Lucie Viver, sélectionné et primé dans de nombreux festivals.
A l'issue de la séance est proposée une rencontre avec la comédienne Irène Jacob qui proposera des lectures poétiques.

Mercredi 27 mai 2020 à 20h15 – Séance de "Sankara n’est pas mort" - Tarif : 4 €
Pour réserver votre place, rendez-vous sur le site de la 25e Heure (attention : séance accessible dans un rayon de 20 km autour de L’Orange Bleue)
L’achat des billets est ouvert dès à présent, et le film débutera ce mercredi 27 mai à 20h15.


Zoom sur "Sankara n’est pas mort" de Lucie Viver

L'histoire
Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara.

Propos de la réalisatrice Lucie Viver

SANKARA N'EST PAS MORT de Lucie ViverQuelle a été la genèse de "Sankara n'est pas mort", qui est votre premier film ?
Je suis allée au Burkina Faso pour la première fois en 2012, à l’invitation d’une amie institutrice. Ce voyage m’a profondément marquée, au niveau personnel, humain mais aussi politique.
À ce moment-là, la colère grondait contre le président Blaise Compaoré, qui était au pouvoir depuis 25 ans. Et j’entendais partout parler de Thomas Sankara, une référence incontournable bien que censurée par le pouvoir. C’est aussi lors de ce séjour que j’ai rencontré Bikontine, un jeune poète.
Je suis alors rentrée en France sans projet de film. Mais deux ans plus tard, en octobre 2014, l’insurrection a éclaté. Les Burkinabè sont descendus très nombreux dans la rue et ont chassé Blaise Compaoré. Cette révolution pacifique a vraiment été un déclic pour moi. Comme tous les Burkinabè, comme Bikontine, j’étais à la fois folle d’enthousiasme et aussi un peu inquiète pour la suite. J’ai donc eu envie de parler de l’"après", de l’avenir de ce pays au destin politique singulier.

Même si votre film n’est pas un biopic sur Thomas Sankara, pouvez-vous rappeler son legs politique ?
En premier point, je dirais que c’est son combat anti-impérialiste : le Burkina devait être économiquement indépendant et prendre son destin en main, ne pas compter sur le FMI ou les grandes puissances. C’est ce que les Burkinabè ont principalement retenu de lui. Il y avait aussi son engagement très fort pour plus de justice sociale, avec la scolarisation des enfants et l’accès pour tous aux soins et au logement par exemple. Sankara était également précurseur en matière d’écologie et de féminisme.
C’est aussi son comportement exemplaire en tant que chef de l’État qui a beaucoup frappé les esprits. Par exemple, il a lutté avec fermeté contre la corruption et réduit drastiquement les frais de fonctionnement de l’État. Lui-même ne roulait qu’en Renault 5 ou en vélo ! Tout était cohérent entre ses discours, ses actes et sa personnalité : il a fait preuve d’une réelle intégrité.
D’ailleurs, dernier exemple pour bien comprendre le projet politique de Thomas Sankara : c’est lui qui a proposé de renommer le pays. La Haute-Volta est devenue le Burkina Faso, en associant deux mots issus des deux principales langues locales et qui signifient littéralement « pays des hommes intègres ». Les Burkinabè sont évidemment très fiers de ça et, en quelque sorte, ils essayent d’être à la hauteur de cette appellation.
(extrait dossier de presse)

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