Dans le cadre de ses actions culturelles, l'association paroissiale d'Enghien a pris l'initiative d'organiser à l'église Saint-Joseph d'Enghien sur un mois le samedi matin des petits concerts.
Par ces auditions, elle souhaite faire connaître au grand public ,la richesse du répertoire de l'orgue au travers de pièces destinées plus au concert qu'au culte, en soliste ou associé à un autre instrument ou la voix en duo, comme c’est le cas cette année.
Samedi 20 octobre à 11h15
Orgue - Pièces à 4 mains
Philippe Bardon (organiste titulaire de Pontoise)
Marc Adamczewski (organiste titulaire de Villiers le Bel)
Marc Adamczewski étudie à l’Ecole Normale de Musique de Paris et au Conservatoire National de Région de Saint-Maur-des-Fossés où il obtient une Médaille d’Or, un Premier Prix et un Diplôme de Concertiste.
Elève de Suzanne Chaisemartin puis de Gaston Litaize, il s’est perfectionné notamment auprès de Marie-Claire Alain, Michel Chapuis et André Isoir. Concertiste confirmé, il se produit à l’occasion de nombreux concerts tant en France qu’à l’étranger (Allemagne, Belgique, Canada, Danemark, Etats-Unis, Finlande, Hongrie, Norvège, Pologne, etc.) que ce soit comme soliste ou au sein de formations diverses (duos à 2 orgues ou à 4 mains, orgue et saxophone (Duo « Saxorgue » avec Fabien Chouraki), orgue et orchestre ou/et chœur).
Titulaire de l’orgue historique (1664-1789) de Villiers-le-Bel depuis 1986, il est nommé en 2006 titulaire du nouvel orgue Yves Fossaert / Jean-Marie Tricoteaux de Coye-la-Forêt, un instrument inspiré des orgues Gottfried Silbermann. Il partage sa passion pour la musique en menant une importante activité pédagogique : professeur d’orgue au Conservatoire de Noyon, il organise aussi des stages d’orgue et donne des master-classes sur la Musique Française. Marc Adamczewski est directeur du Centre de Formation et de Perfectionnement des organistes liturgiques.
Il a réalisé de nombreux enregistrements : 33t ; CD, concerts radiodiffusés pour France-Musique et pour la Radio Hongroise.
Philippe Bardon est né en 1969 dans une famille de musiciens professionnels. C’est au contact de l’orgue de Saint-Maximin qu’il se passionne très tôt pour l’orgue.
Médaille d’Or en 1992, Prix d’Excellence à l’unanimité en 1993 dans la classe d’orgue de Susan Landale au CNR de Rueil-Malmaison, il se perfectionne ensuite auprès d’André Isoir, puis au CESMD de Toulouse avec Michel Bouvard et Jan-Willem Jansen, ainsi que Philippe Lefebvre pour l'improvisation. Il obtient un Premier Prix à l’Unanimité du jury en 1998. En 1994, il reçoit une Médaille d’Or en clavecin au CNR de Rueil, dans la classe d’Huguette Dreyfus et Olivier Baumont. Il travaille l'écriture avec Yvonne Desportes, et la Musicologie à la Sorbonne.
Il se produit en concerts en France et en Europe (Suisse, Allemagne, Danemark). En 2005/ 2006, il joue l’intégrale de l’œuvre d’orgue de J.S. Bach.
Il a réalisé des éditions pratiques de partitions d’orgue et a enregistré plusieurs CD : Un récital d’orgue à Pontoise (œuvres de Bach à Messiaen), Apothéose de Lulli (œuvres de Couperin, Piroye et Lully) et les Noëls variés op.XIII de Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier à Saint-Maximin, ainsi que 3 CD à Coye-la-Forêt : le grand-orgue Fossaert-Tricoteaux, et 2 CD de transcriptions à 4 mains avec Marc Adamcewski : les quatre Saisons de Vivaldi et le divin Mozart (une petite musique de nuit... ), ainsi que les Water Music et Royal Fireworks de G.F. Haendel. Avec le Trio Not'àMots, il vient d'enregistrer sa transcription pour orgue à 4 mains, avec Marc Adamczewski, du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns, avec les poésies de Francis Blanches, lues par Patricia Seznec-Bardon.
