Dans le cadre de ses actions culturelles, l'association paroissiale d'Enghien a pris l'initiative d'organiser à l'église Saint-Joseph d'Enghien sur un mois le samedi matin des petits concerts.
Par ces auditions, elle souhaite faire connaître au grand public ,la richesse du répertoire de l'orgue au travers de pièces destinées plus au concert qu'au culte, en soliste ou associé à un autre instrument ou la voix en duo, comme c’est le cas cette année.
Samedi 6 octobre à 11h15
Orgue
Maris Podekrat (Organiste titulaire de Montmorency)
Maris Podekrat est née en Estonie en 1978 , elle étudie le piano et fait sa formation musicale au Conservatoire de Pôlva (Estonie) avec Mme Anne Rajaste , puis en 2001 elle obtient un diplôme de radio-journalisme, option thérapie de musique à l’Université de Tallinn (Estonie) A son arrivée en France, elle décide d’étudier l’orgue avec Yannick Daguerre au conservatoire de Montmorency, puis en sept 2011 , au CRR de Cergy avec Philippe Brandeis.
Avant 2009, Maris Podekrat joue du piano de la flute et de nombreux instruments traditionnels. Elle fait partie d’un groupe folklorique qui participe à des festivals internationaux et est pianiste au sein du groupe de jazz groupe Black Velvet, en Estonie
Depuis 2009 elle effectue des remplacements en divers églises ou temples de la région parisienne, avant d’être nommée organiste titulaire de la collégiale de Montmorency en mai 2012
Elle écrit également régulièrement des articles ou réalise des interviews d’artistes (pianistes, chefs d’orchestre). Par exemple récemment : « Entre l’homme et le Dieu » - les réflexions sur le rôle d’organiste liturgique (Sirp, 2011)
Samedi 6 octobre à 11h15 - Eglise Saint-Joseph - Entrée libre avec participation aux (corbeille)
Prochains concerts :
Samedi 13 octobre à 11h15
Orgue et Flûte
Guy Angelloz (flûtes) et Claire Lizon (orgue)
Samedi 20 octobre à 11h15
Orgue - Pièces à 4 mains
Philippe Bardon (organiste titulaire de Pontoise)
Marc Adamczewski (organiste titulaire de Villiers le Bel)
Zoom su l'orgue de l'église Saint-Joseph d'Enghien (réalisée par l'association paroissiale Saint Joseph d'Enghien)
En 1900, le chanoine Simonin, curé d’Enghien depuis 1896, fait une demande pour déplacer et installer au-dessus de l’entrée de l’église dans la tribune, les grandes orgues de Merklin. Cette demande est faite au maire de l’époque, car le concordat est toujours en vigueur, la loi de séparation de l’église et l’état n’étant pas encore signée (juillet 1905) et que la commune est propriétaire du bâtiment et de son contenu.
L’orgue, construit par la maison Merklin et Compagnie de Paris est inauguré solennellement le 1er septembre 1901 avec le concours de plusieurs artistes de marque (dont Henri Dallier, organiste de saint Eustache à Paris). M. Carré, maire d’Enghien, assistait à la cérémonie, entouré de la plupart des conseillers municipaux. La cérémonie était présidée par M. l’abbé GENTY, vicaire général de Versailles. L’orgue d’Enghien possède alors 14 jeux répartis sur 2 claviers manuels, Grand Orgue et Récit, avec clavier de Pédale et Pédales de combinaisons
En 1934, l’instrument, porté à 20 jeux par les établissements Gutschenritter, est à nouveau inauguré le 28 octobre par Georges IBOS, organiste de saint Honoré d’Eylau à Paris et Mademoiselle Vallet, organiste de la Paroisse.En 1963, le facteur Roethinger, effectue d’importantes modifications pour imposer une esthétique plus classique. La voix céleste, la gambe et le clairon disparaissent au profit d’une cymbale, d’un principal 4 et d’un Cromorne. Le pédalier devient indépendant par l’édification d’un sommier de 4 registres. L’instrument possède alors 24 jeux. A la suite des dégâts causés par la torride sécheresse estivale de 1976, l’imminence d’un relevage est inévitable. Rapidement alertés par Monsieur Pierre Cracosky, membre du conseil de gestion de la Paroisse, les pouvoirs publics étudient avec intérêt les divers projets qui leurs sont proposés. En accord avec l’organiste titulaire, le choix de la commission des orgues d’Ile de France retient le devis du facteur Adrien Maciet, à qui l’on doit notamment la remarquable harmonisation du grand Orgue de l’église de la Salpetrière à Paris.
