Dimanche 16 octobre
Saint-Gratien
L'association des Amis de l'Orgue de Saint-Gratien organise un concert "orgue et chant" avec :
Vincent Crosnier, organiste de l'Eglise Saint-Joseph d'Enghien et Joséphine Varret, soprano.
Au programme : Pergolèse, Vivaldi, Bach, Haendel, Schubert, Gounod, Fauré, Saint-Saëns et… Jehan Alain (voir ci-dessous)
17h - Eglise de Saint-Gratien - entrée libre avec libre participation aux frais.
Bonus ; zoom sur Jehan Alain, un artiste méconnu mort à 29 ans.
Jehan Alain, né à Saint-Germain-en-Laye le 3 février 1911 et mort le 20 juin 1940 près de Saumur, est un compositeur et organiste français.
Issu d'une famille de musiciens, aîné de quatre enfants, avec en particulier un père également organiste, compositeur, Albert Alain, et facteur d'orgue amateur. Il se fabriqua un orgue pour la maison, et Jehan débuta dès l'âge de 11 ans sur cet instrument. Au Conservatoire national supérieur de Paris, il fut l'élève, entre autres, de Paul Dukas, Jean Roger-Ducasse, André Bloch, Georges Caussade et de Marcel Dupré.
Lors des cours d'improvisation avec ce dernier, les autres élèves préféraient jouer avec Jehan Alain pour ne pas paraître ridicules. Lors de l'une de ces séances d'improvisation, Jehan Alain termina l'une d'elles dans une tonalité étrangère à celle de départ (ce qui est « considéré comme un crime »). Il dit alors « Je me suis trompé ! » Marcel Dupré lui répondit alors : « Eh bien, il faudrait vous tromper plus souvent ! ».
Marié en 1935, père de trois enfants, il est mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale. Cité pour actes de bravoure, il incorpore le premier Groupe Franc de Cavalerie du capitaine de Neuchèze et participe à la bataille des Cadets de Saumur en juin 1940. Il résiste seul à un peloton d'assaut allemand et meurt au champ d'honneur à 29 ans.
Sur à peu près dix années, il composa essentiellement des pièces d'orgue dont les plus célèbres restent "les Litanies" (1937) et "les Trois Danses", ces dernières initialement prévues pour orchestre et transcrites secondairement pour orgue peu avant sa mort (1940). Selon Marie-Claire Alain, la sœur du compositeur, celui-ci aurait composé quelques pièces pour orchestre. Malheureusement, il prit les partitions avec lui lorsqu'il partit à la guerre et, mort au champ d'honneur, elles ne furent jamais retrouvées.
(Extrait de sa fiche Wikipedia)
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Vincent Crosnier, organiste de l'Eglise Saint-Joseph d'Enghien et Joséphine Varret, soprano.
Au programme : Pergolèse, Vivaldi, Bach, Haendel, Schubert, Gounod, Fauré, Saint-Saëns et… Jehan Alain (voir ci-dessous)
17h - Eglise de Saint-Gratien - entrée libre avec libre participation aux frais.
Bonus ; zoom sur Jehan Alain, un artiste méconnu mort à 29 ans.
Jehan Alain, né à Saint-Germain-en-Laye le 3 février 1911 et mort le 20 juin 1940 près de Saumur, est un compositeur et organiste français.
Issu d'une famille de musiciens, aîné de quatre enfants, avec en particulier un père également organiste, compositeur, Albert Alain, et facteur d'orgue amateur. Il se fabriqua un orgue pour la maison, et Jehan débuta dès l'âge de 11 ans sur cet instrument. Au Conservatoire national supérieur de Paris, il fut l'élève, entre autres, de Paul Dukas, Jean Roger-Ducasse, André Bloch, Georges Caussade et de Marcel Dupré.
Lors des cours d'improvisation avec ce dernier, les autres élèves préféraient jouer avec Jehan Alain pour ne pas paraître ridicules. Lors de l'une de ces séances d'improvisation, Jehan Alain termina l'une d'elles dans une tonalité étrangère à celle de départ (ce qui est « considéré comme un crime »). Il dit alors « Je me suis trompé ! » Marcel Dupré lui répondit alors : « Eh bien, il faudrait vous tromper plus souvent ! ».
Marié en 1935, père de trois enfants, il est mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale. Cité pour actes de bravoure, il incorpore le premier Groupe Franc de Cavalerie du capitaine de Neuchèze et participe à la bataille des Cadets de Saumur en juin 1940. Il résiste seul à un peloton d'assaut allemand et meurt au champ d'honneur à 29 ans.
Sur à peu près dix années, il composa essentiellement des pièces d'orgue dont les plus célèbres restent "les Litanies" (1937) et "les Trois Danses", ces dernières initialement prévues pour orchestre et transcrites secondairement pour orgue peu avant sa mort (1940). Selon Marie-Claire Alain, la sœur du compositeur, celui-ci aurait composé quelques pièces pour orchestre. Malheureusement, il prit les partitions avec lui lorsqu'il partit à la guerre et, mort au champ d'honneur, elles ne furent jamais retrouvées.
(Extrait de sa fiche Wikipedia)
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