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Diane Deriaz, trapéziste et amie de Paul Eluard, Picasso, Max Ernst… est restée fidèle à Saint-Leu-la-Forêt !

Publié le : 11-06-2023

Diane Deriaz C'était l'une des personnalités attachantes de Saint-Leu-la-Forêt : Diane Deriaz s'est éteinte à 86 ans en 2013 après un destin exceptionnel en tant que trapéziste, catcheuse et muse des "Surréalistes" !

La vie de Diane Deriaz a basculé à l'âge de 8 ans lorsqu'elle a été subjuguée par le numéro d'acrobatie réalisé depuis le toit de son école par un trapéziste expérimenté. Il s'agissait de Edmond Rainat, âgé alors de 63 ans et habitant aussi à Saint-Leu. Pendant trois ans, elle s'entrainera en sa compagnie dans son jardin où ses parents sportifs lui ont installé un trapèze ! Elle remportera rapidement un succès lors de différentes kermesses où elle était surnommée la "Shirley Temple du trapèze" !
L'entrainement "à la maison" se terminera lorsque Edmond Rainat a dû quitter la ville. Mais elle le retrouvera plus tard et continuera ce dur apprentissage de trapéziste. A 21 ans elle va intégrer le cirque Pinder pour deux tournées en faisant partie des "Rainat's girls"
Sa vie quotidienne n'était pas très gaie : lever à 6h et coucher à 1h du matin ! Elle aura ensuite une expérience dans un cabaret parisien ("Le bal Tabarin") avec un numéro de manège aérien composé des figures acrobatiques, réalisé en compagnie de trois autres artistes.
Vous l'aurez compris, Diane Deriaz n'avait pas froid aux yeux et lança en France en 1952… le catch féminin ! Malheureusement une chute coupa court à sa nouvelle carrière.
Mais n'allez pas croire que cette vie d'acrobate lui suffisait. Notre Saint-Loupienne aimait aussi beaucoup les poètes et cela depuis son adolescence. En effet, une de ses amies d'enfance Myriam Larronde décéda précocement et son amitié se reporta sur son frère Olivier Larronde, poète qui lui fit découvrir la bande des "Surréalistes" qu'elle côtoiera régulièrement. C'est ainsi qu'elle rencontrera Jean Cocteau, Picasso, Max Ernst ou bien encore Man Ray qui la photographiera sans oublier Paul Eluard qui a été séduit par sa beauté (voir vidéo en fin d'article).
Le dramaturge Jacques Audiberti lui dédicacera sa pièce "Jeanne d'Arc" et Diane fera aussi quelques apparitions dans des films comme "L’Araignée de satin" de Jacques Baratier (1986) ou "Rue du Bac" de Gabriel Aghion (1990).
Enfin, jusqu'au bout de sa vie, elle restera fidèle à Saint-Leu-la-Forêt. Elle fut même une fidèle adhérente à l’association de sauvegarde de l’auditorium de Wanda Landowska.
Elle résidera rue du Général de Gaulle et les amis du Syndicat d'initiative de Saint-Leu mentionnent qu'elle avait été très affectée par la perte de nombreuses correspondances originales lors d'un incendie dans un appentis au fond de son jardin…
Evidemment la ville de Saint-Leu a tenu à saluer cette personnalité hors du commun en baptisant une de ses salles municipale "salle Diane-Deriaz".

Diane Deriaz apparait rapidement dans cette vidéo consacrée à Paul Eluard (vers la 2ème minute)
> portrait consacré à Paul Eluard

Retrouvez aussi l'article publié par le Nouvel Observateur lors du décès de Diane Deriaz.

Article publié en 2020 et actualisé en juin 2023

Diane Deriaz C'était l'une des personnalités attachantes de Saint-Leu-la-Forêt : Diane Deriaz s'est éteinte à 86 ans en 2013 après un destin exceptionnel en tant que trapéziste, catcheuse et muse des "Surréalistes" !

La vie de Diane Deriaz a basculé à l'âge de 8 ans lorsqu'elle a été subjuguée par le numéro d'acrobatie réalisé depuis le toit de son école par un trapéziste expérimenté. Il s'agissait de Edmond Rainat, âgé alors de 63 ans et habitant aussi à Saint-Leu. Pendant trois ans, elle s'entrainera en sa compagnie dans son jardin où ses parents sportifs lui ont installé un trapèze ! Elle remportera rapidement un succès lors de différentes kermesses où elle était surnommée la "Shirley Temple du trapèze" !
L'entrainement "à la maison" se terminera lorsque Edmond Rainat a dû quitter la ville. Mais elle le retrouvera plus tard et continuera ce dur apprentissage de trapéziste. A 21 ans elle va intégrer le cirque Pinder pour deux tournées en faisant partie des "Rainat's girls"
Sa vie quotidienne n'était pas très gaie : lever à 6h et coucher à 1h du matin ! Elle aura ensuite une expérience dans un cabaret parisien ("Le bal Tabarin") avec un numéro de manège aérien composé des figures acrobatiques, réalisé en compagnie de trois autres artistes.
Vous l'aurez compris, Diane Deriaz n'avait pas froid aux yeux et lança en France en 1952… le catch féminin ! Malheureusement une chute coupa court à sa nouvelle carrière.
Mais n'allez pas croire que cette vie d'acrobate lui suffisait. Notre Saint-Loupienne aimait aussi beaucoup les poètes et cela depuis son adolescence. En effet, une de ses amies d'enfance Myriam Larronde décéda précocement et son amitié se reporta sur son frère Olivier Larronde, poète qui lui fit découvrir la bande des "Surréalistes" qu'elle côtoiera régulièrement. C'est ainsi qu'elle rencontrera Jean Cocteau, Picasso, Max Ernst ou bien encore Man Ray qui la photographiera sans oublier Paul Eluard qui a été séduit par sa beauté (voir vidéo en fin d'article).
Le dramaturge Jacques Audiberti lui dédicacera sa pièce "Jeanne d'Arc" et Diane fera aussi quelques apparitions dans des films comme "L’Araignée de satin" de Jacques Baratier (1986) ou "Rue du Bac" de Gabriel Aghion (1990).
Enfin, jusqu'au bout de sa vie, elle restera fidèle à Saint-Leu-la-Forêt. Elle fut même une fidèle adhérente à l’association de sauvegarde de l’auditorium de Wanda Landowska.
Elle résidera rue du Général de Gaulle et les amis du Syndicat d'initiative de Saint-Leu mentionnent qu'elle avait été très affectée par la perte de nombreuses correspondances originales lors d'un incendie dans un appentis au fond de son jardin…
Evidemment la ville de Saint-Leu a tenu à saluer cette personnalité hors du commun en baptisant une de ses salles municipale "salle Diane-Deriaz".

Diane Deriaz apparait rapidement dans cette vidéo consacrée à Paul Eluard (vers la 2ème minute)
> portrait consacré à Paul Eluard

Retrouvez aussi l'article publié par le Nouvel Observateur lors du décès de Diane Deriaz.

Article publié en 2020 et actualisé en juin 2023

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