Maurice Edmond Saillant, dit "Curnonsky", le célèbre "prince des gastronomes" a choisi de reposer en paix à Beauchamp auprès de l'actrice Germaine Larbaudière, l'amour de sa vie !
Revenons sur la carrière de ce journaliste qui a notamment fondé en 1947 la revue "Cuisine de France" devenue "Cuisine et vins de France".
Curnonsky a tenu parole : 25 ans après la disparition de l'actrice Germaine Larbaudière, il est resté fidèle à l'amour de sa vie et a choisi de d'être inhumé auprès d'elle dans le cimetière de Beauchamp !
Flash-back : Maurice Edmond Saillant est né à Angers en 1872 et a fait des études de lettres à Paris. Il y rencontre Louis Pasteur, Emile Zola ou bien Alphonse Allais. C'est ce dernier qui a incité le journaliste à prendre un surnom. Notre historien local Gérard Ducoeur nous raconte l'anecdote : En 1894, l’heure est à l’amitié franco-russe, il n’est question que de Dostoïevsky et de Tchaïkovsky. « Pourquoi pas un nom en sky ? » suggère Alphonse Allais. Et Saillant, latiniste impénitent, de répondre machinalement : « CUR (pourquoi) NON (pas) SKY ». « Mais le voilà votre nom, c’est merveilleux et demain tout Paris en parlera ». (extrait du site internet de Valmorency – histoire de Beauchamp)
A la fin du XIXe siècle, il commencera une carrière de journaliste et de romancier. Il a notamment collaboré avec Willy, le mari de Colette pour l'écriture de ses romans.
Mais c'est en compagnie de l'écrivain suisse Marcel Rouff qu'il se dirige vers la chronique gastronomique en publiant 28 fascicules de la "La France gastronomique".
Pour découvrir "in situ" la gastronomie, ils sillonnent la France : « Le gastronome doit voyager, comme touriste, lettré, artiste, honnête homme bien entendu, mais aussi à des fins spécialement gourmandes. Le gastronomade va par toute la France chercher tel plat là où on le prépare le mieux, et il l'accompagne de vin et alcool de la même région. » expliquait Curnonsky dans la presse. ("L'homme libre" - 1952)
Il est donc un précurseur en ayant compris que le tourisme et la gastronomie allaient de pair et offraient à la France un bel atout ! Et Curnonsky assure avec appétit sa mission !
En 1927, il est élu "Prince des gastronomes", puis a fondé dans la même année l’Académie des gastronomes qu’il préside pendant 19 ans. Enfin, en 1947, il lance la revue "Cuisine de France" qui s'appellera par la suite "Cuisine et vins de France".
Pour l'anecdote, dans l'appartement où résidait Curnonsky, il n'y avait pas de… salle à manger ! Mais tous les restaurateurs lui étaient reconnaissants et 80 restaurateurs l'ont même "invité à vie" en apposant dans leur établissement une plaque qui mentionnait : "Maurice Edmond Saillant Curnonsky, Prince des gastronomes, défenseur et illustrateur de la cuisine française, hôte d’honneur de cette maison".
Evoquons enfin sa fin tragique : le 22 juillet 1956, il meurt d'une chute de la fenêtre de son appartement parisien. Evidemment de nombreux hommages lui seront aussitôt rendus. Une rue de Paris porte son nom et en 1975, c'est Beauchamp qui le met à l'honneur en rebaptisant un chemin en avenue Curnonsky.
Maurice Edmond Saillant, dit "Curnonsky", le célèbre "prince des gastronomes" a choisi de reposer en paix à Beauchamp auprès de l'actrice Germaine Larbaudière, l'amour de sa vie !
Revenons sur la carrière de ce journaliste qui a notamment fondé en 1947 la revue "Cuisine de France" devenue "Cuisine et vins de France".
Curnonsky a tenu parole : 25 ans après la disparition de l'actrice Germaine Larbaudière, il est resté fidèle à l'amour de sa vie et a choisi de d'être inhumé auprès d'elle dans le cimetière de Beauchamp !
Flash-back : Maurice Edmond Saillant est né à Angers en 1872 et a fait des études de lettres à Paris. Il y rencontre Louis Pasteur, Emile Zola ou bien Alphonse Allais. C'est ce dernier qui a incité le journaliste à prendre un surnom. Notre historien local Gérard Ducoeur nous raconte l'anecdote : En 1894, l’heure est à l’amitié franco-russe, il n’est question que de Dostoïevsky et de Tchaïkovsky. « Pourquoi pas un nom en sky ? » suggère Alphonse Allais. Et Saillant, latiniste impénitent, de répondre machinalement : « CUR (pourquoi) NON (pas) SKY ». « Mais le voilà votre nom, c’est merveilleux et demain tout Paris en parlera ». (extrait du site internet de Valmorency – histoire de Beauchamp)
A la fin du XIXe siècle, il commencera une carrière de journaliste et de romancier. Il a notamment collaboré avec Willy, le mari de Colette pour l'écriture de ses romans.
Mais c'est en compagnie de l'écrivain suisse Marcel Rouff qu'il se dirige vers la chronique gastronomique en publiant 28 fascicules de la "La France gastronomique".
Pour découvrir "in situ" la gastronomie, ils sillonnent la France : « Le gastronome doit voyager, comme touriste, lettré, artiste, honnête homme bien entendu, mais aussi à des fins spécialement gourmandes. Le gastronomade va par toute la France chercher tel plat là où on le prépare le mieux, et il l'accompagne de vin et alcool de la même région. » expliquait Curnonsky dans la presse. ("L'homme libre" - 1952)
Il est donc un précurseur en ayant compris que le tourisme et la gastronomie allaient de pair et offraient à la France un bel atout ! Et Curnonsky assure avec appétit sa mission !
En 1927, il est élu "Prince des gastronomes", puis a fondé dans la même année l’Académie des gastronomes qu’il préside pendant 19 ans. Enfin, en 1947, il lance la revue "Cuisine de France" qui s'appellera par la suite "Cuisine et vins de France".
Pour l'anecdote, dans l'appartement où résidait Curnonsky, il n'y avait pas de… salle à manger ! Mais tous les restaurateurs lui étaient reconnaissants et 80 restaurateurs l'ont même "invité à vie" en apposant dans leur établissement une plaque qui mentionnait : "Maurice Edmond Saillant Curnonsky, Prince des gastronomes, défenseur et illustrateur de la cuisine française, hôte d’honneur de cette maison".
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