Coup de chapeau à Juan Del Cano et Agnès Poitras Goldenberg pour leur travail de découvreur de talents qu'ils réalisent à la Galerie JDC Le Gros Noyer de Saint-Prix.
Ce mois-ci, c'est Jacques Bellini qui est à l'honneur avec une merveilleuse exposition de collages et peintures. Et je ne résiste pas à retranscrire le témoignage de Juan Del Cano qui présente ce nouvel artiste attachant :
Je connaissais Jacques Bellini dans le cadre de son activité professionnelle. Il m’avait déjà touché par son humanité, sa gentillesse et son humilité. Le temps de la retraite arrivé, il me présente des photos de ses tableaux : il s’était mis à peindre. Je connais beaucoup d’artistes qui ont décidé sur le tard de taquiner le pinceau mais on ne s’improvise pas artiste… D’aucuns recherchent « la posture » que procure l’activité artistique et leurs amis et la famille devraient être les seuls à profiter de cette posture : cela ferait des vacances à nos yeux ! Mais soudain, dans le cas de Jacques Bellini, une certitude jaillit : il était un artiste, et pas des moindres !
Dans ces premières œuvres, il choisit des thèmes « naïfs », des paysages ou des animaux. Son style est empreint d’un amour immense pour la couleur et pour la composition. Un graphisme étonnant faisait apparaître les paysages qu’il imaginait.
Pas un de ces tableaux ne tombait dans la facilité : on ressentait l’honnêteté intellectuelle de Jacques Bellini à chaque coup de pinceau. Puis, au fur et à mesure de son travail et d’explorations graphiques, son geste s’est installé.
Et la peinture, peu à peu, s’est associée au collage… Au début une image au centre qui se continuait à l’acrylique. Puis, la photo est devenue son tube de couleur : un découpage méthodique des images allait devenir l’outil principal du travail de l’artiste.
En voyant ces collages évoluer, ces paysages ainsi créés, ces MONDES imaginaires si réels, nous avons compris que Jacques Bellini était le monde. Ce monde du dedans, du fantasme… le monde qui nous entoure et nous remplit.
Il n’a pas beaucoup voyagé et c’est tant mieux car c’est lui qui nous invite dans ses univers de villes fantastiques ou les humains et les animaux vivent ensemble dans une urbanité réinventée. Jacques Bellini aime à dire qu’il n’a aucune connaissance particulière en art. Il rentre pourtant maintenant par la grande porte dans ce monde qui lui semblait si lointain…
Il y a bien longtemps que nous n’avions pas vu une telle œuvre : sincère, précise, forte, de cette beauté si fragile qui nous rend simplement meilleurs. Nous vous invitons à vivre cette expérience visuelle et à vous préparer aux futures expositions de cet artiste qui a plusieurs égards… revient de loin.
Juan Del Cano
Inutile de vous dire que je partage complètement l'enthousiasme de Juan Del Cano au sujet de Jacques Bellini. Prenez vite la direction de Saint-Prix !
Du 24 avril au 10 mai 2014 - Galerie JDC Le Gros Noyer 42 avenue du Général Leclerc Saint-Prix (juste en face de l'hypermarché Leclerc) - entrée libre.
Coup de chapeau à Juan Del Cano et Agnès Poitras Goldenberg pour leur travail de découvreur de talents qu'ils réalisent à la Galerie JDC Le Gros Noyer de Saint-Prix.
Ce mois-ci, c'est Jacques Bellini qui est à l'honneur avec une merveilleuse exposition de collages et peintures. Et je ne résiste pas à retranscrire le témoignage de Juan Del Cano qui présente ce nouvel artiste attachant :
Je connaissais Jacques Bellini dans le cadre de son activité professionnelle. Il m’avait déjà touché par son humanité, sa gentillesse et son humilité. Le temps de la retraite arrivé, il me présente des photos de ses tableaux : il s’était mis à peindre. Je connais beaucoup d’artistes qui ont décidé sur le tard de taquiner le pinceau mais on ne s’improvise pas artiste… D’aucuns recherchent « la posture » que procure l’activité artistique et leurs amis et la famille devraient être les seuls à profiter de cette posture : cela ferait des vacances à nos yeux ! Mais soudain, dans le cas de Jacques Bellini, une certitude jaillit : il était un artiste, et pas des moindres !
Dans ces premières œuvres, il choisit des thèmes « naïfs », des paysages ou des animaux. Son style est empreint d’un amour immense pour la couleur et pour la composition. Un graphisme étonnant faisait apparaître les paysages qu’il imaginait.
Pas un de ces tableaux ne tombait dans la facilité : on ressentait l’honnêteté intellectuelle de Jacques Bellini à chaque coup de pinceau. Puis, au fur et à mesure de son travail et d’explorations graphiques, son geste s’est installé.
Et la peinture, peu à peu, s’est associée au collage… Au début une image au centre qui se continuait à l’acrylique. Puis, la photo est devenue son tube de couleur : un découpage méthodique des images allait devenir l’outil principal du travail de l’artiste.
En voyant ces collages évoluer, ces paysages ainsi créés, ces MONDES imaginaires si réels, nous avons compris que Jacques Bellini était le monde. Ce monde du dedans, du fantasme… le monde qui nous entoure et nous remplit.
Il n’a pas beaucoup voyagé et c’est tant mieux car c’est lui qui nous invite dans ses univers de villes fantastiques ou les humains et les animaux vivent ensemble dans une urbanité réinventée. Jacques Bellini aime à dire qu’il n’a aucune connaissance particulière en art. Il rentre pourtant maintenant par la grande porte dans ce monde qui lui semblait si lointain…
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Du 24 avril au 10 mai 2014 - Galerie JDC Le Gros Noyer 42 avenue du Général Leclerc Saint-Prix (juste en face de l'hypermarché Leclerc) - entrée libre.
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