Le facteur propose de conserver toutes les parties classiques ajoutées en 1963 par les établissements Roethinger et de restituer dans la mesure du possible les jeux romantiques supprimés ou altérés. D’autre part le sommier de Récit sera reconstruit et l’agencement interne du buffet aménagé de façon logique. Enfin, la console sera restaurée, le pédalier remplacé, la façade décapée et le buffet redoré.
En 1980, le Conseil Général du Val d’Oise et le Ministère de la Culture octroient à la municipalité d’Enghien–les–Bains, maître d’œuvre des travaux, une subvention représentant une part du coût de l’opération. La Paroisse quant à elle lance une souscription à laquelle répondront généreusement de nombreux mélomanes.
En janvier 1982, le Grand Orgue, à bout de souffle est enfin promis à un avenir meilleur. Les travaux débutent en atelier par la construction du nouveau sommier de Récit et se poursuivent sur place après démontage complet de l’instrument. Ils s’achèvent par l’harmonisation de tous les jeux qui consiste à « modeler » chaque tuyau afin de lui donner couleur et équilibre, labeur fastidieux mais ô !combien déterminant pour la beauté sonore de l’orgue. En ce domaine, Adrien Maciet est un expert réputé : l’orgue d’Enghien–les–Bains, malgré ses dimensions modestes, compte maintenant parmi les instruments de valeur du Département et permet à l’organiste d’interpréter une large part du répertoire de toutes les époques.
Dans le cadre de ses actions culturelles, l'association paroissiale d'Enghien a pris l'initiative d'organiser à l'église Saint-Joseph d'Enghien sur un mois le samedi matin des petits concerts.
Par ces auditions, elle souhaite faire connaître au grand public ,la richesse du répertoire de l'orgue au travers de pièces destinées plus au concert qu'au culte, en soliste ou associé à un autre instrument ou la voix en duo, comme c’est le cas cette année.
Samedi 6 octobre à 11h15
Orgue
Maris Podekrat (Organiste titulaire de Montmorency)
Maris Podekrat est née en Estonie en 1978 , elle étudie le piano et fait sa formation musicale au Conservatoire de Pôlva (Estonie) avec Mme Anne Rajaste , puis en 2001 elle obtient un diplôme de radio-journalisme, option thérapie de musique à l’Université de Tallinn (Estonie) A son arrivée en France, elle décide d’étudier l’orgue avec Yannick Daguerre au conservatoire de Montmorency, puis en sept 2011 , au CRR de Cergy avec Philippe Brandeis.
Avant 2009, Maris Podekrat joue du piano de la flute et de nombreux instruments traditionnels. Elle fait partie d’un groupe folklorique qui participe à des festivals internationaux et est pianiste au sein du groupe de jazz groupe Black Velvet, en Estonie
Depuis 2009 elle effectue des remplacements en divers églises ou temples de la région parisienne, avant d’être nommée organiste titulaire de la collégiale de Montmorency en mai 2012
Elle écrit également régulièrement des articles ou réalise des interviews d’artistes (pianistes, chefs d’orchestre). Par exemple récemment : « Entre l’homme et le Dieu » - les réflexions sur le rôle d’organiste liturgique (Sirp, 2011)
Samedi 6 octobre à 11h15 - Eglise Saint-Joseph - Entrée libre avec participation aux (corbeille)
Prochains concerts :
Samedi 13 octobre à 11h15
Orgue et Flûte
Guy Angelloz (flûtes) et Claire Lizon (orgue)
Samedi 20 octobre à 11h15
Orgue - Pièces à 4 mains
Philippe Bardon (organiste titulaire de Pontoise)
Marc Adamczewski (organiste titulaire de Villiers le Bel)
Zoom su l'orgue de l'église Saint-Joseph d'Enghien (réalisée par l'association paroissiale Saint Joseph d'Enghien)
En 1900, le chanoine Simonin, curé d’Enghien depuis 1896, fait une demande pour déplacer et installer au-dessus de l’entrée de l’église dans la tribune, les grandes orgues de Merklin. Cette demande est faite au maire de l’époque, car le concordat est toujours en vigueur, la loi de séparation de l’église et l’état n’étant pas encore signée (juillet 1905) et que la commune est propriétaire du bâtiment et de son contenu.
