Accueil > Agenda > 2012 Conférence : "Le Président Brisson, un grand montmorencéen oublié"
Restez informés
Inscrivez-vous
aux newsletters du Journal !
Je m'inscris

Conférence : "Le Président Brisson, un grand montmorencéen oublié"

Samedi 8 décembre 2012
Eaubonne

Henri Brisson dans son jardin de Montmorency par Pierre Carrier Belleuse.Jean-Charles Lefebvre, membre de la Société La Société d'Histoire de Montmorency et sa Région (SHMR) nous propose une conférence exceptionnelle consacrée à Henri Brisson, un grand politicien un peu oublié.

Présentation de la conférence (extrait  du bulletin de  la SHMR)
Henri Brisson naquit à Bourges en 1835, sous la monarchie de Juillet, d’un père avoué près de la Cour royale et néanmoins fervent républicain. Il est adolescent en mars 1849 quand sont jugés, à Bourges, les accusés de l’émeute du 15 mai 1848, ce procès fleuve, qui durera plusieurs mois, verra comparaître 300 témoins, et troublera la tranquillité de la cité berrichonne.
En 1851, son baccalauréat obtenu, il monte à Paris faire son droit. Il s’est installé depuis quelques semaines quand le président de la deuxième république, Louis-Napoléon Bonaparte, fait déployer 60 000 hommes de troupe dans la capitale, dissout l’Assemblée nationale, occupe les imprimeries, fait arrêter les principaux députés d’opposition et prend le pouvoir. Un an après, il se fait plébisciter empereur.
Le quartier latin et l’université sont des foyers de contestation et Henri Brisson, épouse la cause des universitaires qui refusent de prêter serment au régime. Il débute dans le journalisme tout en poursuivant ses études, et collabore aux journaux d’opposition. Proche des saint-simoniens, il est initié à la franc-maçonnerie. Sa licence en poche, il s’inscrit au barreau et entre en politique. Il épouse la fille d’un saint-simonien de la première heure, devient vénérable de sa loge, et organise des banquets républicains et les campagnes électorales des députés d’opposition.
La guerre franco-prussienne est déclarée.  Avec la déroute de Sedan, l’Empire est renversé et la République proclamée. Aux élections qui suivent Henri Brisson est élu député du 10e arrondissement de Paris. Ainsi commencent plus de quarante ans d’une carrière politique exemplaire.
Député, il entre à la commission des finances, il en sera bientôt le vice-président puis le président. Elu vice-président de la Chambre, il en est nommé président en 1881. En 1884, il quitte le perchoir pour la présidence du Conseil des ministres. Il aura occupé successivement tous les postes de prestige, sauf la présidence de la République à laquelle il sera trois fois candidat malheureux.
Républicain intransigeant, il est à juste titre considéré comme un des fondateurs de la troisième République. Travailleur acharné, ferme sur ses principes et souple dans leur application, il est plus doué pour concilier des points de vue antagonistes que pour imposer ses propres décisions.
Plein de bienveillance envers les humbles, il est très apprécié de ses collaborateurs pour sa bonté et sa générosité. Réservé et simple de goûts, c’est l’un des très rares hommes politiques sur lequel on n’a rapporté aucun ragot.
Il connaîtra quarante années de bonheur conjugal sans nuages auprès de son épouse. L’un des traits les plus saillants de son caractère est sa fidélité, qu’il s’agisse de ses convictions, de son épouse ou ses amis; l’autre est la générosité, le couple, n’ayant pas eu la joie de donner la vie, recueillera et élèvera comme siens les trois enfants d’un ami député qui était veuf et qui est mort prématurément.
Depuis 1891, il louait à Montmorency, rue de Jaigny, une maison pour y travailler au calme pendant les vacances de la Chambre à la préparation des projets de loi et ce pendant plus de vingt ans. En 1912, il y tombe malade et manque d’y mourir. Transporté à Paris, c’est au Palais Bourbon qu’il s’éteint quatre jours plus tard, le dimanche 14 avril, voilà à peine plus d’un siècle. Mort à son poste, le gouvernement lui vote des obsèques nationales.

Samedi 8 décembre 2012 à 14h30 - Salle des fêtes 5 avenue Foch Montmorency – entrée gratuite.