En 1997, il est nommé par concours organiste titulaire de la Cathédrale Saint-Maclou de Pontoise, où il fonde "Les Heures Musicales de Pontoise", association qui propose de nombreuses manifestations mettant en valeur les orgues de cette ville (concerts, CD, créations musicales, présentations aux scolaires, master classes et stages d’orgue). Co-directeur artistique du Festival Éclats d’Orgue de Coye-la-Forêt avec Marc Adamczewski, il enseigne l’orgue et de clavecin à Pontoise et Coye-la-Forêt et assure la direction de l’Académie d’Orgue de Saint-Maximin. Il est choisi co-titulaire de ce prestigieux instrument en 2008.
Samedi 20 octobre à 11h15 - Eglise Saint-Joseph - Entrée libre avec participation aux (corbeille)
Zoom su l'orgue de l'église Saint-Joseph d'Enghien (réalisée par l'association paroissiale Saint Joseph d'Enghien)
En 1900, le chanoine Simonin, curé d’Enghien depuis 1896, fait une demande pour déplacer et installer au-dessus de l’entrée de l’église dans la tribune, les grandes orgues de Merklin. Cette demande est faite au maire de l’époque, car le concordat est toujours en vigueur, la loi de séparation de l’église et l’état n’étant pas encore signée (juillet 1905) et que la commune est propriétaire du bâtiment et de son contenu.
L’orgue, construit par la maison Merklin et Compagnie de Paris est inauguré solennellement le 1er septembre 1901 avec le concours de plusieurs artistes de marque (dont Henri Dallier, organiste de saint Eustache à Paris). M. Carré, maire d’Enghien, assistait à la cérémonie, entouré de la plupart des conseillers municipaux. La cérémonie était présidée par M. l’abbé GENTY, vicaire général de Versailles. L’orgue d’Enghien possède alors 14 jeux répartis sur 2 claviers manuels, Grand Orgue et Récit, avec clavier de Pédale et Pédales de combinaisons
En 1934, l’instrument, porté à 20 jeux par les établissements Gutschenritter, est à nouveau inauguré le 28 octobre par Georges IBOS, organiste de saint Honoré d’Eylau à Paris et Mademoiselle Vallet, organiste de la Paroisse.En 1963, le facteur Roethinger, effectue d’importantes modifications pour imposer une esthétique plus classique. La voix céleste, la gambe et le clairon disparaissent au profit d’une cymbale, d’un principal 4 et d’un Cromorne. Le pédalier devient indépendant par l’édification d’un sommier de 4 registres. L’instrument possède alors 24 jeux. A la suite des dégâts causés par la torride sécheresse estivale de 1976, l’imminence d’un relevage est inévitable. Rapidement alertés par Monsieur Pierre Cracosky, membre du conseil de gestion de la Paroisse, les pouvoirs publics étudient avec intérêt les divers projets qui leurs sont proposés. En accord avec l’organiste titulaire, le choix de la commission des orgues d’Ile de France retient le devis du facteur Adrien Maciet, à qui l’on doit notamment la remarquable harmonisation du grand Orgue de l’église de la Salpetrière à Paris.
Le facteur propose de conserver toutes les parties classiques ajoutées en 1963 par les établissements Roethinger et de restituer dans la mesure du possible les jeux romantiques supprimés ou altérés. D’autre part le sommier de Récit sera reconstruit et l’agencement interne du buffet aménagé de façon logique. Enfin, la console sera restaurée, le pédalier remplacé, la façade décapée et le buffet redoré.
En 1980, le Conseil Général du Val d’Oise et le Ministère de la Culture octroient à la municipalité d’Enghien–les–Bains, maître d’œuvre des travaux, une subvention représentant une part du coût de l’opération. La Paroisse quant à elle lance une souscription à laquelle répondront généreusement de nombreux mélomanes.
En janvier 1982, le Grand Orgue, à bout de souffle est enfin promis à un avenir meilleur. Les travaux débutent en atelier par la construction du nouveau sommier de Récit et se poursuivent sur place après démontage complet de l’instrument. Ils s’achèvent par l’harmonisation de tous les jeux qui consiste à « modeler » chaque tuyau afin de lui donner couleur et équilibre, labeur fastidieux mais ô !combien déterminant pour la beauté sonore de l’orgue. En ce domaine, Adrien Maciet est un expert réputé : l’orgue d’Enghien–les–Bains, malgré ses dimensions modestes, compte maintenant parmi les instruments de valeur du Département et permet à l’organiste d’interpréter une large part du répertoire de toutes les époques.