L’orgue, construit par la maison Merklin et Compagnie de Paris est inauguré solennellement le 1er septembre 1901 avec le concours de plusieurs artistes de marque (dont Henri Dallier, organiste de saint Eustache à Paris). M. Carré, maire d’Enghien, assistait à la cérémonie, entouré de la plupart des conseillers municipaux. La cérémonie était présidée par M. l’abbé GENTY, vicaire général de Versailles. L’orgue d’Enghien possède alors 14 jeux répartis sur 2 claviers manuels, Grand Orgue et Récit, avec clavier de Pédale et Pédales de combinaisons
En 1934, l’instrument, porté à 20 jeux par les établissements Gutschenritter, est à nouveau inauguré le 28 octobre par Georges IBOS, organiste de saint Honoré d’Eylau à Paris et Mademoiselle Vallet, organiste de la Paroisse.En 1963, le facteur Roethinger, effectue d’importantes modifications pour imposer une esthétique plus classique. La voix céleste, la gambe et le clairon disparaissent au profit d’une cymbale, d’un principal 4 et d’un Cromorne. Le pédalier devient indépendant par l’édification d’un sommier de 4 registres. L’instrument possède alors 24 jeux. A la suite des dégâts causés par la torride sécheresse estivale de 1976, l’imminence d’un relevage est inévitable. Rapidement alertés par Monsieur Pierre Cracosky, membre du conseil de gestion de la Paroisse, les pouvoirs publics étudient avec intérêt les divers projets qui leurs sont proposés. En accord avec l’organiste titulaire, le choix de la commission des orgues d’Ile de France retient le devis du facteur Adrien Maciet, à qui l’on doit notamment la remarquable harmonisation du grand Orgue de l’église de la Salpetrière à Paris.
Le facteur propose de conserver toutes les parties classiques ajoutées en 1963 par les établissements Roethinger et de restituer dans la mesure du possible les jeux romantiques supprimés ou altérés. D’autre part le sommier de Récit sera reconstruit et l’agencement interne du buffet aménagé de façon logique. Enfin, la console sera restaurée, le pédalier remplacé, la façade décapée et le buffet redoré.
En 1980, le Conseil Général du Val d’Oise et le Ministère de la Culture octroient à la municipalité d’Enghien–les–Bains, maître d’œuvre des travaux, une subvention représentant une part du coût de l’opération. La Paroisse quant à elle lance une souscription à laquelle répondront généreusement de nombreux mélomanes.
En janvier 1982, le Grand Orgue, à bout de souffle est enfin promis à un avenir meilleur. Les travaux débutent en atelier par la construction du nouveau sommier de Récit et se poursuivent sur place après démontage complet de l’instrument. Ils s’achèvent par l’harmonisation de tous les jeux qui consiste à « modeler » chaque tuyau afin de lui donner couleur et équilibre, labeur fastidieux mais ô !combien déterminant pour la beauté sonore de l’orgue. En ce domaine, Adrien Maciet est un expert réputé : l’orgue d’Enghien–les–Bains, malgré ses dimensions modestes, compte maintenant parmi les instruments de valeur du Département et permet à l’organiste d’interpréter une large part du répertoire de toutes les époques.
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Retourner à la page d'accueil - Retourner à la page "Agenda"
Vous appréciez le Journal de François ? Soutenez-le ! Merci.
Aucun commentaire