Toute l'année, les médias nous parlent des problèmes graves qui agitent la société actuelle. En ce qui concerne les problèmes sanitaires, les messages pédagogiques sont fréquents pour inciter les personnes à limiter la consommation d'alcool, à arrêter de fumer, à bouger plus ou bien à consommer des fruits et légumes…
Nous ne pouvons qu'approuver tous ces conseils diffusés car il est important de faire face aux maladies actuelles et parmi elle… celle du diabète.
Certains docteurs comme le diabétologue Serge Halimi, alerte sur "l'épidémie silencieuse du XXIe?siècle" : en effet, 2,9 millions de personnes étaient traitées pour un diabète en 2009 soit 4,4% de la population française. Le mode de vie actuel, à savoir une alimentation grasse et le manque d'activité physique, provoque une progression alarmante de la maladie.
Il m'a paru important, dans ce contexte, de mettre en lumière les initiatives prises localement, par les médecins et professionnels de la santé afin d'informer de manière pédagogique les personnes sur la maladie. C'est ainsi qu'à l'hôpital Simone Veil, sur le site de Montmorency, la Maison du Diabète et de la Nutrition propose aux personnes diabétiques, obèses à risques cardiovasculaires mais aussi à toute personne concernée par la maladie, d'en parler et d'échanger des conseils.
Tout d'abord, il faut savoir que la "Maison du diabète et de la nutrition" rassemble une psychologue, deux infirmières, une diététiciennes, un pédicure qui viennent donner de leur temps pendant leurs jours de repos afin de répondre aux questions du public. Une démarche à saluer ! Deuxième idée à retenir : c'est gratuit ! Mais attention la Maison du diabète n'est pas un centre médical ni un centre de soins.
En rencontrant Christiane Narboux, une des infirmières volontaires pour assurer des permanences à Montmorency, vous êtes tout de suite touchés par son sens de l'écoute et par ses explications très claires. Ainsi elle nous présente sa mission :
"Nous recevons le public sans rendez-vous, de 14h à 17h du lundi au vendredi. Nous répondons la plupart du temps aux angoisses de personnes se retrouvant face à la maladie. Les médecins n'ont pas toujours la possibilité de prendre le temps d'expliquer le diabète, ses causes et ses conséquences.
Nous aidons aussi les malades à utiliser correctement le matériel fourni pour les injections d'insuline et le contrôle de la glycémie capillaire. Récemment une dame utilisait mal son stylo à insuline, une simple démonstration lui a permis de régler son problème. Autre exemple de cas rencontré : les étrangers n'ont pas toujours les explications suffisantes pour comprendre toutes les subtilités de leur traitement. Nous sommes là pour écouter, prendre le temps d'aider la personne.
Je dis souvent que cette maladie est sournoise et oblige le diabétique à une rigueur nutritionnelle importante A ce titre, nous organisons des ateliers qui connaissent un grand succès auprès des personnes diabétiques. Des ateliers diététiques en prenant en compte la maladie, des ateliers sur les problèmes de poids, sur la bonne lecture des étiquettes afin d'apprendre les équivalences nutritionnelles, etc. mais également, Des ateliers sur les complications de la maladie, sur le traitement . Chaque atelier rassemble cinq personnes maximum afin que les échanges entre les participants puissent être productifs et conviviaux. Nous ressentons bien que les malades aiment échanger entre eux les problèmes de la vie quotidienne qu'ils rencontrent avec leur maladie. Ne pas rester seul face à la maladie, c'est important !"
Vous l'aurez compris, Christiane Narboux, à l'instar de ses autres collègues, aime son métier et réalise le maximum afin d'aider les malades. Lors de ma rencontre avec elle, elle a aussi insisté sur l’opération de dépistage qu'ils effectuent ponctuellement à l'hôpital d'Eaubonne lors de la journée mondiale du diabète. En effet de nombreux diabétiques ignorent (ils seraient 500 000 en France) qu'ils le sont et ne suivent pas les règles hygiéno-diététique qu'il faudrait. Un simple test permet de sauver des personnes et éviterait des complications de santé liées au diabète.
Quand elle n'intervient pas à la "Maison du diabète", Christiane travaille au service de diabétologie de l'hôpital d'Eaubonne où les malades viennent pour des problèmes liés aux complications du diabète (déséquilibre de leur taux de glycémie, plaies aux pieds liés à une perte de sensibilité au chaud, au froid et à la douleur, complication rénale…). Inutile de vous dire qu'elle s'engage dans son service et aussi dans la Maison diabète pour apporter son expérience face à cette maladie. Enfin, elle me confie qu'elle aimerait partager ses connaissances auprès des infirmières libérales qui interviennent quotidiennement au domicile des patients.
Nous ne pouvons que saluer Christiane et tous ces professionnels qui réalisent le maximum pour aider les malades face à la maladie. Si vous avez des questions sur le diabète, n'hésitez pas à franchir la porte de la Maison du Diabète et de la Nutrition !