Dans le cadre de ses actions culturelles, l'association paroissiale d'Enghien a pris l'initiative d'organiser à l'église Saint-Joseph d'Enghien sur un mois le samedi matin des petits concerts.
Par ces auditions, elle souhaite faire connaître au grand public ,la richesse du répertoire de l'orgue au travers de pièces destinées plus au concert qu'au culte, en soliste ou associé à un autre instrument ou la voix en duo, comme c’est le cas cette année.
Samedi 20 octobre à 11h15
Orgue - Pièces à 4 mains
Philippe Bardon (organiste titulaire de Pontoise)
Marc Adamczewski (organiste titulaire de Villiers le Bel)
Marc Adamczewski étudie à l’Ecole Normale de Musique de Paris et au Conservatoire National de Région de Saint-Maur-des-Fossés où il obtient une Médaille d’Or, un Premier Prix et un Diplôme de Concertiste.
Elève de Suzanne Chaisemartin puis de Gaston Litaize, il s’est perfectionné notamment auprès de Marie-Claire Alain, Michel Chapuis et André Isoir. Concertiste confirmé, il se produit à l’occasion de nombreux concerts tant en France qu’à l’étranger (Allemagne, Belgique, Canada, Danemark, Etats-Unis, Finlande, Hongrie, Norvège, Pologne, etc.) que ce soit comme soliste ou au sein de formations diverses (duos à 2 orgues ou à 4 mains, orgue et saxophone (Duo « Saxorgue » avec Fabien Chouraki), orgue et orchestre ou/et chœur).
Titulaire de l’orgue historique (1664-1789) de Villiers-le-Bel depuis 1986, il est nommé en 2006 titulaire du nouvel orgue Yves Fossaert / Jean-Marie Tricoteaux de Coye-la-Forêt, un instrument inspiré des orgues Gottfried Silbermann. Il partage sa passion pour la musique en menant une importante activité pédagogique : professeur d’orgue au Conservatoire de Noyon, il organise aussi des stages d’orgue et donne des master-classes sur la Musique Française. Marc Adamczewski est directeur du Centre de Formation et de Perfectionnement des organistes liturgiques.
Il a réalisé de nombreux enregistrements : 33t ; CD, concerts radiodiffusés pour France-Musique et pour la Radio Hongroise.
Philippe Bardon est né en 1969 dans une famille de musiciens professionnels. C’est au contact de l’orgue de Saint-Maximin qu’il se passionne très tôt pour l’orgue.
Médaille d’Or en 1992, Prix d’Excellence à l’unanimité en 1993 dans la classe d’orgue de Susan Landale au CNR de Rueil-Malmaison, il se perfectionne ensuite auprès d’André Isoir, puis au CESMD de Toulouse avec Michel Bouvard et Jan-Willem Jansen, ainsi que Philippe Lefebvre pour l'improvisation. Il obtient un Premier Prix à l’Unanimité du jury en 1998. En 1994, il reçoit une Médaille d’Or en clavecin au CNR de Rueil, dans la classe d’Huguette Dreyfus et Olivier Baumont. Il travaille l'écriture avec Yvonne Desportes, et la Musicologie à la Sorbonne.
Il se produit en concerts en France et en Europe (Suisse, Allemagne, Danemark). En 2005/ 2006, il joue l’intégrale de l’œuvre d’orgue de J.S. Bach.
Il a réalisé des éditions pratiques de partitions d’orgue et a enregistré plusieurs CD : Un récital d’orgue à Pontoise (œuvres de Bach à Messiaen), Apothéose de Lulli (œuvres de Couperin, Piroye et Lully) et les Noëls variés op.XIII de Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier à Saint-Maximin, ainsi que 3 CD à Coye-la-Forêt : le grand-orgue Fossaert-Tricoteaux, et 2 CD de transcriptions à 4 mains avec Marc Adamcewski : les quatre Saisons de Vivaldi et le divin Mozart (une petite musique de nuit... ), ainsi que les Water Music et Royal Fireworks de G.F. Haendel. Avec le Trio Not'àMots, il vient d'enregistrer sa transcription pour orgue à 4 mains, avec Marc Adamczewski, du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns, avec les poésies de Francis Blanches, lues par Patricia Seznec-Bardon.