Samedi 8 décembre 2012
Eaubonne

Henri Brisson dans son jardin de Montmorency par Pierre Carrier Belleuse.Jean-Charles Lefebvre, membre de la Société La Société d'Histoire de Montmorency et sa Région (SHMR) nous propose une conférence exceptionnelle consacrée à Henri Brisson, un grand politicien un peu oublié.

Présentation de la conférence (extrait  du bulletin de  la SHMR)
Henri Brisson naquit à Bourges en 1835, sous la monarchie de Juillet, d’un père avoué près de la Cour royale et néanmoins fervent républicain. Il est adolescent en mars 1849 quand sont jugés, à Bourges, les accusés de l’émeute du 15 mai 1848, ce procès fleuve, qui durera plusieurs mois, verra comparaître 300 témoins, et troublera la tranquillité de la cité berrichonne.
En 1851, son baccalauréat obtenu, il monte à Paris faire son droit. Il s’est installé depuis quelques semaines quand le président de la deuxième république, Louis-Napoléon Bonaparte, fait déployer 60 000 hommes de troupe dans la capitale, dissout l’Assemblée nationale, occupe les imprimeries, fait arrêter les principaux députés d’opposition et prend le pouvoir. Un an après, il se fait plébisciter empereur.
Le quartier latin et l’université sont des foyers de contestation et Henri Brisson, épouse la cause des universitaires qui refusent de prêter serment au régime. Il débute dans le journalisme tout en poursuivant ses études, et collabore aux journaux d’opposition. Proche des saint-simoniens, il est initié à la franc-maçonnerie. Sa licence en poche, il s’inscrit au barreau et entre en politique. Il épouse la fille d’un saint-simonien de la première heure, devient vénérable de sa loge, et organise des banquets républicains et les campagnes électorales des députés d’opposition.
La guerre franco-prussienne est déclarée.  Avec la déroute de Sedan, l’Empire est renversé et la République proclamée. Aux élections qui suivent Henri Brisson est élu député du 10e arrondissement de Paris. Ainsi commencent plus de quarante ans d’une carrière politique exemplaire.
Député, il entre à la commission des finances, il en sera bientôt le vice-président puis le président. Elu vice-président de la Chambre, il en est nommé président en 1881. En 1884, il quitte le perchoir pour la présidence du Conseil des ministres. Il aura occupé successivement tous les postes de prestige, sauf la présidence de la République à laquelle il sera trois fois candidat malheureux.
Républicain intransigeant, il est à juste titre considéré comme un des fondateurs de la troisième République. Travailleur acharné, ferme sur ses principes et souple dans leur application, il est plus doué pour concilier des points de vue antagonistes que pour imposer ses propres décisions.
Plein de bienveillance envers les humbles, il est très apprécié de ses collaborateurs pour sa bonté et sa générosité. Réservé et simple de goûts, c’est l’un des très rares hommes politiques sur lequel on n’a rapporté aucun ragot.
Il connaîtra quarante années de bonheur conjugal sans nuages auprès de son épouse. L’un des traits les plus saillants de son caractère est sa fidélité, qu’il s’agisse de ses convictions, de son épouse ou ses amis; l’autre est la générosité, le couple, n’ayant pas eu la joie de donner la vie, recueillera et élèvera comme siens les trois enfants d’un ami député qui était veuf et qui est mort prématurément.
Depuis 1891, il louait à Montmorency, rue de Jaigny, une maison pour y travailler au calme pendant les vacances de la Chambre à la préparation des projets de loi et ce pendant plus de vingt ans. En 1912, il y tombe malade et manque d’y mourir. Transporté à Paris, c’est au Palais Bourbon qu’il s’éteint quatre jours plus tard, le dimanche 14 avril, voilà à peine plus d’un siècle. Mort à son poste, le gouvernement lui vote des obsèques nationales.

Samedi 8 décembre 2012 à 14h30 - Salle des fêtes 5 avenue Foch Montmorency – entrée gratuite.

Partager cette page :

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Agenda"

Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.

Retourner à la page d'accueil Retourner à la page "Agenda"

Déposer un commentaire
0 commentaire(s)

Filtre anti-spam

Aucun commentaire

Informations Newsletter
  • Inscrivez-vous aux newsletters du Journal :
    "Agenda du week-end" et "Infos de proximité"
Contact
11 allée du Clos Laisnées, 95120 Ermont
06 89 80 56 28