Maison du diabète et de la nutrition – Centre hospitalier Simone Veil 1 rue Jean Moulin Montmorency. Permanence du lundi au vendredi de 14h à 17h – Contact : 01 34 06 66 26. Email : maison-diabete95@wanadoo.fr
Toute l'année, les médias nous parlent des problèmes graves qui agitent la société actuelle. En ce qui concerne les problèmes sanitaires, les messages pédagogiques sont fréquents pour inciter les personnes à limiter la consommation d'alcool, à arrêter de fumer, à bouger plus ou bien à consommer des fruits et légumes…
Nous ne pouvons qu'approuver tous ces conseils diffusés car il est important de faire face aux maladies actuelles et parmi elle… celle du diabète.
Certains docteurs comme le diabétologue Serge Halimi, alerte sur "l'épidémie silencieuse du XXIe?siècle" : en effet, 2,9 millions de personnes étaient traitées pour un diabète en 2009 soit 4,4% de la population française. Le mode de vie actuel, à savoir une alimentation grasse et le manque d'activité physique, provoque une progression alarmante de la maladie.
Il m'a paru important, dans ce contexte, de mettre en lumière les initiatives prises localement, par les médecins et professionnels de la santé afin d'informer de manière pédagogique les personnes sur la maladie. C'est ainsi qu'à l'hôpital Simone Veil, sur le site de Montmorency, la Maison du Diabète et de la Nutrition propose aux personnes diabétiques, obèses à risques cardiovasculaires mais aussi à toute personne concernée par la maladie, d'en parler et d'échanger des conseils.
Tout d'abord, il faut savoir que la "Maison du diabète et de la nutrition" rassemble une psychologue, deux infirmières, une diététiciennes, un pédicure qui viennent donner de leur temps pendant leurs jours de repos afin de répondre aux questions du public. Une démarche à saluer ! Deuxième idée à retenir : c'est gratuit ! Mais attention la Maison du diabète n'est pas un centre médical ni un centre de soins.
En rencontrant Christiane Narboux, une des infirmières volontaires pour assurer des permanences à Montmorency, vous êtes tout de suite touchés par son sens de l'écoute et par ses explications très claires. Ainsi elle nous présente sa mission :
"Nous recevons le public sans rendez-vous, de 14h à 17h du lundi au vendredi. Nous répondons la plupart du temps aux angoisses de personnes se retrouvant face à la maladie. Les médecins n'ont pas toujours la possibilité de prendre le temps d'expliquer le diabète, ses causes et ses conséquences.
Nous aidons aussi les malades à utiliser correctement le matériel fourni pour les injections d'insuline et le contrôle de la glycémie capillaire. Récemment une dame utilisait mal son stylo à insuline, une simple démonstration lui a permis de régler son problème. Autre exemple de cas rencontré : les étrangers n'ont pas toujours les explications suffisantes pour comprendre toutes les subtilités de leur traitement. Nous sommes là pour écouter, prendre le temps d'aider la personne.
Je dis souvent que cette maladie est sournoise et oblige le diabétique à une rigueur nutritionnelle importante A ce titre, nous organisons des ateliers qui connaissent un grand succès auprès des personnes diabétiques. Des ateliers diététiques en prenant en compte la maladie, des ateliers sur les problèmes de poids, sur la bonne lecture des étiquettes afin d'apprendre les équivalences nutritionnelles, etc. mais également, Des ateliers sur les complications de la maladie, sur le traitement . Chaque atelier rassemble cinq personnes maximum afin que les échanges entre les participants puissent être productifs et conviviaux. Nous ressentons bien que les malades aiment échanger entre eux les problèmes de la vie quotidienne qu'ils rencontrent avec leur maladie. Ne pas rester seul face à la maladie, c'est important !"
Vous l'aurez compris, Christiane Narboux, à l'instar de ses autres collègues, aime son métier et réalise le maximum afin d'aider les malades. Lors de ma rencontre avec elle, elle a aussi insisté sur l’opération de dépistage qu'ils effectuent ponctuellement à l'hôpital d'Eaubonne lors de la journée mondiale du diabète. En effet de nombreux diabétiques ignorent (ils seraient 500 000 en France) qu'ils le sont et ne suivent pas les règles hygiéno-diététique qu'il faudrait. Un simple test permet de sauver des personnes et éviterait des complications de santé liées au diabète.
Quand elle n'intervient pas à la "Maison du diabète", Christiane travaille au service de diabétologie de l'hôpital d'Eaubonne où les malades viennent pour des problèmes liés aux complications du diabète (déséquilibre de leur taux de glycémie, plaies aux pieds liés à une perte de sensibilité au chaud, au froid et à la douleur, complication rénale…). Inutile de vous dire qu'elle s'engage dans son service et aussi dans la Maison diabète pour apporter son expérience face à cette maladie. Enfin, elle me confie qu'elle aimerait partager ses connaissances auprès des infirmières libérales qui interviennent quotidiennement au domicile des patients.
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