Vendredi 16 septembre
Taverny
Conférence "La parodie en musique"
Raphaël Pichon, directeur artistique de l’Ensemble Pygmalion, et Raphaëlle Legrand, professeur de musicologie à l’Université de la Sorbonne animeront cette conférence qui a lieu dans le cadre du Festival Ile-de-France.
Présentation de la conférence :
En musique, et souvent en dehors de tout contexte comique ou satirique, le mot « parodie » désigne une simple pratique : celle d’adapter des paroles nouvelles sur une musique préexistante. Mille raisons peuvent justifier ce procédé qui va à rebours de l’activité usuelle d’un compositeur « mettant en musique » les paroles d’une chanson ou d’un livret d’opéra.
Dans les périodes où l’écrit est encore rare et la mémoire musicale très développée, ce principe préside à l’invention de chansons politiques, favorise la diffusion de pieux cantiques et de noëls populaires, se trouve même à l’origine de genres théâtraux comme le vaudeville. Chez des musiciens comme J.S. Bach et G.F. Handel, soumis à un rythme soutenu de production, la parodie est un moyen d’adapter à une circonstance nouvelle une musique composée pour un autre temps et un autre lieu. Ceci ne va pas sans poser de passionnantes questions artistiques et esthétiques, surtout lorsque l’opération provoque une réélaboration partielle de la musique originale. Notre connaissance actuelle de la parodie permet enfin de « reconstruire » certaines œuvres de Bach, dont seul le texte nous est resté mais dont on sait que la musique existe avec d’autres paroles
(extrait site du festival Ile-de-France)
19h30 - Médiathèque "Les Temps modernes" 7 rue du Chemin vert de Boissy – Entrée libre mais réservation obligatoire au 01 30 40 55 00
Vendredi 16 septembre
Taverny
Conférence "La parodie en musique"
Raphaël Pichon, directeur artistique de l’Ensemble Pygmalion, et Raphaëlle Legrand, professeur de musicologie à l’Université de la Sorbonne animeront cette conférence qui a lieu dans le cadre du Festival Ile-de-France.
Présentation de la conférence :
En musique, et souvent en dehors de tout contexte comique ou satirique, le mot « parodie » désigne une simple pratique : celle d’adapter des paroles nouvelles sur une musique préexistante. Mille raisons peuvent justifier ce procédé qui va à rebours de l’activité usuelle d’un compositeur « mettant en musique » les paroles d’une chanson ou d’un livret d’opéra.
Dans les périodes où l’écrit est encore rare et la mémoire musicale très développée, ce principe préside à l’invention de chansons politiques, favorise la diffusion de pieux cantiques et de noëls populaires, se trouve même à l’origine de genres théâtraux comme le vaudeville. Chez des musiciens comme J.S. Bach et G.F. Handel, soumis à un rythme soutenu de production, la parodie est un moyen d’adapter à une circonstance nouvelle une musique composée pour un autre temps et un autre lieu. Ceci ne va pas sans poser de passionnantes questions artistiques et esthétiques, surtout lorsque l’opération provoque une réélaboration partielle de la musique originale. Notre connaissance actuelle de la parodie permet enfin de « reconstruire » certaines œuvres de Bach, dont seul le texte nous est resté mais dont on sait que la musique existe avec d’autres paroles
(extrait site du festival Ile-de-France)
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