En 1997, il est nommé par concours organiste titulaire de la Cathédrale Saint-Maclou de Pontoise, où il fonde "Les Heures Musicales de Pontoise", association qui propose de nombreuses manifestations mettant en valeur les orgues de cette ville (concerts, CD, créations musicales, présentations aux scolaires, master classes et stages d’orgue). Co-directeur artistique du Festival Éclats d’Orgue de Coye-la-Forêt avec Marc Adamczewski, il enseigne l’orgue et de clavecin à Pontoise et Coye-la-Forêt et assure la direction de l’Académie d’Orgue de Saint-Maximin. Il est choisi co-titulaire de ce prestigieux instrument en 2008.
Samedi 20 octobre à 11h15 - Eglise Saint-Joseph - Entrée libre avec participation aux (corbeille)
Zoom su l'orgue de l'église Saint-Joseph d'Enghien (réalisée par l'association paroissiale Saint Joseph d'Enghien)
En 1900, le chanoine Simonin, curé d’Enghien depuis 1896, fait une demande pour déplacer et installer au-dessus de l’entrée de l’église dans la tribune, les grandes orgues de Merklin. Cette demande est faite au maire de l’époque, car le concordat est toujours en vigueur, la loi de séparation de l’église et l’état n’étant pas encore signée (juillet 1905) et que la commune est propriétaire du bâtiment et de son contenu.
L’orgue, construit par la maison Merklin et Compagnie de Paris est inauguré solennellement le 1er septembre 1901 avec le concours de plusieurs artistes de marque (dont Henri Dallier, organiste de saint Eustache à Paris). M. Carré, maire d’Enghien, assistait à la cérémonie, entouré de la plupart des conseillers municipaux. La cérémonie était présidée par M. l’abbé GENTY, vicaire général de Versailles. L’orgue d’Enghien possède alors 14 jeux répartis sur 2 claviers manuels, Grand Orgue et Récit, avec clavier de Pédale et Pédales de combinaisons
En 1934, l’instrument, porté à 20 jeux par les établissements Gutschenritter, est à nouveau inauguré le 28 octobre par Georges IBOS, organiste de saint Honoré d’Eylau à Paris et Mademoiselle Vallet, organiste de la Paroisse.En 1963, le facteur Roethinger, effectue d’importantes modifications pour imposer une esthétique plus classique. La voix céleste, la gambe et le clairon disparaissent au profit d’une cymbale, d’un principal 4 et d’un Cromorne. Le pédalier devient indépendant par l’édification d’un sommier de 4 registres. L’instrument possède alors 24 jeux. A la suite des dégâts causés par la torride sécheresse estivale de 1976, l’imminence d’un relevage est inévitable. Rapidement alertés par Monsieur Pierre Cracosky, membre du conseil de gestion de la Paroisse, les pouvoirs publics étudient avec intérêt les divers projets qui leurs sont proposés. En accord avec l’organiste titulaire, le choix de la commission des orgues d’Ile de France retient le devis du facteur Adrien Maciet, à qui l’on doit notamment la remarquable harmonisation du grand Orgue de l’église de la Salpetrière à Paris.
Le facteur propose de conserver toutes les parties classiques ajoutées en 1963 par les établissements Roethinger et de restituer dans la mesure du possible les jeux romantiques supprimés ou altérés. D’autre part le sommier de Récit sera reconstruit et l’agencement interne du buffet aménagé de façon logique. Enfin, la console sera restaurée, le pédalier remplacé, la façade décapée et le buffet redoré.
En 1980, le Conseil Général du Val d’Oise et le Ministère de la Culture octroient à la municipalité d’Enghien–les–Bains, maître d’œuvre des travaux, une subvention représentant une part du coût de l’opération. La Paroisse quant à elle lance une souscription à laquelle répondront généreusement de nombreux mélomanes.
En janvier 1982, le Grand Orgue, à bout de souffle est enfin promis à un avenir meilleur. Les travaux débutent en atelier par la construction du nouveau sommier de Récit et se poursuivent sur place après démontage complet de l’instrument. Ils s’achèvent par l’harmonisation de tous les jeux qui consiste à « modeler » chaque tuyau afin de lui donner couleur et équilibre, labeur fastidieux mais ô !combien déterminant pour la beauté sonore de l’orgue. En ce domaine, Adrien Maciet est un expert réputé : l’orgue d’Enghien–les–Bains, malgré ses dimensions modestes, compte maintenant parmi les instruments de valeur du Département et permet à l’organiste d’interpréter une large part du répertoire de toutes les époques.
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